Faire un BUT, un BTS ou une prépa ? Entrer en L1 à la fac de gestion ou faire un bachelor en école de commerce ? Un bon critère de choix est de vous demander si vous préférez vous lancer d'emblée dans des études longues, jusqu'à un bac+5, ou si vous préférez commencer par des études plus courtes, en BTS en BUT ou bachelor par exemple.
Non seulement les études courtes vous donnent plus vite un "ticket d'entrée" sur le marché du travail, mais elles sont aussi plus professionnalisantes, moins théoriques et moins scolaires.
Non seulement les études courtes vous donnent plus vite un "ticket d'entrée" sur le marché du travail, mais elles sont aussi plus professionnalisantes, moins théoriques et moins scolaires.
Quel bac préparez-vous ?
C'est l'un des premiers éléments à prendre en compte.
Après un bac professionnel, vous n'avez pas vraiment le choix car votre formation ne vous a pas préparé aux études longues. Ainsi, seulement 4,6% des bacheliers pros réussissent une licence à l'université !
Le bac pro a d'ailleurs été créé pour permettre l'entrée dans la vie active ce que font 70% des bacheliers. Si vous faites partie des 30% qui veulent poursuivre leurs études, choisissez donc un cursus d'études courtes (de 1 à 2 ans) : par exemple un BTS (bac + 2) que vous pouvez préparer en statut scolaire ou en alternance, de préférence dans la même spécialité que votre bac. Privilégiez le statut scolaire si vous voulez augmenter vos chances de réussir l'examen final car de nombreux bacheliers pro échouent en BTS à cause des matières générales, plus difficiles à travailler en alternance. Le taux de réussite en BTS des bac pro est de 54,5%. Le taux de réussite est inférieur à 50% en BUT où les études sont un peu plus théoriques. Soyez donc réaliste !
Il peut être moins risqué de choisir une formation complémentaire en un an : soit une mention complémentaire (MC), diplôme à préparer en apprentissage ou en statut scolaire, ou une formation complémentaires d'initiative locale (FCIL). Dans les deux cas, ces formations permettent de se spécialiser dans un métier du domaine de son bac. Les FCIL sont des formations mises en place dans les régions pour répondre aux besoins des entreprises (voir au CIO ou à la Mission locale).
- Après un bac technologique (STI2D, STL, STG...), la poursuite d'études est vivement conseillée, mais plutôt en filières courtes, où les chances de réussite sont plus élevées. A partir de 2014, des quotas de places sont d'ailleurs réservés aux bacs technos en DUT et BTS. Privilégiez ce type d'orientation pour assurer votre réussite, quitte à poursuivre vos études par la suite.
Vous pouvez aussi faire des études en écoles spécialisées (commerce, vente, carrières para-médicales, sociales...) de préférence dans le domaine de votre bac.
Cependant la voie des études longues ne vous est pas fermée : vous pouvez entrer sur concours en écoles d'ingénieurs ou de commerce postbac dans les filières qui vous sont réservées, ou entrer en classes préparatoires aux grandes écoles, là encore dans des classes réservées aux bacheliers technos. Ces orientations sont bien adaptées à ceux qui ont de bons dossiers et un projet professionnel adapté.
- Après un bac général, vous pouvez vous inscrire dans des formations courtes ou longues. Ce serait une erreur de penser que vous devez systématiquement aller en études longues (par exemple à la fac) et que les BTS ou DUT ne sont pas pour vous, même s'ils doivent désormais réserver plus de places aux bacs technos et pros.
Il faut tenir compte de votre profil et de votre projet. Vous n'êtes pas scolaire ? Vous avez envie de faire vite des stages et de rencontrer des professionnels ? Le passage par un BTS ou un DUT, ou encore par une formation par alternance peut être préférable. Si à l'inverse vous aimez le travail intellectuel et avez un bon dossier, vous pouvez viser d'emblée un bac+5, via l'université ou les grandes écoles.
Après un bac professionnel, vous n'avez pas vraiment le choix car votre formation ne vous a pas préparé aux études longues. Ainsi, seulement 4,6% des bacheliers pros réussissent une licence à l'université !
Le bac pro a d'ailleurs été créé pour permettre l'entrée dans la vie active ce que font 70% des bacheliers. Si vous faites partie des 30% qui veulent poursuivre leurs études, choisissez donc un cursus d'études courtes (de 1 à 2 ans) : par exemple un BTS (bac + 2) que vous pouvez préparer en statut scolaire ou en alternance, de préférence dans la même spécialité que votre bac. Privilégiez le statut scolaire si vous voulez augmenter vos chances de réussir l'examen final car de nombreux bacheliers pro échouent en BTS à cause des matières générales, plus difficiles à travailler en alternance. Le taux de réussite en BTS des bac pro est de 54,5%. Le taux de réussite est inférieur à 50% en BUT où les études sont un peu plus théoriques. Soyez donc réaliste !
Il peut être moins risqué de choisir une formation complémentaire en un an : soit une mention complémentaire (MC), diplôme à préparer en apprentissage ou en statut scolaire, ou une formation complémentaires d'initiative locale (FCIL). Dans les deux cas, ces formations permettent de se spécialiser dans un métier du domaine de son bac. Les FCIL sont des formations mises en place dans les régions pour répondre aux besoins des entreprises (voir au CIO ou à la Mission locale).
- Après un bac technologique (STI2D, STL, STG...), la poursuite d'études est vivement conseillée, mais plutôt en filières courtes, où les chances de réussite sont plus élevées. A partir de 2014, des quotas de places sont d'ailleurs réservés aux bacs technos en DUT et BTS. Privilégiez ce type d'orientation pour assurer votre réussite, quitte à poursuivre vos études par la suite.
Vous pouvez aussi faire des études en écoles spécialisées (commerce, vente, carrières para-médicales, sociales...) de préférence dans le domaine de votre bac.
Cependant la voie des études longues ne vous est pas fermée : vous pouvez entrer sur concours en écoles d'ingénieurs ou de commerce postbac dans les filières qui vous sont réservées, ou entrer en classes préparatoires aux grandes écoles, là encore dans des classes réservées aux bacheliers technos. Ces orientations sont bien adaptées à ceux qui ont de bons dossiers et un projet professionnel adapté.
- Après un bac général, vous pouvez vous inscrire dans des formations courtes ou longues. Ce serait une erreur de penser que vous devez systématiquement aller en études longues (par exemple à la fac) et que les BTS ou DUT ne sont pas pour vous, même s'ils doivent désormais réserver plus de places aux bacs technos et pros.
Il faut tenir compte de votre profil et de votre projet. Vous n'êtes pas scolaire ? Vous avez envie de faire vite des stages et de rencontrer des professionnels ? Le passage par un BTS ou un DUT, ou encore par une formation par alternance peut être préférable. Si à l'inverse vous aimez le travail intellectuel et avez un bon dossier, vous pouvez viser d'emblée un bac+5, via l'université ou les grandes écoles.
Les BTS et les DUT : prêts pour un bac + 2 ?
Les BTS et les DUT sont des diplômes qui vous permettent de rentrer directement sur le marché du travail deux ans après le bac. Ils sont très appréciés des entreprises françaises. Pour quels types d'emploi ? Des postes de "techniciens supérieurs" dans l'industrie, les services, d'agent de maîtrise, ou de cadres moyens dans des PME. Vous pouvez évoluer ensuite dans l'entreprise soit par promotion interne, soit en suivant des formations complémentaires.
Les BTS et les DUT sont des formations professionnalisantes qui alternent les cours théoriques et les stages en entreprises. Plusieurs matières concernent directement le secteur professionnel choisi (techniques de vente, marketing, génie civil, etc.) et sont enseignées par des professionnels. Les étudiants sont bien encadrés : la présence en cours est obligatoire (contrairement à la fac), il y a un contrôle continu des notes (même s'il y a un examen final en BTS), des dossiers et devoirs à rendre. C'est cet encadrement qui permet à des étudiants peu autonomes ou (et qui ont du mal à travailler personnellement régulièrement) de réussir.
Après un BTS et surtout après un DUT, on peut néanmoins poursuivre des études, surtout depuis l'alignement du système français sur le cadre européen LMD (qui reconnaît les diplômes de niveau bac + 3, bac + 5, bac + 7) : la poursuite la plus fréquente se fait en licence professionnelle en un an, mais on peut aussi rentrer en université en licence classique (L3), ou entrer en école de commerce ou d'ingénieur en admission parallèle.
Une classe préparatoire appelée ATS permet en un an de se préparer à certains concours après un BTS ou un DUT si la marche est trop haute à franchir pour réussir les concours d'entrée aux "grandes écoles" d'ingénieurs ou de commerce.
Les BTS et les DUT sont des formations professionnalisantes qui alternent les cours théoriques et les stages en entreprises. Plusieurs matières concernent directement le secteur professionnel choisi (techniques de vente, marketing, génie civil, etc.) et sont enseignées par des professionnels. Les étudiants sont bien encadrés : la présence en cours est obligatoire (contrairement à la fac), il y a un contrôle continu des notes (même s'il y a un examen final en BTS), des dossiers et devoirs à rendre. C'est cet encadrement qui permet à des étudiants peu autonomes ou (et qui ont du mal à travailler personnellement régulièrement) de réussir.
Après un BTS et surtout après un DUT, on peut néanmoins poursuivre des études, surtout depuis l'alignement du système français sur le cadre européen LMD (qui reconnaît les diplômes de niveau bac + 3, bac + 5, bac + 7) : la poursuite la plus fréquente se fait en licence professionnelle en un an, mais on peut aussi rentrer en université en licence classique (L3), ou entrer en école de commerce ou d'ingénieur en admission parallèle.
Une classe préparatoire appelée ATS permet en un an de se préparer à certains concours après un BTS ou un DUT si la marche est trop haute à franchir pour réussir les concours d'entrée aux "grandes écoles" d'ingénieurs ou de commerce.
BTS ou DUT : quelles différences ?
Un amphi d'IUT à Paris
Les BTS se préparent dans des lycées, publics ou privés, éventuellement dans des écoles privées (attention aux frais de scolarité). Les étudiants retrouvent donc des lieux qu'ils connaissent bien. Pas de risque d'être perdu ! En BTS, on est en général une trentaine par classe.
Au contraire, les DUT, "diplômes universitaires de technologie" sont dispensés par des IUT, Instituts universitaires de technologie qui dépendent d'une université. Cela dit les IUT ne sont pas perdus sur de grands campus mais ont leurs locaux à part : salle de classe, mais aussi petits amphithéatres, labos, resto u... Il peut y avoir jusqu'à 200 étudiants dans une promo, même si les étudiants sont répartis en groupes pour les TP. A vous de voir donc ce qui est mieux pour vous : garder la structure sécurisante du lycée, ou découvrir l'IUT (bien moins impersonnel que la fac cependant).
Côté évaluation, les BTS ont un examen final au bout des deux ans qui exige de grosses révisions et un passage d'épreuves, alors que les DUT s'obtiennent uniquement par un système de contrôle continu : il faut obtenir 10/20 de moyenne à chaque semestre pour pouvoir passer dans l'année supérieure.
Mais la différence la plus importante tient au contenu des études : les DUT sont des diplômes qui laissent une plus grande place aux approches théoriques que les BTS. On accepte d'ailleurs beaucoup plus de bacheliers généraux en DUT qu'en BTS. Si vous venez d'un bac techno (à plus forte raison un bac pro), vous aurez peut-être plus de difficultés en DUT, mais ceci est à nuancer selon les spécialités. D'autre part les BTS sont plus pointus, plus proches d'un métier ou d'une famille de métier, alors que les DUT couvrent davantage un secteur professionnel. Il y a d'ailleurs beaucoup plus de BTS que de DUT.
Au contraire, les DUT, "diplômes universitaires de technologie" sont dispensés par des IUT, Instituts universitaires de technologie qui dépendent d'une université. Cela dit les IUT ne sont pas perdus sur de grands campus mais ont leurs locaux à part : salle de classe, mais aussi petits amphithéatres, labos, resto u... Il peut y avoir jusqu'à 200 étudiants dans une promo, même si les étudiants sont répartis en groupes pour les TP. A vous de voir donc ce qui est mieux pour vous : garder la structure sécurisante du lycée, ou découvrir l'IUT (bien moins impersonnel que la fac cependant).
Côté évaluation, les BTS ont un examen final au bout des deux ans qui exige de grosses révisions et un passage d'épreuves, alors que les DUT s'obtiennent uniquement par un système de contrôle continu : il faut obtenir 10/20 de moyenne à chaque semestre pour pouvoir passer dans l'année supérieure.
Mais la différence la plus importante tient au contenu des études : les DUT sont des diplômes qui laissent une plus grande place aux approches théoriques que les BTS. On accepte d'ailleurs beaucoup plus de bacheliers généraux en DUT qu'en BTS. Si vous venez d'un bac techno (à plus forte raison un bac pro), vous aurez peut-être plus de difficultés en DUT, mais ceci est à nuancer selon les spécialités. D'autre part les BTS sont plus pointus, plus proches d'un métier ou d'une famille de métier, alors que les DUT couvrent davantage un secteur professionnel. Il y a d'ailleurs beaucoup plus de BTS que de DUT.
Le bachelor : une formation intermédiaire en trois ans
De plus en plus d'écoles proposent actuellement un diplôme intermédiaire appelé bachelor, que l'on obtient en trois ans après le bac : des écoles de commerce, de communication, d'informatique...
Ces formations comportent des stages, des rencontres avec des professionnels, souvent un séjour à l'étranger, elles sont professionnalisantes et préparent bien à une entrée en entreprise sur des postes de cadres moyens.
Le bachelor peut donc être une bonne solution si l'on n'obtient pas de place en BTS ou DUT, ou qu'on veut bénéficier du réseau et de l'encadrement d'une école. Certains bacheliers tentent aussi sans succès une entrée en école de commerce postbac en cinq ans, et apprécient d'avoir une autre option dans le même type d'école.
Seuls points faibles du bachelor : le coût des écoles, et la non reconnaissance du diplôme par l'Etat. Le bachelor n'est pas l'équivalent d'une "licence" universitaire et ne vous permet pas systématiquement de poursuivre vos études en master. Privilégiez un bachelor "visé par l'Etat" plus ouvert à des poursuites d'études.
Ces formations comportent des stages, des rencontres avec des professionnels, souvent un séjour à l'étranger, elles sont professionnalisantes et préparent bien à une entrée en entreprise sur des postes de cadres moyens.
Le bachelor peut donc être une bonne solution si l'on n'obtient pas de place en BTS ou DUT, ou qu'on veut bénéficier du réseau et de l'encadrement d'une école. Certains bacheliers tentent aussi sans succès une entrée en école de commerce postbac en cinq ans, et apprécient d'avoir une autre option dans le même type d'école.
Seuls points faibles du bachelor : le coût des écoles, et la non reconnaissance du diplôme par l'Etat. Le bachelor n'est pas l'équivalent d'une "licence" universitaire et ne vous permet pas systématiquement de poursuivre vos études en master. Privilégiez un bachelor "visé par l'Etat" plus ouvert à des poursuites d'études.
Etudes longues (bac + 5) : ce qu'il faut savoir
On parle d'études longues pour :
- des études en fac (sciences, histoires, lettres, sciences humaines...) : le premier niveau de diplôme est la licence générale (L) qu'on obtient en trois ans après le bac, puis le master (bac + 5), et éventuellement pour certains, le doctorat (bac +8).
La licence générale ne permet pas l'entrée directe sur le marché du travail car elle est peu professionnalisante (contrairement à la licence professionnelle). Elle permet de passer un concours (par exemple pour être professeur des écoles, avocat, magistrat, fonctionnaire.), ou de poursuivre en master pour se spécialiser, ou de tenter une entrée en grande école par admission parallèle... Les études sont donc finalement très longues.
- des études en écoles d'ingénieurs ou de commerce (grandes écoles) : il faut en général faire deux ans de classes préparatoires puis trois ans d'école, ou bien cinq ans après le bac (les deux ans de prépa sont alors intégrés). Là aussi comptez cinq ans voire six après le bac, mais l'avantage est que l'on a en général un diplôme bien coté qui permet normalement de décrocher un premier emploi de cadre.
- Certaines écoles spécialisées (infirmières, kiné, éducateur spécialisé...) peuvent être intégrées après le bac, souvent après une année de préparation à un concours. Comptez en moyenne 4 ans d'études qui vous donnent en général une formation professionnelle pointue et un ticket d'entrée sur le marché du travail à condition d'avoir choisi la bonne filière : pas de problème dans le secteur santé, et social, mais attention aux filière artistiques, et aux écoles de journalisme et de communication (peu de débouchés).
- des études en fac (sciences, histoires, lettres, sciences humaines...) : le premier niveau de diplôme est la licence générale (L) qu'on obtient en trois ans après le bac, puis le master (bac + 5), et éventuellement pour certains, le doctorat (bac +8).
La licence générale ne permet pas l'entrée directe sur le marché du travail car elle est peu professionnalisante (contrairement à la licence professionnelle). Elle permet de passer un concours (par exemple pour être professeur des écoles, avocat, magistrat, fonctionnaire.), ou de poursuivre en master pour se spécialiser, ou de tenter une entrée en grande école par admission parallèle... Les études sont donc finalement très longues.
- des études en écoles d'ingénieurs ou de commerce (grandes écoles) : il faut en général faire deux ans de classes préparatoires puis trois ans d'école, ou bien cinq ans après le bac (les deux ans de prépa sont alors intégrés). Là aussi comptez cinq ans voire six après le bac, mais l'avantage est que l'on a en général un diplôme bien coté qui permet normalement de décrocher un premier emploi de cadre.
- Certaines écoles spécialisées (infirmières, kiné, éducateur spécialisé...) peuvent être intégrées après le bac, souvent après une année de préparation à un concours. Comptez en moyenne 4 ans d'études qui vous donnent en général une formation professionnelle pointue et un ticket d'entrée sur le marché du travail à condition d'avoir choisi la bonne filière : pas de problème dans le secteur santé, et social, mais attention aux filière artistiques, et aux écoles de journalisme et de communication (peu de débouchés).
Les dangers des études longues
- En fac, les étudiants sont peu encadrés. L'assistance au cours n'est pas obligatoire (seuls les travaux dirigés sont contrôlés). Les promotions peuvent être nombreuses (jusqu'à 1000 étudiants dans certaines facs en première année). Et les cours peuvent être d'un haut niveau théorique. Le risque majeur est donc l'échec surtout en première ou deuxième année : par manque de travail personnel, difficulté à travailler ses cours régulièrement, à atteindre le niveau théorique exigé, à réussir des examens difficiles auxquels on a du mal à bien se préparer seul, etc. Un autre risque est de se décourager faute de voir sur quoi peuvent déboucher les études.
- En cursus "grande école" (classe prépa, et écoles), le danger est là encore l'échec. Cependant le risque est surtout de se décourager au début dans la première ou deuxième année préparatoire lorsque l'on n'arrive pas à suivre le niveau soutenu des études (risque d'abandon). Des équivalences sont cependant en train de se mettre en place pour permettre un passage en université ou en IUT après un ou deux ans de classes prépa.
Après réussite dans une école d'ingénieur ou de commerce, le risque d'échouer est moins grand, les étudiants sont bien encadrés et bénéficient d'une ambiance d'école motivante avec la possibilité de faire des stages en France et à l'étranger, de monter des projets, d'être aidés par des tuteurs, des anciens élèves, etc.
- En école spécialisée, le risque est sans doute de ne pas aimer le métier choisi : en cas d'abandon, on n'a pas forcément les équivalences pour basculer au même niveau sur une autre formation. Attention à ne pas se retrouver finalement sans rien sur le marché du travail.
- En cursus "grande école" (classe prépa, et écoles), le danger est là encore l'échec. Cependant le risque est surtout de se décourager au début dans la première ou deuxième année préparatoire lorsque l'on n'arrive pas à suivre le niveau soutenu des études (risque d'abandon). Des équivalences sont cependant en train de se mettre en place pour permettre un passage en université ou en IUT après un ou deux ans de classes prépa.
Après réussite dans une école d'ingénieur ou de commerce, le risque d'échouer est moins grand, les étudiants sont bien encadrés et bénéficient d'une ambiance d'école motivante avec la possibilité de faire des stages en France et à l'étranger, de monter des projets, d'être aidés par des tuteurs, des anciens élèves, etc.
- En école spécialisée, le risque est sans doute de ne pas aimer le métier choisi : en cas d'abandon, on n'a pas forcément les équivalences pour basculer au même niveau sur une autre formation. Attention à ne pas se retrouver finalement sans rien sur le marché du travail.
Les questions à se poser pour choisir
- Quel est mon "profil d'étudiant " ? Est-ce que j'aime faire des études, apprendre des cours, réviser des examens ? Est-c e que je suis capable de produire beaucoup de travail personnel sans y être forcé ou sans être encadré de près ?
- Est-ce que je suis d'un naturel consciencieux, autonome, soucieux de satisfaire mes professeurs, d'approfondir mes connaissances ?
- Est-ce que je suis passionné ou intéressé par une discipline au point de souhaiter l'étudier durant trois, quatre ou cinq ans, et éventuellement de l'enseigner ou de poursuivre à haut niveau dans la recherche ?
Si vous répondez oui à toutes ces questions, vous avez sans doute un bon profil pour envisager des études longues, notamment en fac, avec de bonnes chances de réussite. Essayez toutefois de réfléchir à un projet professionnel : des études oui, mais pour quel métier ? Sinon, envisagez autre chose que la fac : un BTS, une école spécialisée...
- Quelle est ma situation personnelle ? Ai-je une famille qui peut me payer mes études ou dois-je envisager d'être rapidement autonome ? Ai-je déjà pris du retard dans mes études ou suis-je à l'heure ou même en avance ? Ai-je connu des échecs ou plutôt des réussites ? Est-ce que je souhaite être rapidement autonome pour pouvoir quitter mes parents, gagner ma vie ?
Des études courtes vous permettront d'entrer plus vite sur le marché du travail et d'arriver plus vite à l'autonomie, de même si vous avez déjà du retard et devez vous "dépêcher" de finir vos études. Si vous êtes plus jeune au contraire et avez besoin de temps pour mûrir au plan personnel et professionnel, vous pouvez envisager des études plus longues.
- Qu'est-ce qui me motive ? Ai-je envie d'apprendre rapidement un métier, de découvrir la vie professionnelle et de quitter le cadre scolaire ? Ai-je plutôt envie de continuer à étudier pendant plusieurs années pour étancher ma soif d'apprendre ? Ai-je le projet d'entrer sur le marché du travail avec un poste de cadre et un salaire élevé ou est-ce que j'aimerais mieux entrer plus vite à niveau inférieur ?
Ces questions sont fondamentales : prenez la peine de vous les poser toutes. Sachez aussi qu'il n'y pas pas de réponse unique ! Si vous souhaitez rentrer vite dans la vie professionnelle, vous pouvez bien sûr faire un BTS, mais vous pouvez aussi faire un DUT ou une école en alternance. Certaines études longues offrent également de très nombreux stages (par exemple en médecine, où l'on étudie durant 8 ans, les étudiants passent la moitié de leur temps à l'hôpital dès la 3e année).
- Est-ce que je suis d'un naturel consciencieux, autonome, soucieux de satisfaire mes professeurs, d'approfondir mes connaissances ?
- Est-ce que je suis passionné ou intéressé par une discipline au point de souhaiter l'étudier durant trois, quatre ou cinq ans, et éventuellement de l'enseigner ou de poursuivre à haut niveau dans la recherche ?
Si vous répondez oui à toutes ces questions, vous avez sans doute un bon profil pour envisager des études longues, notamment en fac, avec de bonnes chances de réussite. Essayez toutefois de réfléchir à un projet professionnel : des études oui, mais pour quel métier ? Sinon, envisagez autre chose que la fac : un BTS, une école spécialisée...
- Quelle est ma situation personnelle ? Ai-je une famille qui peut me payer mes études ou dois-je envisager d'être rapidement autonome ? Ai-je déjà pris du retard dans mes études ou suis-je à l'heure ou même en avance ? Ai-je connu des échecs ou plutôt des réussites ? Est-ce que je souhaite être rapidement autonome pour pouvoir quitter mes parents, gagner ma vie ?
Des études courtes vous permettront d'entrer plus vite sur le marché du travail et d'arriver plus vite à l'autonomie, de même si vous avez déjà du retard et devez vous "dépêcher" de finir vos études. Si vous êtes plus jeune au contraire et avez besoin de temps pour mûrir au plan personnel et professionnel, vous pouvez envisager des études plus longues.
- Qu'est-ce qui me motive ? Ai-je envie d'apprendre rapidement un métier, de découvrir la vie professionnelle et de quitter le cadre scolaire ? Ai-je plutôt envie de continuer à étudier pendant plusieurs années pour étancher ma soif d'apprendre ? Ai-je le projet d'entrer sur le marché du travail avec un poste de cadre et un salaire élevé ou est-ce que j'aimerais mieux entrer plus vite à niveau inférieur ?
Ces questions sont fondamentales : prenez la peine de vous les poser toutes. Sachez aussi qu'il n'y pas pas de réponse unique ! Si vous souhaitez rentrer vite dans la vie professionnelle, vous pouvez bien sûr faire un BTS, mais vous pouvez aussi faire un DUT ou une école en alternance. Certaines études longues offrent également de très nombreux stages (par exemple en médecine, où l'on étudie durant 8 ans, les étudiants passent la moitié de leur temps à l'hôpital dès la 3e année).