Si l'on en croit les résultats de cette enquête auprès de 50000 étudiants, 94,8% d'entre eux se considèrent en bonne santé.
Cependant, des problèmes déjà repérés par les précédentes enquêtes perdurent : 34,5% déclarent avoir des difficultés à gérer leur stress ; 22,6% ont des problèmes de sommeil et 8,5% ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année écoulée.
Si l'on y regarde de plus près, on voit que ce sont les femmes qui déclarent d’abord, de manière significative, être plus souvent en souffrance que les hommes. Ainsi, 45,1% des étudiantes déclarent mal gérer leur stress contre 23,3% des hommes.
On voit aussi que le mal-être augmente avec l'âge, comme si la vie étudiante était de plus en plus dure à supporter : ainsi, 10,2% des "23 ans et plus" ont eu des pensées suicidaires, contre 7,6% pour les moins de 21 ans.
Cependant, des problèmes déjà repérés par les précédentes enquêtes perdurent : 34,5% déclarent avoir des difficultés à gérer leur stress ; 22,6% ont des problèmes de sommeil et 8,5% ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année écoulée.
Si l'on y regarde de plus près, on voit que ce sont les femmes qui déclarent d’abord, de manière significative, être plus souvent en souffrance que les hommes. Ainsi, 45,1% des étudiantes déclarent mal gérer leur stress contre 23,3% des hommes.
On voit aussi que le mal-être augmente avec l'âge, comme si la vie étudiante était de plus en plus dure à supporter : ainsi, 10,2% des "23 ans et plus" ont eu des pensées suicidaires, contre 7,6% pour les moins de 21 ans.
Le mal être des étudiants en sciences humaines et en lettres
Un autre résultat assez étonnant apparaît : il semble que les difficultés liées à un certain "mal-être" soient plus marquées pour les étudiants des filières littéraires et sciences humaines.
En effet, les étudiants des filières "Lettres et langues" déclarent être à 93,1% en bonne santé contre 95% des étudiants des filières "Sciences et ingénieur". Ils sont aussi plus nombreux à avoir une vision négative de l’avenir (18,5% contre 6,2% des étudiants des filières médicales ou paramédicales).
Bien sûr, ce mal-être n'est pas massif puisque 9 littéraires sur 10 sont tout de même en bonne forme. Mais les difficultés à la marge sont tout de même plus fréquentes pour eux.
Les difficultés d'insertion professionnelle de ces filières en seraient-elles la cause ? Peut-être : bien que 91,4% déclarent être satisfaits de leurs études, presque la moitié d’entre eux estime ne pas avoir été suffisamment informés sur leur choix.
Les mutuelles observent aussi que les scientifiques recourent plus volontiers aux soins que les littéraires. Confiance dans la science médicale plus forte ou plus grande estime de soi ?
En effet, les étudiants des filières "Lettres et langues" déclarent être à 93,1% en bonne santé contre 95% des étudiants des filières "Sciences et ingénieur". Ils sont aussi plus nombreux à avoir une vision négative de l’avenir (18,5% contre 6,2% des étudiants des filières médicales ou paramédicales).
Bien sûr, ce mal-être n'est pas massif puisque 9 littéraires sur 10 sont tout de même en bonne forme. Mais les difficultés à la marge sont tout de même plus fréquentes pour eux.
Les difficultés d'insertion professionnelle de ces filières en seraient-elles la cause ? Peut-être : bien que 91,4% déclarent être satisfaits de leurs études, presque la moitié d’entre eux estime ne pas avoir été suffisamment informés sur leur choix.
Les mutuelles observent aussi que les scientifiques recourent plus volontiers aux soins que les littéraires. Confiance dans la science médicale plus forte ou plus grande estime de soi ?
L’impact inquiétant de la toxicomanie
Reste le problème des addictions, qui augmente avec l'âge.
12,5% des étudiants ont une consommation d'alcool excessive : ils déclarent boire 5 verres ou plus au cours d’une soirée. Cette fois, ce sont les garçons les plus touchés : 17,8% boivent 5 verres ou plus contre 8,2% des filles.
La cigarette est aussi largement répandue quoiqu'elle semble perdre un peu de terrain : 24,5% des étudiants se déclarent être des fumeurs, contre 29% en 2007. Parmi eux, les moins de 21 ans fument en moyenne 8,5 cigarettes par jour. Les 23 ans et plus en fument en moyenne 10,5 ! Ce qui tendrait à montrer que celui qui continue à fumer a tendance à fumer de plus en plus...
Le cannabis, lui, a été expérimenté au cours de l’année par 20,8% des étudiants. Soit un nombre de consommateurs bien plus important qu’en 2007 (12,2%).
La consommation des poppers a plus que doublé entre 2007 et 2009 en passant de 2,2% à 4,4% ! Ils constituent la drogue la plus consommée après le cannabis. Les poppers représentent 4,4% des produits psychotropes à l’essai, suivi par la cocaïne avec 1,3% et les champignons hallucinogènes avec 1,2%.
12,5% des étudiants ont une consommation d'alcool excessive : ils déclarent boire 5 verres ou plus au cours d’une soirée. Cette fois, ce sont les garçons les plus touchés : 17,8% boivent 5 verres ou plus contre 8,2% des filles.
La cigarette est aussi largement répandue quoiqu'elle semble perdre un peu de terrain : 24,5% des étudiants se déclarent être des fumeurs, contre 29% en 2007. Parmi eux, les moins de 21 ans fument en moyenne 8,5 cigarettes par jour. Les 23 ans et plus en fument en moyenne 10,5 ! Ce qui tendrait à montrer que celui qui continue à fumer a tendance à fumer de plus en plus...
Le cannabis, lui, a été expérimenté au cours de l’année par 20,8% des étudiants. Soit un nombre de consommateurs bien plus important qu’en 2007 (12,2%).
La consommation des poppers a plus que doublé entre 2007 et 2009 en passant de 2,2% à 4,4% ! Ils constituent la drogue la plus consommée après le cannabis. Les poppers représentent 4,4% des produits psychotropes à l’essai, suivi par la cocaïne avec 1,3% et les champignons hallucinogènes avec 1,2%.
Deux nouvelles difficultés liées à la sexualité
Les réponses données par les étudiants laissent aussi apparaître deux nouvelles souffrances : les violences sexuelles citées par 6,9% des étudiants et la difficulté à vivre son identité sexuelle citée par 5,5% des étudiants