Daniel Craig sur le tournage de Skyfall.
Pas facile de satisfaire les fans de la série culte quand l'évolution technologique renvoit au Moyen-Age les gadgets de la section Q... Le réalisateur de ce 25ème Bond, Sam Mendes, se joue avec brio de la difficulté en intégrant au scenario la question que tous les amateurs de cinéma d'action se posent : James Bond n'est-il pas hors course ?
Le MI6 lui-même ne résiste pas aux cyberespions ennemis qui envoient en enfer ses agents et font carrément sauter son quartier général. "M", la patronne légendaire de Bond, incarnée par Judi Dench, est remise en question par sa hiérarchie et l'agent OO7 doit repasser des tests de "remise à niveau" auxquels il échoue lamentablement. Finis les seniors ?
Le MI6 lui-même ne résiste pas aux cyberespions ennemis qui envoient en enfer ses agents et font carrément sauter son quartier général. "M", la patronne légendaire de Bond, incarnée par Judi Dench, est remise en question par sa hiérarchie et l'agent OO7 doit repasser des tests de "remise à niveau" auxquels il échoue lamentablement. Finis les seniors ?
De l'action mais aussi de l'esthétique et de l'humour british
Tout l'art du réalisateur est d'éviter la réponse toute faite : le scénario, bien ficelé, renonce à lancer Daniel Craig dans une surenchère d'effets spéciaux et de scènes d'action pour préférer une démonstration très british, teintée de clins d'oeil et d'élégance.
Le spectacle est au rendez-vous, avec une séquence d'ouverture magistrale, qui a demandé plus de deux mois de tournage à Istanbul, mais ensuite Sam Mendes a préféré choisir la qualité à la quantité : un générique à l'esthétique hors pair, puis quelques scènes d'action qui misent avant tout sur le décor (sublime jeux de lumière dans un gratte-ciel de Shangai) et les jeux d'acteur (le flegme de 007, jamais dépassé par la situation, fait écho à la détermination de fer de "M")...
Cerise sur le gâteau, on poursuit le méchant au coeur du métro londonien et pour clôturer ce retour aux sources, James Bond finit par entraîner M à bord de sa légendaire Aston Martin sur ses terres d'enfance... dans les landes écossaires. on y découvre alors "Skyfall", manoir digne des hauts de hurlevent, où gisent les parents de l'agent, disparus dans de violentes circonstances. Ces hommages aux racines britanniques de la série lui permettent de passer brillamment l'étape du cinquantenaire, de dire au revoir à "M" et d'accueillir quelques nouveaux visages comme le nouveau "Q", jeune surdoué de l'informatique désormais chargé d'assister les espions de sa Majesté.
Beau divertissement pour les vacances de Toussaint.
Le spectacle est au rendez-vous, avec une séquence d'ouverture magistrale, qui a demandé plus de deux mois de tournage à Istanbul, mais ensuite Sam Mendes a préféré choisir la qualité à la quantité : un générique à l'esthétique hors pair, puis quelques scènes d'action qui misent avant tout sur le décor (sublime jeux de lumière dans un gratte-ciel de Shangai) et les jeux d'acteur (le flegme de 007, jamais dépassé par la situation, fait écho à la détermination de fer de "M")...
Cerise sur le gâteau, on poursuit le méchant au coeur du métro londonien et pour clôturer ce retour aux sources, James Bond finit par entraîner M à bord de sa légendaire Aston Martin sur ses terres d'enfance... dans les landes écossaires. on y découvre alors "Skyfall", manoir digne des hauts de hurlevent, où gisent les parents de l'agent, disparus dans de violentes circonstances. Ces hommages aux racines britanniques de la série lui permettent de passer brillamment l'étape du cinquantenaire, de dire au revoir à "M" et d'accueillir quelques nouveaux visages comme le nouveau "Q", jeune surdoué de l'informatique désormais chargé d'assister les espions de sa Majesté.
Beau divertissement pour les vacances de Toussaint.