Comment en êtes-vous arrivée au coaching d’image ?
Véronique, coach d'image
J'avais commencé à enseigner, et je voulais faire reconnaître mes compétences dans le domaine de la mode… Je devais défendre un projet et j'ai choisi le coaching d'image : ça a été le début de l'aventure… Je voulais aider les personnes à harmoniser leur apparence et ce qu’elles sont. Je trouvais ça enthousiasmant, car la décision de changer vient de la personne elle-même, de la découverte progressive de ses atouts et de son identité. De plus, le coaching d’image est à la fois technique et psychologique, c’est très complet.
J'ai ensuite monté mon "entreprise" de coaching d’image : je pratique le coaching sur rendez-vous personnalisés. Ce n'est pas mon activité principale pour le moment. Le coaching d’image est un métier peu connu… un diplôme certifie la compétence depuis deux ans, et une école a été créée, mais il faut encore démocratiser cette pratique : c'est encore réservé à l’élite sociale, dans l'esprit des gens !
Mon activité de coaching s'exerce au domicile des personnes, ou sur leur lieu de travail. C'est un indice précieux de les situer dans leur environnement, cela m'aide à les coacher. Pour obtenir un rendez-vous, jusqu’ici, c'est le bouche-à-oreille qui fonctionne… Je reçois surtout des étudiants en recherche d’emploi et des femmes qui travaillent chez elles ou à l’extérieur.
J'ai ensuite monté mon "entreprise" de coaching d’image : je pratique le coaching sur rendez-vous personnalisés. Ce n'est pas mon activité principale pour le moment. Le coaching d’image est un métier peu connu… un diplôme certifie la compétence depuis deux ans, et une école a été créée, mais il faut encore démocratiser cette pratique : c'est encore réservé à l’élite sociale, dans l'esprit des gens !
Mon activité de coaching s'exerce au domicile des personnes, ou sur leur lieu de travail. C'est un indice précieux de les situer dans leur environnement, cela m'aide à les coacher. Pour obtenir un rendez-vous, jusqu’ici, c'est le bouche-à-oreille qui fonctionne… Je reçois surtout des étudiants en recherche d’emploi et des femmes qui travaillent chez elles ou à l’extérieur.
Comment se passe une séance de coaching ?
Il faut compter au minimum 2h… mais une séance peut aussi s'étendre sur plusieurs jours, selon la demande. En général, nous commençons par faire connaissance et je rappelle les conditions du coaching : la durée de la séance, la garantie de confidentialité, le respect…
Puis j'aide la personne à prendre conscience de l'impact de son image : ce qu'elle donne à voir d'elle-même est-il en concordance avec ses propres valeurs ? C'est la question-clé. Généralement, la personne désire exprimer une facette d'elle-même qui est restée invisible jusqu'ici. Par exemple, Anne manifeste une grande ouverture intellectuelle, mais cette ouverture reste invisible à cause d'un habillement "fermé" : col roulé ou chemise boutonnée jusqu'en haut, écharpe nouée, etc. Ou Mathieu est responsable d'un service et s'habille en bleu ciel, une couleur "bébé"...
Le coaching diffère du conseil, qui n'implique pas autant la personne. C'est un accompagnement vers un objectif précis, qui fait de la personne coachée l'acteur de sa propre transformation. C’est un point important, car il n'y a pas de vrai changement sans pleine liberté.
Je donne ensuite les outils de cette transformation. Nous identifions les vecteurs de communication : les "3 V" du verbal, du vocal et du visuel. Contrairement à l’opinion la plus répandue, le verbal ne compte que pour 7% de notre communication… Il y a donc lieu de se poser cette question : lorsque je communique, qu’est-ce qui a été communiqué ? Y a-t-il une adéquation entre ce que je veux dire de moi et ce que les autres perçoivent ?
Puis j'aide la personne à prendre conscience de l'impact de son image : ce qu'elle donne à voir d'elle-même est-il en concordance avec ses propres valeurs ? C'est la question-clé. Généralement, la personne désire exprimer une facette d'elle-même qui est restée invisible jusqu'ici. Par exemple, Anne manifeste une grande ouverture intellectuelle, mais cette ouverture reste invisible à cause d'un habillement "fermé" : col roulé ou chemise boutonnée jusqu'en haut, écharpe nouée, etc. Ou Mathieu est responsable d'un service et s'habille en bleu ciel, une couleur "bébé"...
Le coaching diffère du conseil, qui n'implique pas autant la personne. C'est un accompagnement vers un objectif précis, qui fait de la personne coachée l'acteur de sa propre transformation. C’est un point important, car il n'y a pas de vrai changement sans pleine liberté.
Je donne ensuite les outils de cette transformation. Nous identifions les vecteurs de communication : les "3 V" du verbal, du vocal et du visuel. Contrairement à l’opinion la plus répandue, le verbal ne compte que pour 7% de notre communication… Il y a donc lieu de se poser cette question : lorsque je communique, qu’est-ce qui a été communiqué ? Y a-t-il une adéquation entre ce que je veux dire de moi et ce que les autres perçoivent ?
Est-ce fréquent que l’image que l’on donne soit différente de ce que l’on est réellement ?
Véronique, coach d'image
Oui, car dans l'inconscient collectif, l'adage "l’habit ne fait pas le moine" mène à la conclusion que soigner son apparence n'est pas important. Or, pour rentrer dans ces monastères que sont nos entreprises, il faut la bure ! Ces codes corporate sont à intégrer, bien sûr, avec souplesse…
Nous pouvons affirmer : "soigner son image ne sert à rien", ou encore "ça ne se voit pas", "ce n'est pas bien de penser à soi", ou "ce n'est pas naturel". Mais tout est signe en nous, la neutralité n'existe pas. Il faut donc souligner l'aspect central du non-verbal.
Nous pouvons affirmer : "soigner son image ne sert à rien", ou encore "ça ne se voit pas", "ce n'est pas bien de penser à soi", ou "ce n'est pas naturel". Mais tout est signe en nous, la neutralité n'existe pas. Il faut donc souligner l'aspect central du non-verbal.
Comment faites-vous concrètement pour aider quelqu’un à trouver son style ?
A cette étape, nous analysons donc tout ce qui est non-verbal dans la communication de la personne. Le constat peut être une adéquation, qui rassure toujours la personne dans sa façon de communiquer ! Il peut être aussi la découverte d'incohérences, dont la personne prend conscience, et qu’elle décide de modifier. Pour reprendre l’exemple d’Anne, il suffit qu’elle préfère une chemise au col plus ouvert, la veste au lieu du pull, etc.
Elle adapte alors son image à ses circonstances concrètes. En effet, nous ne visons pas une situation rêvée ou idéalisée…
Nous travaillons sur les couleurs, les formes, les matières, mais aussi sur les gestes, les intonations, les silences. Par exemple, la forme ronde évoque la douceur, et… que vous inspire un carré ? Travailler sur la couleur, c’est prendre conscience de la symbolique qu’elle véhicule. La symbolique est à la fois physique, car une lumière c’est une longueur d’onde, de l’énergie… et culturelle : le rouge, c’est l’amour, la passion, la colère…
Nous trions ensemble la garde-robe, nous éliminons les vêtements qui "massacrent" l’image de la personne (une expression de Marie-Louise Pierson). La cohérence commence dans le placard… mais il faut avoir bien défini son identité avant de passer au tri. Quelques essayages s'avèrent souvent nécessaires.
Si la personne le souhaite, enfin, nous prenons un rendez-vous dans la quinzaine qui suit, ou plus tard, pour un shopping. En fonction de ses ressources, et de son style, nous visitons les boutiques les plus adaptées et achetons vêtements, accessoires et maquillage. Reste alors la coiffure, élément très important mais qui relève d’un autre professionnel !
Elle adapte alors son image à ses circonstances concrètes. En effet, nous ne visons pas une situation rêvée ou idéalisée…
Nous travaillons sur les couleurs, les formes, les matières, mais aussi sur les gestes, les intonations, les silences. Par exemple, la forme ronde évoque la douceur, et… que vous inspire un carré ? Travailler sur la couleur, c’est prendre conscience de la symbolique qu’elle véhicule. La symbolique est à la fois physique, car une lumière c’est une longueur d’onde, de l’énergie… et culturelle : le rouge, c’est l’amour, la passion, la colère…
Nous trions ensemble la garde-robe, nous éliminons les vêtements qui "massacrent" l’image de la personne (une expression de Marie-Louise Pierson). La cohérence commence dans le placard… mais il faut avoir bien défini son identité avant de passer au tri. Quelques essayages s'avèrent souvent nécessaires.
Si la personne le souhaite, enfin, nous prenons un rendez-vous dans la quinzaine qui suit, ou plus tard, pour un shopping. En fonction de ses ressources, et de son style, nous visitons les boutiques les plus adaptées et achetons vêtements, accessoires et maquillage. Reste alors la coiffure, élément très important mais qui relève d’un autre professionnel !
Quel tarif pour une séance ?
Je demande 50€ de l’heure, et les séances durent au minimum 2h… Le forfait shopping de 2h s’élève à 50€, encore. Les groupes à partir de 5 personnes payent 15€/personne pour les 2 heures, le tarif passe à 10€/personne pour un groupe de 8 personnes (je ne reçois pas de groupes plus important). Pour les étudiants, j’accorde un rabais de 50% !
Pouvez-vous préciser votre formation ?
Peinture de Véronique
Après mon bac S, j’ai fait quatre ans d’études de stylisme-modélisme en Belgique.
En France, j’aurais pu choisir des écoles de stylisme de mode comme l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne (ECSCP), axée sur l’alternance, l’École supérieure des arts et techniques de la mode (ESMOD), très ouverte à l’international, ou encore l'école de Condé. Il y a aussi l'école Duperré, plus abordable financièrement. Elles sont toutes sélectives.
Arrivée à Paris, j’ai fait un complément d’étude en design textile, qui est encore une autre branche de la mode. Il s’agit de créer des motifs pour des tissus destinés à l’habillement ou à l’ameublement (coussins, rideaux...) J’ai intégré un atelier de design textile mais j’ai déchanté assez vite, car la création pure est ingrate, peu rentable si l’on veut garder une vie sociale... Il faudrait dessiner jour et nuit ! J’ai quand même appris à créer des motifs de fleurs originaux, ce qui me passionnait. D’ailleurs, je continue à peindre dans mon atelier. C'est encore une des facettes de mon activité artistique, avec l’enseignement et le coaching…
En France, j’aurais pu choisir des écoles de stylisme de mode comme l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne (ECSCP), axée sur l’alternance, l’École supérieure des arts et techniques de la mode (ESMOD), très ouverte à l’international, ou encore l'école de Condé. Il y a aussi l'école Duperré, plus abordable financièrement. Elles sont toutes sélectives.
Arrivée à Paris, j’ai fait un complément d’étude en design textile, qui est encore une autre branche de la mode. Il s’agit de créer des motifs pour des tissus destinés à l’habillement ou à l’ameublement (coussins, rideaux...) J’ai intégré un atelier de design textile mais j’ai déchanté assez vite, car la création pure est ingrate, peu rentable si l’on veut garder une vie sociale... Il faudrait dessiner jour et nuit ! J’ai quand même appris à créer des motifs de fleurs originaux, ce qui me passionnait. D’ailleurs, je continue à peindre dans mon atelier. C'est encore une des facettes de mon activité artistique, avec l’enseignement et le coaching…
Pour en savoir plus
- Contacter Véronique : dydewalle.vero@gmail.com
- L'Institut de relooking international, ou IDRI, propose une formation en coaching d'image à Paris et à Lyon : une formation continue, en établissement technique supérieur hors contrat, reconnue par l'Etat (certification professionnelle niveau IV). Rens. : www.institutderelooking.com
- Sur les écoles de mode : www.ecoles-de-mode.onlc.fr