De quoi s'agit-il ?
Pas de parents assez riches pour financer ses études ou se loger ? Refus des banques d'octroyer un prêt sans la caution des parents ? A ces deux problèmes, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a tenté d'apporter une solution.
En septembre 2008, elle a en effet conclu un accord entre les banques et l'Etat qui permet l'octroi aux étudiants d'un prêt sans caution des parents ou d'un tiers.
En septembre 2008, elle a en effet conclu un accord entre les banques et l'Etat qui permet l'octroi aux étudiants d'un prêt sans caution des parents ou d'un tiers.
Comment ça marche ?
Ce prêt est réservé aux étudiants qui s'inscrivent dans un cycle d'enseignement supérieur, et peut s'élever jusqu'à 15 000 euros. En cas de défaillance du jeune souscripteur, le prêt est garanti à 30% par les banques (Banques populaires et Cetelem), et à 70% par l'Etat via la structure de financement et de garantie des PME, Oséo. Ce prêt est accordé sans condition de ressources de l'étudiant. Il devrait toucher près de 60 000 étudiants à la fin de l'année 2009 selon la ministre.
Pourquoi un tel plan ?
Ce prêt sans caution pour les étudiants était une promesse de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle. L'objectif annoncé était alors "d'ouvrir l'enseignement supérieur" à des jeunes modestes à qui les banques ne prêtaient pas.
Mais si le président de la République montre ici qu'il tient une promesse de campagne, il n'est pas le seul à y trouver son intérêt. Les banques aussi. En effet d'après le quotidien économique seuls 5% des étudiants auraient souscrit un prêt. L'objectif pour les banques serait donc de capter et de fidéliser les clients le plus en amont possible.
Mais si le président de la République montre ici qu'il tient une promesse de campagne, il n'est pas le seul à y trouver son intérêt. Les banques aussi. En effet d'après le quotidien économique seuls 5% des étudiants auraient souscrit un prêt. L'objectif pour les banques serait donc de capter et de fidéliser les clients le plus en amont possible.
Une nouveauté ?
Reste que pour certains étudiants, ce prêt n'est pas une nouveauté. Il était déjà possible, lorsqu'on était affilié à la sécurité sociale étudiante LMDE de bénéficier d'un prêt sans garantie personnelle auprès des banques populaires pour peu que l'on y ait ouvert un compte bancaire.