La nouvelle est passée à peu près inaperçue mais la ministre de l'Enseignement supérieur, au micro de la radio RTL le 18 août l'a souligné : la plupart des universités ont voté en juillet 2010 en conseil d'administration le principe qui consiste à organiser l'année scolaire non plus sur neuf mois, en général d'octobre à mai-juin, mais sur dix mois, de septembre à juin.
Les étudiants français vont-ils donc perdre leurs longues vacances universitaires ? Rien n'est encore gravé dans le marbre, et chaque université reste libre d'organiser son calendrier comme elle l'entend. Quoi qu'il en soit, ceci ne prendrait effet qu'à la rentrée 2011. Mais la tendance est en marche.
D'après les propos de Valérie Pécresse, il ne s'agit pas forcément de faire redémarrer les cours le 1er septembre dans les facs, mais de "mieux accompagner les étudiants", de "préparer la rentrée", de "faire des groupes de niveau", ou "d'organiser du tutorat personnalisé".
Les étudiants français vont-ils donc perdre leurs longues vacances universitaires ? Rien n'est encore gravé dans le marbre, et chaque université reste libre d'organiser son calendrier comme elle l'entend. Quoi qu'il en soit, ceci ne prendrait effet qu'à la rentrée 2011. Mais la tendance est en marche.
D'après les propos de Valérie Pécresse, il ne s'agit pas forcément de faire redémarrer les cours le 1er septembre dans les facs, mais de "mieux accompagner les étudiants", de "préparer la rentrée", de "faire des groupes de niveau", ou "d'organiser du tutorat personnalisé".
Des cours de méthodologie
"On est déjà sur dix mois", a assuré mercredi à l'AFP au nom de la CPU Jean-Loup Salzmann, président de Paris-13 Nord Villetaneuse (Seine-Saint-Denis). "De tout temps, il y avait dix mois dans les IUT, en médecine et au niveau des masters. C'était plus aléatoire en sciences exactes, sciences humaines et sociales, droit et économie, mais depuis deux ans, avec les pré-rentrées, les cours en petit groupe et le plan Licence, pratiquement tous les cursus sont à dix mois", a-t-il affirmé.
En guise d'exemple de pré-rentrée, M. Salzmann explique que l'université qu'il préside en Seine-Saint-Denis, où "la culture du livre n'est pas aussi généralisée qu'ailleurs", met en place du soutien et de la méthodologie pour la lecture dans "les premières semaines de septembre".
A Toulouse I Capitole, c'est même en août que, dans le cadre du plan "Réussir en licence", les bacheliers qui entrent en première année de droit se voient proposer des sessions de méthodologie.
En guise d'exemple de pré-rentrée, M. Salzmann explique que l'université qu'il préside en Seine-Saint-Denis, où "la culture du livre n'est pas aussi généralisée qu'ailleurs", met en place du soutien et de la méthodologie pour la lecture dans "les premières semaines de septembre".
A Toulouse I Capitole, c'est même en août que, dans le cadre du plan "Réussir en licence", les bacheliers qui entrent en première année de droit se voient proposer des sessions de méthodologie.
L'enjeu des bourses étudiantes
L'enjeu dépasse en réalité le programme de chaque université car le gouvernement s'est engagé à verser aux étudiants boursiers leur bourse sur dix mois et non plus neuf. Mais à la condition que les universités rallongent leur cursus. Après le vote des universités en juillet 2010, le gouvernement se trouve maintenant au pied du mur et va devoir passer à la caisse.
Si vous êtes boursier, renseignez-vous pour savoir si votre université a bien voté en conseil d'administration l'organisation de l'année sur dix mois : cela peut vous valoir un mois de bourse de plus.
Si vous êtes boursier, renseignez-vous pour savoir si votre université a bien voté en conseil d'administration l'organisation de l'année sur dix mois : cela peut vous valoir un mois de bourse de plus.