La France accueille 300 000 étudiants internationaux, et 100 000 nouveaux arrivent chaque année. Les grandes écoles et les universités aiment à souligner la présence de ces étudiants non français et tâchent d'attirer les plus brillants d'entre eux dans les filières de recherche, gage de leur excellence.
Mais au quotidien, sont-ils bien accueillis ? "Même si 91% des anciens étudiants étrangers sont satisfaits de leur séjour sur le plan culturel, ils émettent des critiques sur leur intégration et les lourdeurs administratives", explique Aurélie André, vice-présidente du réseau Erasmus Student Network (ESN) France.
D'où l'intérêt d'un événement comme la NEM, la "Nuit des étudiants du monde" qui veut célébrer ces étudiants étrangers en France.
La première NEM a été initiée à Lyon en 2002. Dix ans plus tard, en 2012, l'événement est devenu national. Il est organisé par une vingtaine de villes universitaires, avec les CROUS et les services des relations internationales des établissements, et avec le soutien de l'Association des villes universitaires de France (AVUF) et l'Erasmus Student Network (ESN).
Mais au quotidien, sont-ils bien accueillis ? "Même si 91% des anciens étudiants étrangers sont satisfaits de leur séjour sur le plan culturel, ils émettent des critiques sur leur intégration et les lourdeurs administratives", explique Aurélie André, vice-présidente du réseau Erasmus Student Network (ESN) France.
D'où l'intérêt d'un événement comme la NEM, la "Nuit des étudiants du monde" qui veut célébrer ces étudiants étrangers en France.
La première NEM a été initiée à Lyon en 2002. Dix ans plus tard, en 2012, l'événement est devenu national. Il est organisé par une vingtaine de villes universitaires, avec les CROUS et les services des relations internationales des établissements, et avec le soutien de l'Association des villes universitaires de France (AVUF) et l'Erasmus Student Network (ESN).
En 2014, Poitiers et Tours se joignent à la NEM
Et d'année en année, la NEM prend de l'ampleur, signe d'un désir de rencontres internationales entre étudiants. "En 2012, 9 villes avaient réunis 6 500 étudiants de 50 nationalités différentes, en 2013, ils étaient 10 000 rassemblés dans 20 villes partout en France", rappelle François Rio, délégué général de l'AVUF. Et le projet pourrait même prochainement s'internationaliser.
En 2014, la Nuit des étudiants du monde a lieu sur une soirée, entre le 8 et le 23 octobre selon les villes.
Vingt villes universitaires se mobilisent pour la planète étudiante : Paris, Nantes, Reims, Lyon, Amiens, Besançon, Tourcoing, Montpellier, Toulouse, Villeurbanne, Brest, Roanne... et Tours et Poitiers, qui embarquent dans la NEM pour la première fois.
En 2014, la Nuit des étudiants du monde a lieu sur une soirée, entre le 8 et le 23 octobre selon les villes.
Vingt villes universitaires se mobilisent pour la planète étudiante : Paris, Nantes, Reims, Lyon, Amiens, Besançon, Tourcoing, Montpellier, Toulouse, Villeurbanne, Brest, Roanne... et Tours et Poitiers, qui embarquent dans la NEM pour la première fois.
Concerts, danse, rencontres festives
Que va-t-il se passer ? Dans toutes ces villes, la soirée proposée comporte des animations, concerts et nombreux événements festifs et culturels : un speed student meeting et une soirée au Musée des Beaux-Arts à Tours, des jeux, une fanfare et un spectacle musical à Nantes.
À Lyon, un village associatif sera monté pour l'occasion, Amiens organisera un concert sur la place de l'Hôtel de Ville. À Roanne, les étudiants seront invités à des dégustations culinaires sur le thème des 5 continents. Toulouse donnera la priorité à la créativité avec des improvisations de danse et des concerts groove funk et rock. Quant à Villerbanne, elle donnera l'occasion à un groupe d'étudiants de se produire sur la scène du Transbordeur à travers un grand casting.
Des événements conçus pour favoriser les rencontres entre étudiants de diverses nationalités et mettre en valeur, à travers les musiques notamment, les diverses cultures.
Enfin la capitale organisera le Paris de la culture et du divertissement dans les salons de l'Hôtel de Ville, le 23 octobre : initiation à la radio, installation d'art numérique, jeux vidéo, bar à chignon, soirée festive Move and art Danse Hip Hop...
Pour connaître la date de la NEM dans chaque ville et son programme, le mieux est de consulter la page Facebook de la NEM
ou le compteTwitter : @NEM_France
À Lyon, un village associatif sera monté pour l'occasion, Amiens organisera un concert sur la place de l'Hôtel de Ville. À Roanne, les étudiants seront invités à des dégustations culinaires sur le thème des 5 continents. Toulouse donnera la priorité à la créativité avec des improvisations de danse et des concerts groove funk et rock. Quant à Villerbanne, elle donnera l'occasion à un groupe d'étudiants de se produire sur la scène du Transbordeur à travers un grand casting.
Des événements conçus pour favoriser les rencontres entre étudiants de diverses nationalités et mettre en valeur, à travers les musiques notamment, les diverses cultures.
Enfin la capitale organisera le Paris de la culture et du divertissement dans les salons de l'Hôtel de Ville, le 23 octobre : initiation à la radio, installation d'art numérique, jeux vidéo, bar à chignon, soirée festive Move and art Danse Hip Hop...
Pour connaître la date de la NEM dans chaque ville et son programme, le mieux est de consulter la page Facebook de la NEM
ou le compteTwitter : @NEM_France
Geneviève Fioraso, marraine de la NEM 2014
La secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur Geneviève Fioraso est la marraine de la NEM 2014 "pour réaffirmer l'engagement fort du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en faveur de l'accueil des étudiants étrangers et de la mobilité internationale", dit-elle.
"Cette manifestation, rappelle-t-elle, est symbolique de notre engagement, qui s'est notamment traduit, dès l'investiture du gouvernement, par l'abrogation de la circulaire du 31 mai 2011 relative à la maîtrise de l'immigration professionnelle et celle du 12 janvier 2012 relative à l'accès au marché du travail des diplômés étrangers."
On se souvient en effet de la polémique créée en 2011 par la circulaire prise par Claude Guéant, alors ministre de l'Intérieur, qui limitait la possibilité pour des étudiants étrangers diplômés en France d'y avoir une première expérience professionnelle.
En avril 2013, le gouvernement a au contraire voulu améliorer encore les conditions d'accueil des étudiants étrangers.
"Cette manifestation, rappelle-t-elle, est symbolique de notre engagement, qui s'est notamment traduit, dès l'investiture du gouvernement, par l'abrogation de la circulaire du 31 mai 2011 relative à la maîtrise de l'immigration professionnelle et celle du 12 janvier 2012 relative à l'accès au marché du travail des diplômés étrangers."
On se souvient en effet de la polémique créée en 2011 par la circulaire prise par Claude Guéant, alors ministre de l'Intérieur, qui limitait la possibilité pour des étudiants étrangers diplômés en France d'y avoir une première expérience professionnelle.
En avril 2013, le gouvernement a au contraire voulu améliorer encore les conditions d'accueil des étudiants étrangers.
Pourquoi viennent-ils en France ?
A l'heure où l'enseignement supérieur, comme le marché du travail des jeunes diplômés s'internationalisent de plus en plus, il est clair que l'ouverture aux étudiants du monde va dans "le sens de l'histoire".
D'autant que la France est une destination plébiscitée par les étudiants du monde. Selon les chiffres 2012-2013 du ministère de l'Education, 12,1% des étudiants en France sont étrangers et privilégient les diplômes de l'enseignement supérieur à 36,5% (LMD, DUT...).
Ils choisissent principalement la France pour obtenir un diplôme reconnu à l'international et bénéficier de meilleures conditions d'enseignement (qualité des formations, réputation des établissements...).
Cela vaut bien quelque effort pour mieux vivre la rencontre. En dehors de la NEM, à Paris, la Cité internationale, résidence étudiante dédiée aux étudiants du monde, se mobilise à chaque rentrée pour aider tous les nouveaux arrivants à résoudre tous leurs problèmes administratifs et à mieux s'intégrer.
D'autant que la France est une destination plébiscitée par les étudiants du monde. Selon les chiffres 2012-2013 du ministère de l'Education, 12,1% des étudiants en France sont étrangers et privilégient les diplômes de l'enseignement supérieur à 36,5% (LMD, DUT...).
Ils choisissent principalement la France pour obtenir un diplôme reconnu à l'international et bénéficier de meilleures conditions d'enseignement (qualité des formations, réputation des établissements...).
Cela vaut bien quelque effort pour mieux vivre la rencontre. En dehors de la NEM, à Paris, la Cité internationale, résidence étudiante dédiée aux étudiants du monde, se mobilise à chaque rentrée pour aider tous les nouveaux arrivants à résoudre tous leurs problèmes administratifs et à mieux s'intégrer.