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Reorientation khâgne/droit Charlotte
Bonjour
Je viens de terminer ma khâgne (classe préparatoire littéraire, pour l'ENS Lyon, en histoire-géographie). Je viens d'échouer aux concours de Sciences Po (IEP). J'aimerais devenir juriste et les cursus Sciences Po aurait été un plus pour mon parcours. J'hésite à retourner en L1 de droit ou khûber (faire une deuxième khâgne). J'ai peur que la perte de deux années (à cause de la prépa), si je vais à la fac, soit un poids pour la suite de mon parcours et un gros désavantage pour trouver un emploi. Le risque, si je khûbe, est de me retrouver après trois ans de prépa sans rien... Je ne sais pas quoi faire, qu'en pensez-vous ? Je vous remercie par avance. Esperanza
Vos deux années validées en classes prépas littéraires ne vous permettent-elles pas de valider un certain nombre d'ECTS en université et d'avoir une équivalence pour ne pas vous retrouver en première année de fac ?
Il faut vous renseigner là-dessus car un certain nombre de prépas ont un partenariat avec une université : n'aviez-vous pas fait une inscription universitaire en parallèle de votre CPGE... Si ce n'était pas du tout le cas, il ne faut certainement pas cuber sans inscription ou assurance d'équivalence en parallèle. A ma connaissance, il existe aussi en prépa un double cursus prépa ENS Cachan / licence en droit : le connaissez-vous ? pourrait-il vous convenir ? De façon générale, le fait d'avoir fait une prépa n'est jamais une perte de temps car cela vous donne un excellent niveau et à l'entrée du marché du travail, le fait que vous ayez deux ans de plus, ce n'est rien pour un recruteur alors qu'une CPGE sur un CV fera toujours bon effet... Même si vous deviez redémarrer une L1 il n'y aurait aucun regret à avoir car vous pourriez postuler à une L1 dans une licence d'élite (style collège de droit à ParisII Assas par exemple se renseigner), ou à un bilicence, droit-histoire ou droit-science po selon votre projet professionnel, vos points forts et vos centres d'intérêt. Ne pas oublier que si vous voulez être juriste une bonne licence générale est un excellent bagage, l'université reste la voie royale pour le droit. Vous pouvez aussi profiter de ce temps pour creuser votre projet professionnel : vous voulez être juriste où, pour faire quoi, quel genre de carrière (barreau, magistrature, juriste d'entreprise ?), c'est cela qu'il faut aussi creuser de façon à faire un choix judicieux d'études en licence de droit (choisir les bonnes options, viser le master le plus adapté). Nous venons de mettre en ligne un article sur les débouchés d'une licence en droit. (rubrique orientation).. Voir aussi le site de l'Onisep "Ma voie littéraire"... |
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