Chère Diana,
A travers votre douleur aux 'ovaires',(en fait ces douleurs sont plutôt des spasmes des trompes à mon avis) se traduisent les séquelles de votre IVG, séquelles dont on ne parle jamais, en général, et qui font partie du syndrôme post-avortement : problèmes physiques et psychologiques.La souffrance des femmes après l'IVG est occultée par l'idéologie dominante dans notre pays et de ce fait les femmes n'osent pas en parler et restent avec leurs symptômes qui comme vous le dites pour vous, vous obligent à repenser à ce que vous avez dû faire....sans doute avec un peu de culpabilité. Je pense que les explorations physiques comme la coelioscopie ont une utilité mais c'est un traitement global de cet évènement dramatique pour une jeune fille à l'aube de sa vie sexuelle qu'il vous faudrait faire avec des personnes compétentes. je ne sais pas où vous demeurez mais il existe des groupes de parole et des sessions pour guérir du traumatisme de l'avortement et la prise en compte de l'IVG est physique ,psychologique et spirituelle.J'espère vous avoir éclairée.

Chère Diana,
non, ne pensez surtout pas que vous êtes folle....Il se peut que vos douleurs aient vraiment un support physique, comme je vous disais, des spasmes des trompes. Si c'est cela, ça doit se calmer avec un peu de spasfon (permis de prendre même enceinte). si c'est plus inflammatoire, cela doit passer avec du paracétamol. (également permis pendant la grossesse.)Si rien n'y fait, le mieux, après votre accouchement, ce sera de voir un ostéopathe qui vous remettra déjà les ligaments et le bassin en place.Vous savez même si c'est psychologique et que c'est en lien avec votre antécédent d'iVG, cela peut-être résolu par la parole auprès d'un professionnel de l'écoute. Il existe un service téléphonique que vous pouvez appeler chaque vendredi entre 14h et 20h au 08 25 33 18 19, ça s'appelle 'SOS post-IVG' et là ils vous renseigneront sur ce qui existe comme écoute spécifique et moyens de vous en sortir dans la région de Nantes.Je vous embrasse.

Mimi, l'ivg est un vrai traumatisme, beaucoup de femmes en restent perturbées comme vous l'êtes, car cela brise en nous un dynamisme de vie très profond. Mais on peut s'en sortir à condition de se faire aider : pouvoir en parler, être écoutée, se donner le temps de cicatriser pour retrouver son envie de vivre...

Plusieurs associations proposent des lieux d'écoute et d'accompagnement psychologique : vous pouvez peut-être essayer le numéro donné par Marie-Pierre ci-dessus en 2009. OU bien je vous conseille l'association Agapa (www.agapa.fr) qui est vraiment très bien et a plusieurs lieux d'accueil en France.

Surtout, n'hésitez pas, appelez-les...