Dans une rencontre organisée par Le Pasisien entre des étudiants contestataires et la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse a déclaré être prête à "faire des avancées". Mais uniquement "sur le terrain de l'échec en licence et sur celui du logement étudiant qui sont absolument majeurs".
"Ce sont les chantiers sur lesquels nous travaillons en ce moment" a-t-elle rappelé. Depuis la rentrée, le ministère a en effet lancé une grande réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour limiter l'échec en première année de fac (notamment en ouvrant un forum de discussion ouvert à tous sur son site). Et des mesures devaient également être annoncées pour améliorer les conditions de vie étudiante.
"Ce sont les chantiers sur lesquels nous travaillons en ce moment" a-t-elle rappelé. Depuis la rentrée, le ministère a en effet lancé une grande réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour limiter l'échec en première année de fac (notamment en ouvrant un forum de discussion ouvert à tous sur son site). Et des mesures devaient également être annoncées pour améliorer les conditions de vie étudiante.
Pas question de revenir sur la loi pour l'autonomie des universités
Valérie Pécresse a par contre indiqué très fermement qu'il n'était pas question de négocier sur le terrain de la loi pour l'autonomie des universités votée cet été et dont la Coordination étudiante demande l'abrogation. "Cette loi a été longuement négociée durant 60 heures, a-t-elle rappelé, et les organisations étudiantes en sont sorties satisfaites".
"Renoncer à cette loi, ce serait renoncer à toute réforme, et on ne peut pas investir 5 milliards d'euros dans l'université comme le faisons si l'université ne réforme pas ses modes de décision et de fonctionnement. Par exemple, il n'est plus possible d'attendre 18 mois pour faire un recrutement".
La ministre s'est aussi employée à calmer les inquiétudes : "La privatisation de l'université est une fausse peur. Les diplômes restent nationaux, fixés par l'Etat. Il faut cependant mobiliser les énergies des entreprises et des anciens élèves au profit de l'université".
"Renoncer à cette loi, ce serait renoncer à toute réforme, et on ne peut pas investir 5 milliards d'euros dans l'université comme le faisons si l'université ne réforme pas ses modes de décision et de fonctionnement. Par exemple, il n'est plus possible d'attendre 18 mois pour faire un recrutement".
La ministre s'est aussi employée à calmer les inquiétudes : "La privatisation de l'université est une fausse peur. Les diplômes restent nationaux, fixés par l'Etat. Il faut cependant mobiliser les énergies des entreprises et des anciens élèves au profit de l'université".
Nouvelles manifestations de lycéens et d'étudiants le 22 novembre
La ministre a toutefois assorti sa promesse d'ouverture d'une condition : "Qu'il y ait des signes d'apaisement" dans les facs.
Le jour-même, jeudi 22 novembre, des étudiants ont encore manifesté dans plusieurs grandes ou moyennes villes : Paris, Toulouse, Lille, Lyon, Rouen, Rennes, Grenoble, Nantes, Orléans, Tours, Poitiers... Fait nouveau, quelques lycéens se sont joints aux étudiants, une cinquantaine de lycées publics (sur 2 500) se trouvant bloqués. Environ 46 facs sur 85 seraient encore perturbées à des degrés divers même si plusieurs ont voté la fin du blocage.
Le principal syndicat étudiant, l'UNEF, qui ne demande pas l'abrogation de la loi (contrairement à la Coordination étudiante à l'origine du mouvement), a appelé de ses voeux une négociation "dans les plus brefs délais".
Le jour-même, jeudi 22 novembre, des étudiants ont encore manifesté dans plusieurs grandes ou moyennes villes : Paris, Toulouse, Lille, Lyon, Rouen, Rennes, Grenoble, Nantes, Orléans, Tours, Poitiers... Fait nouveau, quelques lycéens se sont joints aux étudiants, une cinquantaine de lycées publics (sur 2 500) se trouvant bloqués. Environ 46 facs sur 85 seraient encore perturbées à des degrés divers même si plusieurs ont voté la fin du blocage.
Le principal syndicat étudiant, l'UNEF, qui ne demande pas l'abrogation de la loi (contrairement à la Coordination étudiante à l'origine du mouvement), a appelé de ses voeux une négociation "dans les plus brefs délais".