Image d'accueil du site objectifegalité.onisep.fr
Si filles et garçons sont bien à égalité sur les bancs du collège, si les filles sont même plus "sérieuses" et réussissent plutôt mieux que les garçons jusqu'au bac, curieusement, après le bac, mesdemoiselles se replient sur une certains nombres de carrières traditionnellement considérées comme "féminines".
Du coup, elles s'interdisent nombre de voies extrêmement porteuses comme les filières scientifiques et techniques, l'informatique, le BTP... se cantonnant souvent dans des orientations littéraires bouchées. "En plus elles choisissent des métiers mal payés !", dénonce Mercedes Erra, présidente de la grande agence Havas sur le nouveau site http://objectifegalite.onisep.fr
L'Onisep a présenté le 7 février 2013 à Orléans ce dernier-né de sa galaxie de sites sur l'orientation. Bonne idée que d'évoquer ainsi l'orientation des filles et des garçons sur un mode ludique et vivant grâce à de nombreuses vidéos de jeunes et d'adultes.
Du coup, elles s'interdisent nombre de voies extrêmement porteuses comme les filières scientifiques et techniques, l'informatique, le BTP... se cantonnant souvent dans des orientations littéraires bouchées. "En plus elles choisissent des métiers mal payés !", dénonce Mercedes Erra, présidente de la grande agence Havas sur le nouveau site http://objectifegalite.onisep.fr
L'Onisep a présenté le 7 février 2013 à Orléans ce dernier-né de sa galaxie de sites sur l'orientation. Bonne idée que d'évoquer ainsi l'orientation des filles et des garçons sur un mode ludique et vivant grâce à de nombreuses vidéos de jeunes et d'adultes.
Chasser les idées reçues
Pensez-vous qu'il y a des métiers plus féminins ? "Oui répondent sans hésiter les jeunes interrogés, avant de se reprendre et de bafouiller... Non en fait, y'a pas de raison"... La preuve que beaucoup de nos idées sur l'orientation des filles ou des garçons sont issues de préjugés sociaux : les femmes, qui ont été longtemps cantonnées à la maison n'ont été "admises" sur le marché du travail que peu à peu... L'entrée de la première fille à Polytechnique en 1972 n'a-t-elle pas été, à l'époque, saluée comme un événement extraordinaire ?
Quarante ans plus tard, cela fait bien sourire, pourtant les étudiantes restent très minoritaires dans les écoles d'ingénieurs... A contrario l'image maternelle de la femme a tendance à la désigner comme la mieux placée pour s'occuper des enfants, des vieillards, des personnes handicapés, alors que les garçons sont toujours vus comme les mieux placés pour conduire des camions, résoudre des équations, bâtir des routes et lancer des fusées dans l'espace... D'où l'intérêt des portraits de jeunes pros qui nous montrent des jeunes ingénieures épanouies et des "auxilliaires puericulteurs" à l'aise avec les enfants...
L'Onisep promet que chaque mois, des personnalités donneront sur ce site leur vision de l’égalité hommes-femmes et évoqueront leur parcours. Michèle Leduc, présidente de la Fédération française des sociétés scientifiques raconte ainsi que quand elle était lycéenne, elle n'aimait pas dire qu'elle voulait faire des sciences, "parce que c’était mal vu" !
Quarante ans plus tard, cela fait bien sourire, pourtant les étudiantes restent très minoritaires dans les écoles d'ingénieurs... A contrario l'image maternelle de la femme a tendance à la désigner comme la mieux placée pour s'occuper des enfants, des vieillards, des personnes handicapés, alors que les garçons sont toujours vus comme les mieux placés pour conduire des camions, résoudre des équations, bâtir des routes et lancer des fusées dans l'espace... D'où l'intérêt des portraits de jeunes pros qui nous montrent des jeunes ingénieures épanouies et des "auxilliaires puericulteurs" à l'aise avec les enfants...
L'Onisep promet que chaque mois, des personnalités donneront sur ce site leur vision de l’égalité hommes-femmes et évoqueront leur parcours. Michèle Leduc, présidente de la Fédération française des sociétés scientifiques raconte ainsi que quand elle était lycéenne, elle n'aimait pas dire qu'elle voulait faire des sciences, "parce que c’était mal vu" !
Trois écoles d'ingé ont lancé leur site pour les filles
La preuve que le sujet n'est pas anecdotique, les écoles d'ingénieurs elles-mêmes se rendent compte qu'il faut communiquer en direction des filles pour éviter les freins et chasser les idées fausses.
Ainsi fin 2012, trois écoles d'ingénieurs du groupe Ionis, Ipsa, Epita et Esme Sudria ont créé un site intitulé femme-ingénieure.fr En effet si Esme Sudria est une école généraliste, l'Ipsa est spécialisée dans l'aéronautique et Epita dans l'informatique, des secteurs où les filles ne se bousculent pas alors que les entreprises cherchent à établir davantage de parité dans leurs équipes.
Pour faire venir les étudiantes dans ces "écoles de mecs", les fondateurs du site se sont associés à des journalistes d'un site féminin, adoptant les codes, le look et le langage qu'elles utilisent habituellement dans leurs pages magazine. Vous y trouverez là aussi plusieurs témoignages aptes à donner un peu de chair et d'enthousiasme à des projets d'orientation souvent trop gris. Une invitation à casser les codes pour être vraiment soi-même.
Lire aussi :
Amélie, élève ingénieur à Polytechnique
Y a-t-il des métiers d'hommes et des métiers de femmes ?
Orientation des filles : pourquoi pas ingénieure ou conductrice de grue ?
Ainsi fin 2012, trois écoles d'ingénieurs du groupe Ionis, Ipsa, Epita et Esme Sudria ont créé un site intitulé femme-ingénieure.fr En effet si Esme Sudria est une école généraliste, l'Ipsa est spécialisée dans l'aéronautique et Epita dans l'informatique, des secteurs où les filles ne se bousculent pas alors que les entreprises cherchent à établir davantage de parité dans leurs équipes.
Pour faire venir les étudiantes dans ces "écoles de mecs", les fondateurs du site se sont associés à des journalistes d'un site féminin, adoptant les codes, le look et le langage qu'elles utilisent habituellement dans leurs pages magazine. Vous y trouverez là aussi plusieurs témoignages aptes à donner un peu de chair et d'enthousiasme à des projets d'orientation souvent trop gris. Une invitation à casser les codes pour être vraiment soi-même.
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