La promotion Phénix 2007
Un millier d'étudiants en Master 2 recherche (ex-DEA) de lettres, sciences humaines et sciences ont participé jeudi 9 avril au forum de recrutement organisé par neuf entreprises en partenariat avec huit universités franciliennes (Paris 1-Panthéon Sorbonne, Sorbonne Nouvelle Paris 3, Paris-Sorbonne ou Paris IV, Paris Descartes ou Paris V, Paris-Saint-Denis Diderot, Paris 12-Val-de-Marne, Paris-Est Marne-la-Vallée et Cergy Pontoise).
L'opération Phénix, organisée pour la troisième année consécutive, a pour but de permettre à de grands groupes de recruter notamment des étudiants à profil littéraire, issus de l'université, un univers qu'ils connaissent encore mal.
Les deux premières éditions en 2007 et 2008 ont permis à quelque 70 étudiants en sciences humaines d'intégrer des groupes comme Axa, Coca Cola, HSBC, L'Oréal, PricewaterhouseCoopers, Renault, Société Générale. En 2009, Danone et la Marine Nationale se sont joints au programme.
L'opération Phénix, organisée pour la troisième année consécutive, a pour but de permettre à de grands groupes de recruter notamment des étudiants à profil littéraire, issus de l'université, un univers qu'ils connaissent encore mal.
Les deux premières éditions en 2007 et 2008 ont permis à quelque 70 étudiants en sciences humaines d'intégrer des groupes comme Axa, Coca Cola, HSBC, L'Oréal, PricewaterhouseCoopers, Renault, Société Générale. En 2009, Danone et la Marine Nationale se sont joints au programme.
Opération Phénix : candidatures possibles jusqu'au 10 mai 2009
"En Grande-Bretagne ou dans les pays anglo-saxons, le recrutement d'étudiants littéraires est naturel dans toutes les entreprises, même les banques, mais ce n'est pas encore dans les moeurs en France", a déclaré à l'AFP Bernard Deforge, ancien doyen de la faculté de Caen, spécialiste de littérature grecque ancienne et initiateur du programme.
"Nous nous adressons à 5 ou 6000 jeunes -actuellement en master 2 recherche- qui n'ont pas nécessairement envie de devenir enseignant ou de faire de la recherche et peuvent faire acte de candidature jusqu'au 10 mai pour rencontrer les entreprises", a-t-il ajouté. "Nous devons changer les esprits, les littéraires ont des qualités d'analyse, de synthèse très appréciées", a-t-il dit.
Les postes proposés sont ceux de cadres en CDI : analyste conseil à la Société Générale, responsable RH chez L'Oréal, délégué commercial chez Coca-Cola entreprise... Pour postuler, les étudiants des universités partenaires en master 2 recherche doivent faire acte de candidature sur le site Internet de l'opération: www.operationphenix.fr
Ils peuvent postuler pour trois postes différents maximum. Les candidats sélectionnés sont ensuite reçus en entretien, et ceux qui sont embauchés reçoivent une formation de 350 heures d'initiation et connaissance de l'entreprise.
"Nous nous adressons à 5 ou 6000 jeunes -actuellement en master 2 recherche- qui n'ont pas nécessairement envie de devenir enseignant ou de faire de la recherche et peuvent faire acte de candidature jusqu'au 10 mai pour rencontrer les entreprises", a-t-il ajouté. "Nous devons changer les esprits, les littéraires ont des qualités d'analyse, de synthèse très appréciées", a-t-il dit.
Les postes proposés sont ceux de cadres en CDI : analyste conseil à la Société Générale, responsable RH chez L'Oréal, délégué commercial chez Coca-Cola entreprise... Pour postuler, les étudiants des universités partenaires en master 2 recherche doivent faire acte de candidature sur le site Internet de l'opération: www.operationphenix.fr
Ils peuvent postuler pour trois postes différents maximum. Les candidats sélectionnés sont ensuite reçus en entretien, et ceux qui sont embauchés reçoivent une formation de 350 heures d'initiation et connaissance de l'entreprise.
Des témoignages d'étudiants entrés en entreprises grâce à Phénix
"J’ai fait de l’histoire par passion sans jamais vouloir être enseignant, raconte Boris Thomas, qui a fait un master d'histoire contemporaine et est aujourd’hui analyste crédit PME à la Société Générale. A partir de la licence, indépendamment de mon parcours universitaire, je me suis mis à travailler en agence bancaire avec l’idée, un jour, de travailler dans une banque. Mais je ne m’imaginais pas devenir cadre avec le niveau de responsabilité correspondant, immédiatement après mon diplôme. Surtout dans le contexte de crise actuel. D’ailleurs, en janvier 2008, lorsque j’ai envoyé des CV aux banques, une seule m’a proposé un poste. C’était pour intégrer une plateforme téléphonique, un poste sans rapport avec mon bac +5. Phénix et sa formation, vraiment excellente, m’ont donc permis d’atteindre, plus vite que prévu, mon objectif professionnel."
Pauline Leroy, elle, est devenue conseillère clientèle pour les particuliers chez HSBC après un master de lettres modernes : "Après mon Master, j’ai hésité à m’inscrire dans une école de journalisme. Je ne voulais pas me lancer à nouveau dans un cursus avec des 'débouchés limités'. Quant à l’agrégation, les chances de réussite étaient minimes avec un poste pour des centaines d’inscriptions ! Au fond, j’ai toujours eu envie de connaître le monde de l’entreprise. Pour moi Phénix, c’était une sortie de secours, une opportunité incroyable pour une littéraire. Qui aurait cru que je travaillerais un jour dans une banque, moi qui suis à la base anti-chiffres."
"Phénix, c’est la chance d’avoir accès à un monde quasi inaccessible pour des universitaires qui se destinent à la recherche, estime Delphine Urbach. Hier : en master histoire de l'art et archéologie. Aujourd’hui : chef de produit chez L'Oréal. Adhérer à Phénix, témoigne-t-elle, ce n’est pas se trahir, au contraire, c’est la preuve que les mentalités évoluent. Une historienne de l’art qui devient chef de produit chez l’Oréal, c’est toute la magie Phénix ! Chez l’Oréal, je retrouve le concept d’art éphémère. Leur démarche artistique est proche de celle que j’ai pu observer dans la restauration d’un jardin. J’ai choisi cette entreprise car je m’y sens bien. Pour la première fois, lors d’un entretien, on s’est intéressé à ma personnalité et pas à mes diplômes.
D'autres témoignages sur le site de l'opération.
Pauline Leroy, elle, est devenue conseillère clientèle pour les particuliers chez HSBC après un master de lettres modernes : "Après mon Master, j’ai hésité à m’inscrire dans une école de journalisme. Je ne voulais pas me lancer à nouveau dans un cursus avec des 'débouchés limités'. Quant à l’agrégation, les chances de réussite étaient minimes avec un poste pour des centaines d’inscriptions ! Au fond, j’ai toujours eu envie de connaître le monde de l’entreprise. Pour moi Phénix, c’était une sortie de secours, une opportunité incroyable pour une littéraire. Qui aurait cru que je travaillerais un jour dans une banque, moi qui suis à la base anti-chiffres."
"Phénix, c’est la chance d’avoir accès à un monde quasi inaccessible pour des universitaires qui se destinent à la recherche, estime Delphine Urbach. Hier : en master histoire de l'art et archéologie. Aujourd’hui : chef de produit chez L'Oréal. Adhérer à Phénix, témoigne-t-elle, ce n’est pas se trahir, au contraire, c’est la preuve que les mentalités évoluent. Une historienne de l’art qui devient chef de produit chez l’Oréal, c’est toute la magie Phénix ! Chez l’Oréal, je retrouve le concept d’art éphémère. Leur démarche artistique est proche de celle que j’ai pu observer dans la restauration d’un jardin. J’ai choisi cette entreprise car je m’y sens bien. Pour la première fois, lors d’un entretien, on s’est intéressé à ma personnalité et pas à mes diplômes.
D'autres témoignages sur le site de l'opération.