Un milliard de fichiers, en général films ou musiques, ont été piratés illégalement en 2006 sur Internet. Environ 30% des internautes ont téléchargé des musiques ou des logiciels. Et alors ? Puisqu'Internet nous le permet, où est le problème ?
Le problème, c'est que l'industrie du disque s'effondre : - 40 % depuis cinq ans. Et, plus grave, les artistes eux-mêmes perdent des revenus : dans une profession où on passe souvent des années à galérer, c'est plus que dommage... En même temps, impossible d'ignorer les fabuleuses possibilités d'accéder à la musique ou au cinéma que nous offre Internet.
Le problème, c'est que l'industrie du disque s'effondre : - 40 % depuis cinq ans. Et, plus grave, les artistes eux-mêmes perdent des revenus : dans une profession où on passe souvent des années à galérer, c'est plus que dommage... En même temps, impossible d'ignorer les fabuleuses possibilités d'accéder à la musique ou au cinéma que nous offre Internet.
Des mesures pour rendre le téléchargement légal plus attractif
La ministre veut donc agir vite. Pas vraiment dans le sens de la répression : depuis 2006, une loi sévère est déjà en place sans parvenir vraiment à arrêter la vague. Elle veut surtout inventer une nouvelle forme d'offre de téléchargement légal plus attractive.
La mission de spécialistes, dirigée par Olivier Olivennes le Pdg de la FNAC, qu'elle a constituée doit donc se mettre au travail. Elle doit permettre aux artistes et aux utilisateurs d'internet d'établir un dialogue. D'un côté les artistes qui veulent vivre de leur création et tirer des revenus de leur musique. De l'autres les internautes, qui souhaitent légitimement pouvoir télécharger et utiliser largement leurs fichiers. Entre eux, les fournisseurs d'accès. Dans deux mois, la mission doit pouvoir faire des propositions concrètes au ministère.
La mission de spécialistes, dirigée par Olivier Olivennes le Pdg de la FNAC, qu'elle a constituée doit donc se mettre au travail. Elle doit permettre aux artistes et aux utilisateurs d'internet d'établir un dialogue. D'un côté les artistes qui veulent vivre de leur création et tirer des revenus de leur musique. De l'autres les internautes, qui souhaitent légitimement pouvoir télécharger et utiliser largement leurs fichiers. Entre eux, les fournisseurs d'accès. Dans deux mois, la mission doit pouvoir faire des propositions concrètes au ministère.
Des fichiers plus variés, moins chers, et plus faciles à utiliser
Dès maintenant, la ministre de la culture a donné trois directions d'amélioration pour l'offre légale de téléchargement :
"Tout d'abord, sur la diversité des catalogues proposés, aussi bien dans le domaine du cinéma que dans celui de la musique. Le piratage ne doit pas être le moyen le plus efficace de trouve rune oeuvre, même rare, a-t-elle estimé dans son discours.
Le prix, ensuite. A cet égard, de nouveaux modèles économiques, comme le financement par la publicité, permettent de concilier un coût faible ou nul pour l'internaute et la participation des auteurs au partage de la valeur qu'ils ont créée. "
Enfin, Christine Albanel a souhaité des progrès soient faites sur la clarté des informations données à l'internaute (peut-on faire une copie du fichier téléchargé ?), et sur la facilité d'utilisation : "C'est essentiel, a dit la ministre. L'internaute qui télécharge légalement des fichiers ne doit pas être pénalisé par rapport au pirate. Il doit pouvoir en profiter pleinement, sur son ordinateur, sur son baladeur, dans sa voiture, bref, sur tous les types de matériels."
"Tout d'abord, sur la diversité des catalogues proposés, aussi bien dans le domaine du cinéma que dans celui de la musique. Le piratage ne doit pas être le moyen le plus efficace de trouve rune oeuvre, même rare, a-t-elle estimé dans son discours.
Le prix, ensuite. A cet égard, de nouveaux modèles économiques, comme le financement par la publicité, permettent de concilier un coût faible ou nul pour l'internaute et la participation des auteurs au partage de la valeur qu'ils ont créée. "
Enfin, Christine Albanel a souhaité des progrès soient faites sur la clarté des informations données à l'internaute (peut-on faire une copie du fichier téléchargé ?), et sur la facilité d'utilisation : "C'est essentiel, a dit la ministre. L'internaute qui télécharge légalement des fichiers ne doit pas être pénalisé par rapport au pirate. Il doit pouvoir en profiter pleinement, sur son ordinateur, sur son baladeur, dans sa voiture, bref, sur tous les types de matériels."