Sa soirée et sa nuit du 31 décembre, Pascale la passe chaque année sur les Champs Elysées. Pas dans une boîte ou un restau, mais dans un poste de secours de la Croix Rouge. "Nous sommes sous une grande tente à un carrefour, raconte-t-elle. Pour nous secouristes, c'est un très gros dispositif. Des ambulances sont postées à côté et nous ramènent tous ceux dont il faut s'occuper : les victimes de bagarres, de malaise, d'agression, ceux qui ont trop bu ou qui vont mal"...
Drôle de fête, non ? "C'est vrai qu'on choisit de ne pas faire la fête ce soir-là, reconnaît-elle. Mais entre nous secouristes, l'ambiance est très sympa. On fait beaucoup d'interventions, on se sent utile, c'est passionnant et très riche sur le plan humain."
Drôle de fête, non ? "C'est vrai qu'on choisit de ne pas faire la fête ce soir-là, reconnaît-elle. Mais entre nous secouristes, l'ambiance est très sympa. On fait beaucoup d'interventions, on se sent utile, c'est passionnant et très riche sur le plan humain."
''Les gens que l'on secourt se confient et cela m'a énormément apporté''
Un poste de secours de la Croix Rouge
Pour le 14 juillet, même type d'opération pour la Croix Rouge dans chaque grande ville. "Nous participons à tous les grands événements locaux : concerts, manifs, fête de la musique... Quand on intervient, il faut faire des petits soins, mais surtout réconforter les gens car ils se confient et on parle beaucoup.
Personnellement, cela m'a énormément apporté : c'est touchant de voir les gens en difficulté. Et puis la Croix Rouge m'a permis de rencontrer beaucoup de monde, dans le 14ème arrondissement (parisien), on forme une vraie famille !"
Personnellement, cela m'a énormément apporté : c'est touchant de voir les gens en difficulté. Et puis la Croix Rouge m'a permis de rencontrer beaucoup de monde, dans le 14ème arrondissement (parisien), on forme une vraie famille !"
''Les gardes chez les pompiers, c'est une expérience géniale''
Véhicule d'un groupe de secouristes de la Croix Rouge
Rien de tel pour pimenter une vie d'étudiante. "Au départ, je cherchais une activité en plus de mes études. Je ne faisais rien de mes week-ends. Alors une copine m'a parlé de la Croix Rouge et comme je voulais passer mon Attestation de formation pour les premiers secours (AFPS), ça m'a tenté"...
Pascale était loin de se douter qu'elle allait mordre au secourisme au point d'enchaîner les formations : après le PSC1 (ancien AFPS), le PSE de niveau 1, puis de niveau 2 "le même diplôme que celui que passent les pompiers". Puis une dernière formation pour devenir monitrice : "J'ai eu envie d'enseigner à mon tour... Ce sont des formations passionnantes, on apprend à faire un massage cardiaque, à immobiliser un blessé"...
Pascale était loin de se douter qu'elle allait mordre au secourisme au point d'enchaîner les formations : après le PSC1 (ancien AFPS), le PSE de niveau 1, puis de niveau 2 "le même diplôme que celui que passent les pompiers". Puis une dernière formation pour devenir monitrice : "J'ai eu envie d'enseigner à mon tour... Ce sont des formations passionnantes, on apprend à faire un massage cardiaque, à immobiliser un blessé"...
"En plus des manifestations, nous faisons partie des réseaux de secours. Nous servons de renfort et faisons des gardes chez les pompiers. C'est une expérience géniale : on voit l'envers du décor des urgences. Nous avons notre propre camion et faisons le même type d'intervention que les pompiers à part les feux. Et là, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Un malaise, un défenestré, une agression, un accouchement... Il faut situer très vite le niveau d'urgence et éventuellement appeler le SAMU."
En service civil volontaire
Pascale (à gauche) avec son équipe de secouristes
Pascale aime tellement qu'elle a décidé d'aller encore plus loin. En 2008-2009, elle effectue un service civil volontaire au siège de la Croix Rouge parisienne. "Je fais de l'assistanat, je rafraichis le site Internet, je participe à l'animation du réseau. J'interviens aussi en province. J'ai un statut de volontaire durant un an : j'ai une couverture sociale, et une indemnité mensuelle de 630 euros".
Une expérience à mi-chemin entre bénévolat et vie professionnelle qui satisfait pleinement la jeune femme. Après 4 ans d'anglais et un an d'info-com à la fac, Pascale ne savait pas trop comment s'orienter. Sans savoir encore ce qu'elle fera ensuite, il est clair que son volontariat à la Croix Rouge et toute son expérience de secouriste sont aujourd'hui un point fort de sa vie. En voulant secourir les autres, elle se découvre peu à peu elle-même...
Pour en savoir plus : Le site de la Croix Rouge française
Notre article sur le bénévolat
Une expérience à mi-chemin entre bénévolat et vie professionnelle qui satisfait pleinement la jeune femme. Après 4 ans d'anglais et un an d'info-com à la fac, Pascale ne savait pas trop comment s'orienter. Sans savoir encore ce qu'elle fera ensuite, il est clair que son volontariat à la Croix Rouge et toute son expérience de secouriste sont aujourd'hui un point fort de sa vie. En voulant secourir les autres, elle se découvre peu à peu elle-même...
Pour en savoir plus : Le site de la Croix Rouge française
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