"L'origine d'Une jeunesse bosnienne, raconte Laura, 27 ans, c'est un voyage que j'ai fait en Bosnie en 2010. J'ai senti qu'il y avait pas mal de choses à faire découvrir et j'ai voulu parler de la jeunesse, des frontières de l'Europe, de ce qui fait une identité".
De là naît le projet de réaliser un webdocumentaire. Pour le financer, elle obtient le soutien d'internautes via le site kisskissbankbank et aussi des aides de sa ville de Lyon et de la région Rhône-Alpes. Deux séjours, au printemps 2011 et en avril 2012, lui permettent de réaliser les reportages photos et vidéos qui la plongent dans le quotidien de jeunes.
De là naît le projet de réaliser un webdocumentaire. Pour le financer, elle obtient le soutien d'internautes via le site kisskissbankbank et aussi des aides de sa ville de Lyon et de la région Rhône-Alpes. Deux séjours, au printemps 2011 et en avril 2012, lui permettent de réaliser les reportages photos et vidéos qui la plongent dans le quotidien de jeunes.
Laura revient pour nous sur l'expérience de ces rencontres et ce qui l'a touchée dans cette jeunesse bosnienne.
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Un webdocumentaire qui mêle photos et vidéos
Au final, Laura a mis en ligne en juillet 2012 un webdocumentaire constitué de huit vidéos que l'on peut visionner à sa guise : "J'aime le webdoc parce qu'il y a une liberté de construction, c'est l'internaute qui se fait son histoire". Plusieurs films évoquent la guerre qui éclata en 1992, comme "20 ans après", dans lequel on voit une fille inscrire sur un pont "Ici, il y a 20 ans, certains vivaient dans les sous-sols".
Beaucoup se disent loin des divisions et des haines ethniques de la guerre, mais on en lit bien des séquelles dans les témoignages et les portraits sensibles de ces jeunes adultes : Téa, 27 ans, reste attachée plus que tout aux traditions croates ("Mon héritage"), Zoran, 24 ans, qui a vécu l'exil pendant toute son enfance reste accroché à sa ville de Brcko ("Je suis d'ici"). Et l'on frémit à la violence toujours présente des jeunes Serbes de l'enclave de Lukavica à Sarajevo.
Beaucoup se disent loin des divisions et des haines ethniques de la guerre, mais on en lit bien des séquelles dans les témoignages et les portraits sensibles de ces jeunes adultes : Téa, 27 ans, reste attachée plus que tout aux traditions croates ("Mon héritage"), Zoran, 24 ans, qui a vécu l'exil pendant toute son enfance reste accroché à sa ville de Brcko ("Je suis d'ici"). Et l'on frémit à la violence toujours présente des jeunes Serbes de l'enclave de Lukavica à Sarajevo.
D'autres vidéos s'attachent tout simplement à dire un quotidien marqué par l'ennui et le chômage qui touche 43% des jeunes, comme cette séquence dans un cybercafé ("Game café"). Ou les aspirations à une plus grande liberté amoureuse ("Les amoureux"), ainsi qu'à la soif de voyager en Europe ("Un passeport européen").
Visionner le web-documentaire www.une-jeunesse-bosnienne.com Le soutenir sur le site www.kisskissbankbank.com