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De g. à dr. : Michel Sapin, Marisol Touraine, Jean-Marc Ayrault / photo : Matignon
"La question de la pauvreté des jeunes se pose de manière aiguë et l’accès à l'emploi reste la meilleure voie de sortie et d’accès à l’autonomie", indique le plan anti-pauvreté présenté le 21 janvier par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
C'est pourquoi au milieu de la batterie de mesures destinées à aider les plus démunis figure la "garantie jeunes" : elle vise à "inscrire 100 000 jeunes en situation de pauvreté dans un parcours contractualisé d'accès à l’emploi ou à la formation", explique le plan.
Et l'allocation mensuelle annoncée ? Les jeunes pourraient toucher en effet un montant équivalent au RSA (revenu de solidarité active), donc environ 450 euros, mais à condition d'accepter l'accompagnement vers une formation ou un emploi. Il ne s'agirait donc pas d'une allocation pure et simple mais d'une garantie de revenu accordée dans le cadre d'un contrat : tu t'engages à être suivi par le service public de l'emploi (la mission locale) et à suivre leurs conseils, l'Etat te verse alors la garantie de ressources si tu en as besoin pour vivre.
C'est pourquoi au milieu de la batterie de mesures destinées à aider les plus démunis figure la "garantie jeunes" : elle vise à "inscrire 100 000 jeunes en situation de pauvreté dans un parcours contractualisé d'accès à l’emploi ou à la formation", explique le plan.
Et l'allocation mensuelle annoncée ? Les jeunes pourraient toucher en effet un montant équivalent au RSA (revenu de solidarité active), donc environ 450 euros, mais à condition d'accepter l'accompagnement vers une formation ou un emploi. Il ne s'agirait donc pas d'une allocation pure et simple mais d'une garantie de revenu accordée dans le cadre d'un contrat : tu t'engages à être suivi par le service public de l'emploi (la mission locale) et à suivre leurs conseils, l'Etat te verse alors la garantie de ressources si tu en as besoin pour vivre.
Une garantie jeunes testée dans dix régions pilotes
Ce contrat prendrait d'ailleurs la place de l'actuel CIVIS (contrat d’insertion dans la vie sociale), un dispositif d'aide à la recherche d'emploi qui ne semble pas suffisant. Les jeunes seront suivis ou on leur fera des propositions adaptées d'emploi ou de formation.
Mais qui aurait droit à ce nouveau dispositif ? La mesure vise les jeunes qui ne sont ni à l’école, ni en formation, ni en emploi (désignés par l’acronyme "NEET" en anglais), et en situation de grande précarité (pour la plupart en rupture familiale). Elle concernera notamment les jeunes issus de l’aide sociale à l’enfance ou en sortie d’une mesure judiciaire.
Cette “garantie jeunes” sera d’abord lancée sur 10 territoires pilotes, en septembre 2013 : si l'expérience est concluante, elle sera généralisée dans toute la France. L’objectif est double : réduire l’écart entre le taux de chômage des jeunes et celui des autres actifs et lutter contre la pauvreté des jeunes.
Quelles seront les dix régions tests ? On l'ignore encore. Un groupe de travail doit être mis en place dès janvier 2013 pour définir plus précisément les contours de la mesure, les critères d’accès et les critères de sélection des territoires pilotes. Ce groupe associera aux services de l’État des jeunes en difficulté, des responsables associatifs, des experts et des représentants des collectivités territoriales. A suivre donc, ce qui n'empêche pas dès maintenant de s'adresser directement à la Mission locale pour bénéficier d'autres dispositifs comme les emplois d'avenir.
Mais qui aurait droit à ce nouveau dispositif ? La mesure vise les jeunes qui ne sont ni à l’école, ni en formation, ni en emploi (désignés par l’acronyme "NEET" en anglais), et en situation de grande précarité (pour la plupart en rupture familiale). Elle concernera notamment les jeunes issus de l’aide sociale à l’enfance ou en sortie d’une mesure judiciaire.
Cette “garantie jeunes” sera d’abord lancée sur 10 territoires pilotes, en septembre 2013 : si l'expérience est concluante, elle sera généralisée dans toute la France. L’objectif est double : réduire l’écart entre le taux de chômage des jeunes et celui des autres actifs et lutter contre la pauvreté des jeunes.
Quelles seront les dix régions tests ? On l'ignore encore. Un groupe de travail doit être mis en place dès janvier 2013 pour définir plus précisément les contours de la mesure, les critères d’accès et les critères de sélection des territoires pilotes. Ce groupe associera aux services de l’État des jeunes en difficulté, des responsables associatifs, des experts et des représentants des collectivités territoriales. A suivre donc, ce qui n'empêche pas dès maintenant de s'adresser directement à la Mission locale pour bénéficier d'autres dispositifs comme les emplois d'avenir.
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