En licence de science de la vie, à l'université Paris 7, huit étudiants tuteurs aident les premières et les deuxièmes années (L1 et L2). Parmi eux, Julie, Emmanuelle, et Anaïs. Recrutées par leur fac en avril dernier (avec CV, lettre de motivation, relevé des notes obtenues et entretien), elles sont elles-mêmes élèves de troisième année. Leur arrivée en fac n'est pas si loin, et elles comprennent très bien ce dont les "petits nouveaux" ont besoin. "Moi au début de la première année, les tuteurs m'ont beaucoup aidé, se souvient Julie, 21 ans. A la première réunion d'information, j'étais perdue".
A la rentrée universitaire, les tuteurs passent donc beaucoup de temps à expliquer aux étudiants le fonctionnement de la fac, la façon dont il faut lire les emploi-du-temps et s'organiser. "Avec les visites des locaux à assurer, racontent-elles, durant les deux premières semaines de rentrée, c'était du non-stop".
A la rentrée universitaire, les tuteurs passent donc beaucoup de temps à expliquer aux étudiants le fonctionnement de la fac, la façon dont il faut lire les emploi-du-temps et s'organiser. "Avec les visites des locaux à assurer, racontent-elles, durant les deux premières semaines de rentrée, c'était du non-stop".
Le tutorat : un job formateur et gratifiant
En régime de croisière, le rythme est moins soutenu. A Paris 7, les tuteurs du département de biologie assurent une à deux permanences hebdomadaires sur place pendant le temps du midi. "Les étudiants savent qu'on est là, ils viennent comme ils veulent". Les tuteurs sont aussi modérateurs d'un forum d'entraide entre étudiants sur toutes les questions liées à l'organisation des études. "Cela représente bien une heure par jour,au final c'est un vrai travail", témoignent les trois filles. Pour ce travail, elles vont gagner 900 euros sur l'année, payables en trois fois, le tutorat étant considéré comme un stage rémunéré. Une fois par mois, elles ont une réunion avec l'enseignante responsable qui les guide dans leur tache (et les avait reçues en entretien de sélection).
"C'est un travail intéressant et gratifiant car on a le sentiment d'aider, dit Julie. En plus on apprend à être pédagogue et cela m'intéresse car je voudrais être enseignant chercheur." "Moi qui veux être professeur des écoles, ça m'apprend la patience", renchérit Emmanuelle, 21 ans. Anaïs, elle, souhaite faire de la médiation scientifique : "Notre rôle n'est pas de leur donner des cours particuliers, explique-t-elle, mais d'aider les étudiants à se prendre en main. On leur laisse faire les exercices tout seuls, et on peut ensuite leur expliquer certains points. On leur conseille aussi beaucoup d'aller parler aux professeurs car ils croient souvent qu'en fac on ne peut rien leur demander !
Et si le tuteur est dépassé et ne sait pas répondre ? "On demandes aux autres tuteurs". Contrairement à d'autres universités, Paris 7 n'a pas choisi d'affecter un tuteur précis à chaque étudiant. Les tuteurs forment une équipe et les étudiants peuvent aller de l'un à l'autre. Mais chaque fac a sa spécificité, alors renseignez-vous. En général, les tuteurs sont recrutés en fin de L2 ou de L3 pour l'année suivante.
"C'est un travail intéressant et gratifiant car on a le sentiment d'aider, dit Julie. En plus on apprend à être pédagogue et cela m'intéresse car je voudrais être enseignant chercheur." "Moi qui veux être professeur des écoles, ça m'apprend la patience", renchérit Emmanuelle, 21 ans. Anaïs, elle, souhaite faire de la médiation scientifique : "Notre rôle n'est pas de leur donner des cours particuliers, explique-t-elle, mais d'aider les étudiants à se prendre en main. On leur laisse faire les exercices tout seuls, et on peut ensuite leur expliquer certains points. On leur conseille aussi beaucoup d'aller parler aux professeurs car ils croient souvent qu'en fac on ne peut rien leur demander !
Et si le tuteur est dépassé et ne sait pas répondre ? "On demandes aux autres tuteurs". Contrairement à d'autres universités, Paris 7 n'a pas choisi d'affecter un tuteur précis à chaque étudiant. Les tuteurs forment une équipe et les étudiants peuvent aller de l'un à l'autre. Mais chaque fac a sa spécificité, alors renseignez-vous. En général, les tuteurs sont recrutés en fin de L2 ou de L3 pour l'année suivante.
Pourquoi pas coach de collégiens et de lycéens ?
Paul lui, a un autre parcours puisqu'il est étudiant en troisième année à l'ISEG, une école de commerce qu'il a intégré après le bac (concours Prisme). En septembre, il a rejoint en tant que coach le projet de soutien scolaire - Ionis Tutoring - lancé par le groupe Ionis dont fait partie l'ISEG. "Tous les étudiants des écoles du groupe ont reçu l'an dernier un mail leur proposant de postuler pour devenir coach. J'ai participé à la réunion d'information et la méthode proposée m'a attiré". Après un entretien de motivation et des tests de compétences, Paul, qui a 23 ans, a été recruté pour "coacher" des collégiens en anglais et espagnol, et des lycéens en histoire-géo et français. "La matière est en fait un support, explique-t-il, l'essentiel est d'aider l'élève à renouer un rapport positif au travail, à reprendre confiance en lui. Il faut surtout encourager l'élève, le rassurer, et lui donner des méthodes pour l'aider à travailler pas forcément plus mais mieux".
Pour exercer ce job à responsabilité,les étudiants recrutés par le groupe Ionis dans ses diverses écoles reçoivent une formation spéciale. A la fin de chaque cours, ils doivent transmettre un compte-rendu à l'organisme qui les encadre. "Cela m'apporte vraiment une valeur ajoutée en communication, témoigne Paul. Comme j'ai l'ambition de créer une entreprise, le fait d'apprendre à motiver les gens m'intéresse. Et puis ça fait plaisir d'aider des plus jeunes que soi. On a un peu le rôle de grand frère et le fait d'être passé par les mêmes difficultés peu d'années avant nous rapproche de l'élève."
Coaching, tutorat ou soutien scolaire se développent à grande vitesse, reléguant les "petits cours" classiques aux oubliettes. Pensez-y pour arrondir vos fins de mois et enrichir votre expérience humaine.
Coaching, tutorat ou soutien scolaire se développent à grande vitesse, reléguant les "petits cours" classiques aux oubliettes. Pensez-y pour arrondir vos fins de mois et enrichir votre expérience humaine.