Cuisinier, électronicien, ingénieur nucléaire, contrôleur aérien... Ces métiers n'évoquent pas toujours ceux de la mer. Et pourtant ils font partie des 50 métiers de la Marine nationale.
C'est pour les faire connaitre que ce corps d'armée vient de mettre en ligne une série de 17 vidéos autour d'un portrait de "marin". La Marine recrute en effet près de 3500 jeunes Français de 16 à 30 ans chaque année et ses besoins sont particulièrement importants sur certains postes techniques.
Parmi ces jeunes recrues, certains sortent tout juste de troisième. Environ 50% sont des bacheliers, mais d'autres encore choisissent la Marine après un bac+2 ou même un bac+5.
C'est pour les faire connaitre que ce corps d'armée vient de mettre en ligne une série de 17 vidéos autour d'un portrait de "marin". La Marine recrute en effet près de 3500 jeunes Français de 16 à 30 ans chaque année et ses besoins sont particulièrement importants sur certains postes techniques.
Parmi ces jeunes recrues, certains sortent tout juste de troisième. Environ 50% sont des bacheliers, mais d'autres encore choisissent la Marine après un bac+2 ou même un bac+5.
Etienne, un jeune officier de carrière sorti de l'Ecole navale
Commençons par un portrait plutôt classique. Étienne est "enseigne de vaisseau" de 1ère classe, responsable de la navigation et des opérations maritimes à bord d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins. Whaou !
Sur le plan militaire, il est officier : il est donc appelé à commander et à manager des équipes pour assumer ses responsabilités techniques. Les officiers ont en général un niveau bac+5.
Etienne, lui, a fait l'Ecole Navale, une des grandes écoles militaires accessibles sur concours après des classes préparatoires scientifiques.
A la sortie, il est devenu "officier de carrière" et a été affecté durant deux ans sur un navire patrouilleur basé à Cherbourg. Puis il a pu rejoindre les forces sous-marines à sa grande fierté.
Sur le plan militaire, il est officier : il est donc appelé à commander et à manager des équipes pour assumer ses responsabilités techniques. Les officiers ont en général un niveau bac+5.
Etienne, lui, a fait l'Ecole Navale, une des grandes écoles militaires accessibles sur concours après des classes préparatoires scientifiques.
A la sortie, il est devenu "officier de carrière" et a été affecté durant deux ans sur un navire patrouilleur basé à Cherbourg. Puis il a pu rejoindre les forces sous-marines à sa grande fierté.
Alice, officier responsable de la préparation des vols à bord du Charles-de-Gaulle
Alice aussi est officier, preuve que les femmes peuvent accéder aux postes de commandement et à tous les métiers dans la Marine, même si elles restent nettement moins nombreuses.
Mais le parcours d'Alice diffère de celui d'Etienne : après un bac ES, elle a fait Sciences Po Lille puis un master de relations internationales, résolution des conflits. C'est en faisant un stage dans la Marine que sa vocation militaire s'est éveillée.
La Marine offre ainsi des stages de fin d'études à des jeunes qui achèvent un master, notamment dans des spécialités où elle a des besoins comme la cybersécurité ou l'ingénierie nucléaire. Certains stagiaires choisissent ensuite de s'engager comme "officiers sous contrat".
Alice est donc responsable de la préparation des missions aériennes sur le porte-avions Charles De Gaulle. Au sein du bureau des vols, elle prépare les briefings pour les pilotes et sécurise pour eux l'espace aérien.
Mais le parcours d'Alice diffère de celui d'Etienne : après un bac ES, elle a fait Sciences Po Lille puis un master de relations internationales, résolution des conflits. C'est en faisant un stage dans la Marine que sa vocation militaire s'est éveillée.
La Marine offre ainsi des stages de fin d'études à des jeunes qui achèvent un master, notamment dans des spécialités où elle a des besoins comme la cybersécurité ou l'ingénierie nucléaire. Certains stagiaires choisissent ensuite de s'engager comme "officiers sous contrat".
Alice est donc responsable de la préparation des missions aériennes sur le porte-avions Charles De Gaulle. Au sein du bureau des vols, elle prépare les briefings pour les pilotes et sécurise pour eux l'espace aérien.
Il ne faut pas oublier en effet que la Marine nationale a ses propres aéronefs (avions de chasse, hélicoptères) et qu'elle propose donc tout la gamme des métiers aéronautiques : pilotes, mécaniciens, contrôleurs aériens...
Mehdi, fusilier marin, chargé de la protection armée du porte-avions
Mehdi aussi est sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, mais sur un métier à coloration plus militaire : il est second-maître fusilier marin. Dans la Marine, les fusiliers marins sont chargés de porter et de manier les armes pour protéger les navires en cas d'attaque. "Je suis un peu les yeux et les oreilles du navire", dit-il.
Il est aussi sous-officier. Il est passé par l'Ecole de maistrance qui forme des techniciens et chefs d'équipe de niveau bac+2, un des niveaux qui offrent le plus d'emplois dans la Marine nationale.
Il est aussi sous-officier. Il est passé par l'Ecole de maistrance qui forme des techniciens et chefs d'équipe de niveau bac+2, un des niveaux qui offrent le plus d'emplois dans la Marine nationale.
Après 5 mois de formation militaire, sportive, humaine et au management à l'école de maistrance, les jeunes marins choisissent une spécialité et poursuivent leur formation métier : fusilier marin, plongeur-démineur, technicien de maintenance navale, détecteur, gestionnaire de ressources humaines, marin-pompier de la flotte, gérant de restauration collective, technicien aéronautique...
Cécile, navigateur timonier sur une frégate
Cécile aussi a fait l'école de maistrance et elle a choisi la spécialité de navigateur timonier, un des métiers les plus maritimes puisqu'il s'agit d'assurer la navigation des bâtiments.
A bord de la frégate Guépratte de type La Fayette, elle est le premier adjoint du chef de quart qui supervise la navigation. Toujours sur la passerelle, les yeux rivés sur les flôts ou sur les instruments de navigation, elle est sans cesse dans l'action, mais dans un travail d'équipe incessant.
A bord de la frégate Guépratte de type La Fayette, elle est le premier adjoint du chef de quart qui supervise la navigation. Toujours sur la passerelle, les yeux rivés sur les flôts ou sur les instruments de navigation, elle est sans cesse dans l'action, mais dans un travail d'équipe incessant.
La Marine offre aussi des postes à terre
Contrairement à ce qu'on peut penser, la Marine nationale propose aussi des postes à terre et tous les marins ne naviguent pas. Les techniciens sémaphoristes par exemple surveillent le trafic maritime depuis les côtes. Les contrôleurs aériens et les météorologistes peuvent être embarqués ou à terre.
D'autre part la Marine nationale proposent depuis septembre 2019, des contrats spécifiques appelés "quartiers-maîtres de la flotte" garantissant aux jeunes une première affectation sur une base militaire proche de chez eux. Des postes précis sont ainsi proposés sur les bases de la presqu’île de Crozon et de Landivisiau, la base d’aéronautique navale (BAN) d’Hyères ou la base navale de Cherbourg. À la fin de ce premier contrat, un renouvellement est possible, mais le marin doit alors accepte la mobilité géographique.
Contrairement à ce qu'on peut penser, la Marine nationale propose aussi des postes à terre et tous les marins ne naviguent pas. Les techniciens sémaphoristes par exemple surveillent le trafic maritime depuis les côtes. Les contrôleurs aériens et les météorologistes peuvent être embarqués ou à terre.
D'autre part la Marine nationale proposent depuis septembre 2019, des contrats spécifiques appelés "quartiers-maîtres de la flotte" garantissant aux jeunes une première affectation sur une base militaire proche de chez eux. Des postes précis sont ainsi proposés sur les bases de la presqu’île de Crozon et de Landivisiau, la base d’aéronautique navale (BAN) d’Hyères ou la base navale de Cherbourg. À la fin de ce premier contrat, un renouvellement est possible, mais le marin doit alors accepte la mobilité géographique.
Comment se faire recruter ?
La Marine nationale a un très beau site (www.etremarin.fr) qui présente toute la procédure de recrutement. On peut aussi y découvrir de façon détaillée les 50 métiers et les diverses écoles et filières de formation : Ecole des mousses, Ecole de matelors, Ecole de maistrance, Ecole Navale...
Elle a aussi des partenariats avec certains lycées professionnels qui donnent une orientation maritime à certains bacs pro (par exemple les bac pro MELEEC, MEI, SEN, AERO...). On parle alors de "bac pro marine".
La première étape si l'on est intéressé est toujours de rencontrer un conseiller dans un centre de recrutement (voir adresses sur le site etremarin.fr). Il faut ensuite préciser sa motivation pour un métier, puis passer des tests (médicaux, psycho-technique, sport, anglais) pour être admis en formation ou en emploi.
Elle a aussi des partenariats avec certains lycées professionnels qui donnent une orientation maritime à certains bacs pro (par exemple les bac pro MELEEC, MEI, SEN, AERO...). On parle alors de "bac pro marine".
La première étape si l'on est intéressé est toujours de rencontrer un conseiller dans un centre de recrutement (voir adresses sur le site etremarin.fr). Il faut ensuite préciser sa motivation pour un métier, puis passer des tests (médicaux, psycho-technique, sport, anglais) pour être admis en formation ou en emploi.