Un technicien chez RTE.
"Les jeunes diplômés pensent à EDF mais pas à RTE, indique un recruteur du groupe français Réseau de transport d'élecricité (RTE). Pourtant nous recrutons sur toutes les régions sur les fonctions techniques et l'ingénierie".
De fait, RTE est la filiale du groupe EDF chargée de gérer et d'entretenir tout le réseau de transport d'électricité français. Une fois produit par les diverses centrales d'EDF, le courant à haute tension doit atteindre toutes les régions et tous les consommateurs. "Il faut assurer l'installation, la maintenance et le dispatching, explique ce cadre des ressources humaines. On développe aussi beaucoup les énergies renouvelables, mais notre travail est de les relier au réseau électrique".
De fait, RTE est la filiale du groupe EDF chargée de gérer et d'entretenir tout le réseau de transport d'électricité français. Une fois produit par les diverses centrales d'EDF, le courant à haute tension doit atteindre toutes les régions et tous les consommateurs. "Il faut assurer l'installation, la maintenance et le dispatching, explique ce cadre des ressources humaines. On développe aussi beaucoup les énergies renouvelables, mais notre travail est de les relier au réseau électrique".
Etre en bleu de travail, ça ne fait plus rêver !
Pour entretenir tous ces câbles, RTE recrute en priorité des techniciens de niveau bac à bac+2, par exemple dotés d'un BTS ou d'un DUT orientés génie électrique ou maintenance : le BTS électrotechnique, ou "assistance technique d'ingénieur" (ATI), le DUT GEII (génie électrique et informatique industrielle) sont de très bonnes cartes à jouer. Egalement le bac professionnel ELEEC (électrotechnique, énergie, équipement communicants)...
A écouter les recruteurs, c'est en effet à ce niveau que les entreprises manquent le plus de bras... Les formations de technicien supérieur dans l'industrie, BTS ou DUT, ont vu leurs effectifs fondre ces dernières années. "Il est vrai qu'être en bleu de travail toute la journée, ça ne fait pas rêver les jeunes", reconnaît le cadre de RTE.
A écouter les recruteurs, c'est en effet à ce niveau que les entreprises manquent le plus de bras... Les formations de technicien supérieur dans l'industrie, BTS ou DUT, ont vu leurs effectifs fondre ces dernières années. "Il est vrai qu'être en bleu de travail toute la journée, ça ne fait pas rêver les jeunes", reconnaît le cadre de RTE.
Le BTS électrotechnique, une voie royale pour le groupe EDF
Alexandre, 28 ans et ingénieur Recherche et Développement chez EDF est passé par un DUT Génie électrique et informatique industrielle (GEII), "un excellent diplôme, dit-il, qui permet ensuite de se spécialiser dans divers domaines".... Le jeune homme se souvient qu'à l'époque, les IUT avaient 3 ou 4 dossiers pour une place. "Aujourd'hui mes anciens profs me disent qu'ils n'ont plus assez de candidats, alors ils prennent tout le monde".
Chez EDF en tout cas, les bac+2 à profil industriel sont eux aussi courtisés. "Par exemple le BTS électrotechnique est le coeur de métier pour le groupe EDF, explique Alexandre. Un jeune qui fait cette formation est sur une voie royale pour occuper un poste de technicien de maintenance, ou de chargé d'affaires, de chargé d'études ou d'exploitation réseau"...
Faut-il le rappeler, EDF recrute environ chaque année 3000 personnes, dont 80% sur des métiers techniques et scientifiques.
Chez EDF en tout cas, les bac+2 à profil industriel sont eux aussi courtisés. "Par exemple le BTS électrotechnique est le coeur de métier pour le groupe EDF, explique Alexandre. Un jeune qui fait cette formation est sur une voie royale pour occuper un poste de technicien de maintenance, ou de chargé d'affaires, de chargé d'études ou d'exploitation réseau"...
Faut-il le rappeler, EDF recrute environ chaque année 3000 personnes, dont 80% sur des métiers techniques et scientifiques.
Un profil de technicien qui peut mener loin
"C'est vrai qu'il faut avoir la fibre, reconnaît Alexandre. Moi, j'adorais la haute tension, alors il n'y avait pas 50 solutions ! Après son DUT GEII, il a poursuivi ses études en faisant une licence générale pui un master en génie électrique à l'université. "Et j'ai fait ma deuxième année de master en alternance au sein d'EDF où j'ai été embauché ensuite", raconte-t-il.
Aujourd'hui Alexandre est "ingénieur chercheur": "Je travaille dans un grand laboratoire d'électricité où nous réalisons des essais sur tout le matériel du réseau : câbles, interrupteurs, disjoncteurs. Tout cela doit correspondre à des normes que nous validons. J'anime aussi une équipe technique, et parfois j'assiste à l'étranger à des comités internationaux".
Beau poste d'ingénieur, pourtant Alexandre revendique son profil de technicien : "je ne suis pas passé par une classe prépa, car je voulais faire d'abord de la technique, de l'électricité, d'ailleurs dans le labo, je suis en bleu de travail, c'est vrai". Sur les six ingénieurs de son labo, deux sont d'ailleurs des techniciens issus du rang en plus d'Alexandre. Voilà qui pourrait redorer le blason des formations de technicien supérieur dans l'industrie...
Aujourd'hui Alexandre est "ingénieur chercheur": "Je travaille dans un grand laboratoire d'électricité où nous réalisons des essais sur tout le matériel du réseau : câbles, interrupteurs, disjoncteurs. Tout cela doit correspondre à des normes que nous validons. J'anime aussi une équipe technique, et parfois j'assiste à l'étranger à des comités internationaux".
Beau poste d'ingénieur, pourtant Alexandre revendique son profil de technicien : "je ne suis pas passé par une classe prépa, car je voulais faire d'abord de la technique, de l'électricité, d'ailleurs dans le labo, je suis en bleu de travail, c'est vrai". Sur les six ingénieurs de son labo, deux sont d'ailleurs des techniciens issus du rang en plus d'Alexandre. Voilà qui pourrait redorer le blason des formations de technicien supérieur dans l'industrie...
L'alternance monte en intensité
Les grands groupes du secteur électrique et gazier proposent d'ailleurs de plus en plus aux jeunes de préparer ces diplômes en alternance. RTE a augmenté en 2013 sa part d'alternants, profitez-en.
Plus encore que dans d'autres filières, l'alternance permet de découvrir à la fois la réalité du métier, capital sur des postes techniques, et celle de l'entreprise. De plus en plus, les employeurs utilisent en effet cette formule comme un pré-recrutement de techniciens, de préférence aux stages. Chez EDF, un tiers des apprentis sont embauchés à l'issue de leur contrat d'apprentissage. Un autre tiers choisit de poursuivre des études et un tiers ne convient pas au poste.
A savoir : En Ile-de-France, le groupe EDF (qui regroupe ERDF, RTE et EDF) a son propre CFA (centre de formation d'apprentis) des métiers de l'énergie. On peut y préparer un bac pro ELEEC, ou un BTS électrotechnique. Les candidatures sont à envoyer à cfa-metiers-energie@edf.fr (tél. : 01 34 92 68 11).
Pour les autres formations, rendez-vous sur www.edfrecrute.com
Sur les métiers de l'industrie, lire aussi :
Métiers de la mécanique, des spécialités industrielles très recherchées
L'industrie nucléaire en quête de spécialistes
Plus encore que dans d'autres filières, l'alternance permet de découvrir à la fois la réalité du métier, capital sur des postes techniques, et celle de l'entreprise. De plus en plus, les employeurs utilisent en effet cette formule comme un pré-recrutement de techniciens, de préférence aux stages. Chez EDF, un tiers des apprentis sont embauchés à l'issue de leur contrat d'apprentissage. Un autre tiers choisit de poursuivre des études et un tiers ne convient pas au poste.
A savoir : En Ile-de-France, le groupe EDF (qui regroupe ERDF, RTE et EDF) a son propre CFA (centre de formation d'apprentis) des métiers de l'énergie. On peut y préparer un bac pro ELEEC, ou un BTS électrotechnique. Les candidatures sont à envoyer à cfa-metiers-energie@edf.fr (tél. : 01 34 92 68 11).
Pour les autres formations, rendez-vous sur www.edfrecrute.com
Sur les métiers de l'industrie, lire aussi :
Métiers de la mécanique, des spécialités industrielles très recherchées
L'industrie nucléaire en quête de spécialistes