Valérie Pécresse avait dit qu'elle était prête à des ouvertures pour apaiser les étudiants. Le geste est venu d'abord du Premier ministre, François Fillon lui-même, qui a annoncé que le gouvernement allait octroyer 5 milliards de plus aux universités d'ici à 2012 à raison d'un milliard par an.
Le lendemain, la ministre de l'Enseignement supérieur a voulu répondre aux revendications et aux inquiétudes du mouvement étudiant sur deux points. Concernant l'entrée à l'université, elle a promis une circulaire stipulant qu'il n'y aurait pas de sélection. Enfin, elle a accepté de lancer un groupe de travail pour préparer un "cadre national" qui garantirait "l'égalité des diplômes et des étudiants sur l'ensemble du territoire".
Ce dernier point répond à l'inquiétude des étudiants qui craignent que la loi sur l'autonomie des universités (qui leur permet de nouer des liens avec des entreprises, ou de créer des fondations) ne creuse l'écart entre les facs brillantes et les moins favorisées.
Le lendemain, la ministre de l'Enseignement supérieur a voulu répondre aux revendications et aux inquiétudes du mouvement étudiant sur deux points. Concernant l'entrée à l'université, elle a promis une circulaire stipulant qu'il n'y aurait pas de sélection. Enfin, elle a accepté de lancer un groupe de travail pour préparer un "cadre national" qui garantirait "l'égalité des diplômes et des étudiants sur l'ensemble du territoire".
Ce dernier point répond à l'inquiétude des étudiants qui craignent que la loi sur l'autonomie des universités (qui leur permet de nouer des liens avec des entreprises, ou de créer des fondations) ne creuse l'écart entre les facs brillantes et les moins favorisées.
Le mouvement étudiant faiblit sans s'éteindre
L'UNEF, qui a participé aux négociations avec Valérie Pécresse, s'est dite satisfaite et son président, Bruno Julliard, a demandé aux assemblées générales d'étudiants de "prendre en compte" ces avancées. Autrement dit, de stopper les blocages.
Mais si quelques facs (lettres à Angers, droit à Nantes) ont voté le déblocage, le mouvement s'est poursuivi dans d'autres avec des nouvelles manifestations prévues jeudi 29 novembre. A Perpignan, le président a dû fermer l'université suite à des incidents entre étudiants bloqueurs et anti-bloqueurs. Par ailleurs plusieurs lycées continuent de participer au mouvement. Un lycéen de 16 ans a été gravement blessé à l'oeil à Nantes lors d'affrontements contre les forces de l'ordre. Au total, une trentaine de facs sur 85 restent perturbées, pour des motifs largement idéologiques agités par la Coordination étudiante.
Mais si quelques facs (lettres à Angers, droit à Nantes) ont voté le déblocage, le mouvement s'est poursuivi dans d'autres avec des nouvelles manifestations prévues jeudi 29 novembre. A Perpignan, le président a dû fermer l'université suite à des incidents entre étudiants bloqueurs et anti-bloqueurs. Par ailleurs plusieurs lycées continuent de participer au mouvement. Un lycéen de 16 ans a été gravement blessé à l'oeil à Nantes lors d'affrontements contre les forces de l'ordre. Au total, une trentaine de facs sur 85 restent perturbées, pour des motifs largement idéologiques agités par la Coordination étudiante.