Vous êtes tout juste diplômé et vous aimeriez démarrer votre vie professionnelle à l'étranger ? Vous pouvez, certes, viser un CDI dans un grand groupe et faire valoir votre goût pour l'international. Mais avec la crise, les entreprises françaises ont réduit les postes de cadres expatriés et ont tendance à les confier à des salariés plus expérimentés.
Par contre, de plus en plus d'entreprises françaises recourent au dispositif du volontariat international en entreprise (VIE) pour offrir à un jeune diplômé une mission à l'étranger de 6 à 24 mois. Un contrat conclu par l'intermédiaire de l'organisme public Ubifrance qui gère tous les aspects administratifs et fait l'interface entre les entreprises et les candidats.
Au fil des ans, le VIE séduit donc de plus en plus d'entreprises, à commencer par des PME qui y voient l'opportunité de se développer à l'international à moindre coût. 73% des entreprises ayant eu recours au VIE ont vu leur chiffre d’affaires progresser et 60% affirment avoir gagné de nouveaux clients à l'étranger.
Par contre, de plus en plus d'entreprises françaises recourent au dispositif du volontariat international en entreprise (VIE) pour offrir à un jeune diplômé une mission à l'étranger de 6 à 24 mois. Un contrat conclu par l'intermédiaire de l'organisme public Ubifrance qui gère tous les aspects administratifs et fait l'interface entre les entreprises et les candidats.
Au fil des ans, le VIE séduit donc de plus en plus d'entreprises, à commencer par des PME qui y voient l'opportunité de se développer à l'international à moindre coût. 73% des entreprises ayant eu recours au VIE ont vu leur chiffre d’affaires progresser et 60% affirment avoir gagné de nouveaux clients à l'étranger.
Un plus sur son CV, et un tremplin pour une embauche
Mais le VIE est tout aussi intéressant pour le candidat. D'après une enquête réalisée en 2011, 89% des ex volontaires reconnaissent que leur mission a été un atout dans leur CV, et 81% qu'elle a été un tremplin pour trouver l'emploi qu'ils occupent un an après la fin du contrat.
De fait, en sortie de mission, le taux d’emploi des jeunes est de 94%, pratiquement tous en CDI. 60% ont eu une proposition d’embauche par leur entreprise d’accueil. Et un sur deux travaille à l'étranger !
C'est que les jeunes se voient souvent confiés de vraies missions à responsabilités leur permettant vraiment de faire leurs preuves. Ainsi, Rémi, jeune ingénieur à peine diplômé de l'Insa Toulouse a-t-il été envoyé en Angleterre par une PME spécialiste des images satellitaires qui voulait ouvrir son premier bureau à l'étranger. "Durant trois mois, raconte-t-il, j'étais tout seul même si mon chef est venu de France pour les premiers rendez-vous. Ma mission consistait à trouver des clients. C'était complètement nouveau pour moi sur tous les plans !". Expérience gagnante puisqu'il a été embauché à la fin de son VIE comme responsable export de l'entreprise et a remporté le prix du VIE Monde en 2012.
De fait, en sortie de mission, le taux d’emploi des jeunes est de 94%, pratiquement tous en CDI. 60% ont eu une proposition d’embauche par leur entreprise d’accueil. Et un sur deux travaille à l'étranger !
C'est que les jeunes se voient souvent confiés de vraies missions à responsabilités leur permettant vraiment de faire leurs preuves. Ainsi, Rémi, jeune ingénieur à peine diplômé de l'Insa Toulouse a-t-il été envoyé en Angleterre par une PME spécialiste des images satellitaires qui voulait ouvrir son premier bureau à l'étranger. "Durant trois mois, raconte-t-il, j'étais tout seul même si mon chef est venu de France pour les premiers rendez-vous. Ma mission consistait à trouver des clients. C'était complètement nouveau pour moi sur tous les plans !". Expérience gagnante puisqu'il a été embauché à la fin de son VIE comme responsable export de l'entreprise et a remporté le prix du VIE Monde en 2012.
Qui peut devenir volontaire international en entreprise ?
Tous les jeunes de 18 à 28 ans ressortissants d’un Etat membre de l'Union européenne ou de l’espace économique européen (les 27 pays de l'UE + l'Islande, la Norvège et le Lichtenstein). Pour la limite supérieure, il faut avoir moins de 28 ans le jour de l'inscription et l'on peut partir au cours de sa 29ème année, mais pas au-delà. Il faut également être en règle avec les obligations de service national (avoir fait sa Journée d'appel à la défense), avoir un casier judiciaire vierge, et ne pas avoir été déjà volontaire.
Côté diplôme, il n'y a pas de niveau minimum requis : en théorie, un bachelier de 18 ans peut décrocher un contrat de volontaire international, ou bien un demandeur d'emploi sans diplôme. Dans la pratique, la plupart des offres s'adressent à des bac+5, 12% à des bac+2. Même si vous n'avez pas d'expérience professionnelle, vous devez en tout cas avoir des compétences à apporter car le VIE est un vrai contrat de travail pour une entreprise ou une administration.
Côté diplôme, il n'y a pas de niveau minimum requis : en théorie, un bachelier de 18 ans peut décrocher un contrat de volontaire international, ou bien un demandeur d'emploi sans diplôme. Dans la pratique, la plupart des offres s'adressent à des bac+5, 12% à des bac+2. Même si vous n'avez pas d'expérience professionnelle, vous devez en tout cas avoir des compétences à apporter car le VIE est un vrai contrat de travail pour une entreprise ou une administration.
Le VIE pro : un nouveau dispositif pour les licences pros
Pour ouvrir le VIE à davantage d'étudiants de niveau bac+2/3, le gouvernement a lancé en 2013 le VIE pro, pour les étudiants de licence professionnelle, diplôme de niveau bac+3 que l'on prépare en un an après un bac+2 et permet de rentrer directement dans la vie active.
L'idée est de remplacer le stage de fin d'étude par un VIE réalisé à l'étranger. Quatre universités (Marne-la-Vallée, Cergy Pontoise, Le Havre et Valenciennes) ont lancé ce VIE pro à la rentrée 2013 sur certaines de leurs licences pro axées sur l'international (tourisme, BTP, logistique, commerce international). Des entreprises se sont bien sûr engagées à proposer des missions pour ces étudiants.
La formule devrait s'étendre à d'autres licences pros : renseignez-vous dans votre université si vous visez ce type de diplôme.
L'idée est de remplacer le stage de fin d'étude par un VIE réalisé à l'étranger. Quatre universités (Marne-la-Vallée, Cergy Pontoise, Le Havre et Valenciennes) ont lancé ce VIE pro à la rentrée 2013 sur certaines de leurs licences pro axées sur l'international (tourisme, BTP, logistique, commerce international). Des entreprises se sont bien sûr engagées à proposer des missions pour ces étudiants.
La formule devrait s'étendre à d'autres licences pros : renseignez-vous dans votre université si vous visez ce type de diplôme.
Le VIE : comment ça marche ?
La mission d'un VIE dure 6 à 24 mois, selon le poste proposé par l'entreprise. L'employeur peut aussi être une administration (ambassades, chambres de commerce, centre culturel...). Dans ce cas, on parle de VIA (volontariat international en administration).
L'employeur vous verse une indemnité mensuelle qui est fixée par décret et varie selon le pays où vous allez (souvent aux alentours de 2000 euros mensuels). Il vous paye aussi les billets d'avion aller-retour. L'indemnité n'est pas soumise à l'impôt.
Vous bénéficiez aussi d'une couverture sociale durant votre mission. Les charges ne sont pas supportées par l'entreprise mais par l'organisme public gestionnaire : Ubifrance pour les VIE, ou le ministère des Affaires étrangères pour ceux qui sont en ambassade et La Direction générale du Trésor et de la politique économique (DGTPE) pour ceux qui sont dans les missions économiques ou les chambres de commerce.
Avant son départ, chaque VIE est convié au siège d'Ubifrance pour deux journées de formation sur son statut. Lors de son séjour à l'étranger, le VIE est placé sous la responsabilité du réseau diplomatique, assurant une parfaite sécurité de la formule.
Le contrat est renouvelable une fois dans la limite des deux ans. La durée moyenne du VIE est de 17,88 mois. L'âge moyen des jeunes qui partent est de 26 ans. Les hommes représentent 66% des effectifs, les femmes, 34% (chiffres Ubifrance).
L'employeur vous verse une indemnité mensuelle qui est fixée par décret et varie selon le pays où vous allez (souvent aux alentours de 2000 euros mensuels). Il vous paye aussi les billets d'avion aller-retour. L'indemnité n'est pas soumise à l'impôt.
Vous bénéficiez aussi d'une couverture sociale durant votre mission. Les charges ne sont pas supportées par l'entreprise mais par l'organisme public gestionnaire : Ubifrance pour les VIE, ou le ministère des Affaires étrangères pour ceux qui sont en ambassade et La Direction générale du Trésor et de la politique économique (DGTPE) pour ceux qui sont dans les missions économiques ou les chambres de commerce.
Avant son départ, chaque VIE est convié au siège d'Ubifrance pour deux journées de formation sur son statut. Lors de son séjour à l'étranger, le VIE est placé sous la responsabilité du réseau diplomatique, assurant une parfaite sécurité de la formule.
Le contrat est renouvelable une fois dans la limite des deux ans. La durée moyenne du VIE est de 17,88 mois. L'âge moyen des jeunes qui partent est de 26 ans. Les hommes représentent 66% des effectifs, les femmes, 34% (chiffres Ubifrance).
Quelles missions et dans quels pays ?
Les missions sont variées (assistant marketing, ingénieur, informaticien...), mais les spécialisations les plus demandées sont le contrôle de gestion, la comptabilité et les finances, le commerce international et les ventes, puis le génie civil, la mécanique, la chimie, l'électronique, l'informatique, les télécommunications... Les compétences en sciences humaines (droit, lettres, langues) sont moins recherchées.
Certains secteurs sont particulièrement friands de volontaires internationaux. Dans l'ordre (par nombre de volontaires) : la banque, la fabrication de véhicules, les services, l'industrie pharmaceutique, la construction aéronautique et spatiale, le transport aérien, les télécoms, les travaux publics, l'informatique, les transports ferroviaires et urbains.
Quant aux destinations, au 31 décembre 2012, l'Allemagne arrivait en tête (809 VIE), suivie par le Royaume-Uni (700), les Etats-Unis (684), la Belgique (660) et la Chine (651).
L'Europe occidentale représente 49% des départs, suivie par l'Asie (21%), l'Amérique du Nord (12%), l'Afrique (11%), l'Amérique latine (4%), et le Moyen-Orient (3%).
Certains secteurs sont particulièrement friands de volontaires internationaux. Dans l'ordre (par nombre de volontaires) : la banque, la fabrication de véhicules, les services, l'industrie pharmaceutique, la construction aéronautique et spatiale, le transport aérien, les télécoms, les travaux publics, l'informatique, les transports ferroviaires et urbains.
Quant aux destinations, au 31 décembre 2012, l'Allemagne arrivait en tête (809 VIE), suivie par le Royaume-Uni (700), les Etats-Unis (684), la Belgique (660) et la Chine (651).
L'Europe occidentale représente 49% des départs, suivie par l'Asie (21%), l'Amérique du Nord (12%), l'Afrique (11%), l'Amérique latine (4%), et le Moyen-Orient (3%).
Comment décrocher un contrat de volontaire international ?
Vous devez d'abord vous inscrire auprès du Centre d'information sur le volontariat international (Civi) sur le site Internet civiweb.com sur lequel vous pouvez trouver toutes les réponses à vos questions ainsi que des forums de discussion entre volontaires, et des conseils pour préparer votre départ.
Le Civi publie aussi sur son site des offres de mission de VIE et de VIA. Pour un départ comme VIA dans une administration ou un organisme para-public (en ambassade par exemple ou en chambre de commerce), c'est le seul moyen de trouver une mission.
Pour une mission en entreprise par contre, les offres diffusées par le Civi ne représentent que 30% des départs. Vous pouvez (et vous devez) aussi chercher par vous-même auprès des entreprises, soit en envoyant des candidatures spontanées (25% des départs), soit en consultant les offres sur les sites des entreprises (6%) ou sur les sites spécialisés dans le recrutement international (5%).
En moyenne, 36% des volontaires mettent entre 1 et 3 mois pour trouver une mission. On conseille donc de s'inscrire environ 6 mois avant le départ éventuel. Si vous faites des candidatures spontanées, vous devez présenter à l'employeur le VIE, les avantages qu'il peut en retirer et savoir "vendre" vos compétences.
En tout cas les résultats sont là : depuis le départ des premiers volontaires en 2001, près de 40 000 jeunes ont profité du dispositif pour le compte de près de 4 700 entreprises. Alors, pourquoi pas vous ?
Le Civi publie aussi sur son site des offres de mission de VIE et de VIA. Pour un départ comme VIA dans une administration ou un organisme para-public (en ambassade par exemple ou en chambre de commerce), c'est le seul moyen de trouver une mission.
Pour une mission en entreprise par contre, les offres diffusées par le Civi ne représentent que 30% des départs. Vous pouvez (et vous devez) aussi chercher par vous-même auprès des entreprises, soit en envoyant des candidatures spontanées (25% des départs), soit en consultant les offres sur les sites des entreprises (6%) ou sur les sites spécialisés dans le recrutement international (5%).
En moyenne, 36% des volontaires mettent entre 1 et 3 mois pour trouver une mission. On conseille donc de s'inscrire environ 6 mois avant le départ éventuel. Si vous faites des candidatures spontanées, vous devez présenter à l'employeur le VIE, les avantages qu'il peut en retirer et savoir "vendre" vos compétences.
En tout cas les résultats sont là : depuis le départ des premiers volontaires en 2001, près de 40 000 jeunes ont profité du dispositif pour le compte de près de 4 700 entreprises. Alors, pourquoi pas vous ?
Pour en savoir plus :
CIVI - 77 boulevard Saint-Jacques 75998 PARIS CEDEX 14 Ouvert au public: du lundi au vendredi de 13h30 à 17h30 Un numéro azur : 0810 10 18 28.
site internet : www.civiweb.com
CIVI - 77 boulevard Saint-Jacques 75998 PARIS CEDEX 14 Ouvert au public: du lundi au vendredi de 13h30 à 17h30 Un numéro azur : 0810 10 18 28.
site internet : www.civiweb.com