Bonjour à tous,
Je m'appelle Jérome et j'ai 18ans. Je vous écris sur ce forum aujourd'hui car je n'ai pas confiance en moi, je me sens bloqué, paralisé.
Ce bloquage dure maintenant depuis la reprise des cours en septembre, bien que je pense que mon manque de confiance en moi ne soit pas un phénomène nouveau. J'ai toujours eu des difficultés à aller vers les autres, à oser de nouvelles choses ou encore à me sentir à l'aise dans le milieu qui m'entourrent. Dans les nombreux témoignages que j'ai pu lire, je me suis bien souvent retrouvé par certains aspects de ma personnalité. J'ai tendance à me voir moins bien et moins intéressant que les autres et comme Mélanie l'expliquait plus haut, moi aussi mes primaires et par la suite le collège et le lycée ont été un vrai calvère pour moi le stresse a été et est toujours sans cesse présent en moi (chaque expression orale ou encore spectacle, ou quoi que ce soit qui me mettait en avant était une réelle épreuve pour moi, par ex j'ai toujours rêvé de faire du théatre mais cela m'est trop dure à gérer). Bien que la vie m'ait obligé à souvent devoir m'adapter et à faire face (divorce de mes parents, de nombreux déménagements, voyages linguistiques qui a mal tourné, etc...) à chaque fois je le fit sous la contraite sans jamais réellement trouver ma place. Cependant j'ai réussi ma terminale comme je le pouvais. Je dois aussi dire que depuis février dernier j'ai avoué mon homosexualité à mes parents ainsi qu'à ma famille car j'ai rencontré quelqu'un qui est toujours la pour moi actuellement bien qu'il habite loin de chez moi. Jusque la j'avais l'impression d'encore gérer plus ou moins ce que j'étais même si toutes choses étaient une nouvelles difficultées à passer.
Tout c'est compliqué à la rentrée de septembre, première année universitaire pour moi (j'avais choisi le droit). Bien que cela me donnait envie je possédais et je possède toujours une appréhension de ne pas y arrivé, tout me semblait insurmontable. De plus étant quelqu'un qui ne cesse d'avoir peur de ce que peuvent penser les autres je n'ai jamais réussi de créer de réelles relations stables et s'insères, je me suis retrouvé seul à l'université éffrayé par de nombreuses choses et avec la peur d'aller vers les autres. C'est à partir de là qu'a commencé une dégringolade que je ne peux maitriser. Je ne pouvais m'empêcher de douter de moi, de mes aptitudes, de ma personne. Je suis tombé dans une sorte de dépression, de mutisme avec une constante vision péssimiste de la vie. Ne sachant pas comment réagir j'ai décidé de changer de filière, de droit je suis passé en communication et information, toujours éffrayé je suis retourné en droit bien que cela ne me plaisait pas. J'ai éssayé de me rendre aux services d'orientation sans qu'il soit possible de dire ce que je désirais (car je ne sais même plus ce que je désire). Selon les conseilles de mes parents et de ces services, je suis retourné en communication (me sentant complètement perdu et ne sachant pas comment me dégager de tout cela). Malgrès les efforts que je manifestais et l'envie de me retrouver en paix avec moi-même (retrouver la situation précédente que j'arrivais à gérer) je ne me sentais pas à ma place, je sentais que je ne tenais plus et que je m'éffondrais (je me suis même dis qu'il aurait peut etre été préférable que je m'arrête un an pour tenté de me retrouver, d'allé travailler mais cela était inenvisageable pour mes parents qui me poussaient à faire un choix et de m'y tenir durant une année même si je devais au final rater). Maintenant je me sens complètement perdu, mal dans ma peau et je vois de plus en plus mes parents ainsi que mon copain être impuissant et également perdu face à ma détresse (de nombreuses disputes ont éclaté). Je cherche à m'en sortir sans réellement savoir comment et me sentant écrasé par le poids des études qui me semblent ingérable dans l'état d'esprit qui est le miens actuellement. J'ai demandé à parler avec un psychologue mais cela prend du temps (le rendez-vous est dans 2semaines). Je ne sais plus quoi faire, j'ai l'impression de me faire terriblement souffrir mais également les personnes qui me sont chères et qui m'aiment profondément. Que dois-je faire? Partir... continué à m'accrocher cette année même si la détresse ne cesse de me saisir dés que je me retrouve face à tout cela (de plus mes changements m'ont fais prendre un retard considérable sur la matière qu'il faut que je rattrape).

J'avais besoin d'en parler à quelqu'un même si j'ai honte moi-même de tout cela.
Merci de m'avoir lu.

Jérome