L'école des Plombiers du Numérique (EPN) de Marseille.
Après Chelles, Bordeaux, Marseille, Lyon, Chalons-en-Champagne, Romans-sur-Isère, Toulon et Bastia, une neuvième Ecole des Plombiers du numérique a ouvert ses portes le 6 juin 2019 à Brive, en Corrèze.
Une douzaine de jeunes vont s'y former en quelques mois au métier de monteur-raccordeur fibre optique et cela en partenariat avec deux recruteurs locaux. Car le secteur de la fibre optique peine à trouver des techniciens alors qu'il prévoit de 6400 recrutements en 2019 pour déployer le plan France Très haut débit.
Depuis le lancement de ces écoles en septembre 2017, 236 jeunes ont été formés et 75% d'entre eux ont trouvé à l'issue un emploi pérenne et local.
Une douzaine de jeunes vont s'y former en quelques mois au métier de monteur-raccordeur fibre optique et cela en partenariat avec deux recruteurs locaux. Car le secteur de la fibre optique peine à trouver des techniciens alors qu'il prévoit de 6400 recrutements en 2019 pour déployer le plan France Très haut débit.
Depuis le lancement de ces écoles en septembre 2017, 236 jeunes ont été formés et 75% d'entre eux ont trouvé à l'issue un emploi pérenne et local.
Des métiers manuels dans le numérique, ça existe
Autre avantage de ces métiers d'avenir : la formation ne dure que quelques mois, d'où l'idée de Florian du Boys, fondateur de l'association des Plombiers du numérique, de l'ouvrir en priorité à des jeunes sans diplôme, souvent décrocheurs ou issus des quartiers prioritaires.
D'autre part il s'agit de "métiers du geste" (plutôt manuels), ce qui rompt avec l'idée reçue que le numérique serait réservé aux adeptes du travail de bureau 100% sur ordinateur.
A Brive, comme dans les autres villes, les jeunes commencent par une remise à niveau et valident leur projet professionnel avant d'apprendre les gestes du métier sur un plateau technique adapté et de partir en stage en entreprise.
"Notre ambition est de dupliquer ce modèle inclusif partout où des métiers du geste sont en tension", dit Florian du Boys. Et nous travaillons déjà à la mise en place de nouvelles formations sur des métiers d'avenir comme ceux de technicien datacenter, ou encore technicien smart city."
Quatre nouvelles écoles des Plombiers du numérique devraient ainsi ouvrir d'ici la fin 2019.
D'autre part il s'agit de "métiers du geste" (plutôt manuels), ce qui rompt avec l'idée reçue que le numérique serait réservé aux adeptes du travail de bureau 100% sur ordinateur.
A Brive, comme dans les autres villes, les jeunes commencent par une remise à niveau et valident leur projet professionnel avant d'apprendre les gestes du métier sur un plateau technique adapté et de partir en stage en entreprise.
"Notre ambition est de dupliquer ce modèle inclusif partout où des métiers du geste sont en tension", dit Florian du Boys. Et nous travaillons déjà à la mise en place de nouvelles formations sur des métiers d'avenir comme ceux de technicien datacenter, ou encore technicien smart city."
Quatre nouvelles écoles des Plombiers du numérique devraient ainsi ouvrir d'ici la fin 2019.
Une formation de Data Analyst en 5 mois à Nantes
Autre formation à de nouveaux métiers du numérique en tension : celle que la Wild Code School de Nantes lance à la rentrée 2019 pour former en seulement 5 mois au métier de Data Analyst, particulièrement recherché dans l'Ouest.
Le Data Analyst a pour mission d’agréger et de traiter des données venant de multiples sources, d'en extraire des informations et de créer des documents pour aider l'entreprise à piloter son activité.
Pour cette première session, 15 places sont à pourvoir et pour se porter candidat aucune diplôme n'est spécialement requis du moment que l'on a "le potentiel et la motivation pour poursuivre une carrière dans le domaine de la Data", indique l'école.
Cela peut donc intéresser des bacheliers comme des candidats sans le bac passionnés d'informatique, ou même des étudiants ou des pros qui cherchent à se reconvertir.
Le Data Analyst a pour mission d’agréger et de traiter des données venant de multiples sources, d'en extraire des informations et de créer des documents pour aider l'entreprise à piloter son activité.
Pour cette première session, 15 places sont à pourvoir et pour se porter candidat aucune diplôme n'est spécialement requis du moment que l'on a "le potentiel et la motivation pour poursuivre une carrière dans le domaine de la Data", indique l'école.
Cela peut donc intéresser des bacheliers comme des candidats sans le bac passionnés d'informatique, ou même des étudiants ou des pros qui cherchent à se reconvertir.
Trois bourses pour des femmes
Déjà présente dans 13 villes de France, la Wild Code School fait partie des écoles nouvelle génération qui veulent former aux nouveaux métiers de la tech en mêlant des profils très différents : jeunes, adultes, diplômés, décrocheurs, professionnels en reconversion...
Les femmes étant moins nombreuses que les hommes à se présenter, l'école offre trois bourses d'études à trois femmes pour la formation de Data Analyst qui démarre en septembre 2019.
La formation coûte en effet 6990 euros, un montant que certains peuvent se faire financer car l'école a le label Grande Ecole du Numérique.
La formation théorique de 5 mois (700 heures) se fera en présentiel et en e-learning, avec travail sur des cas concrets et elle sera suivie de 4 mois de stage... le but étant d'aller vite vers l'emploi.
Rens. : https://wildcodeschool.fr/nantes/
Les femmes étant moins nombreuses que les hommes à se présenter, l'école offre trois bourses d'études à trois femmes pour la formation de Data Analyst qui démarre en septembre 2019.
La formation coûte en effet 6990 euros, un montant que certains peuvent se faire financer car l'école a le label Grande Ecole du Numérique.
La formation théorique de 5 mois (700 heures) se fera en présentiel et en e-learning, avec travail sur des cas concrets et elle sera suivie de 4 mois de stage... le but étant d'aller vite vers l'emploi.
Rens. : https://wildcodeschool.fr/nantes/
L'Ecole des Nouvelles compétences pour devenir développeur dans le 93
Enfin, à Saint-Denis (93), c'est l'Ecole des nouvelles compétences qui vient d'ouvrir en juin 2019. Elle s'adresse à des demandeurs d'emploi issus des quartiers prioritaire de neuf villes de Seine-Saint-Denis (qui recensent 20% de chômeurs) et leur propose de devenir développeur web.
La formation de 5 mois va utiliser la pédagogie de la Wild Code School et doit déboucher sur une certification professionnelle de niveau bac+2. Car le but est à nouveau l'insertion professionnelle.
Une fois certifiés, dix des vingt premiers étudiants auront d'ailleurs la chance d'être recrutés comme développeur web en CDI chez Oui.SNCF, partenaire du programme.
Rens. : www.sncf-developpement.fr/devenez-developpeur-web
La formation de 5 mois va utiliser la pédagogie de la Wild Code School et doit déboucher sur une certification professionnelle de niveau bac+2. Car le but est à nouveau l'insertion professionnelle.
Une fois certifiés, dix des vingt premiers étudiants auront d'ailleurs la chance d'être recrutés comme développeur web en CDI chez Oui.SNCF, partenaire du programme.
Rens. : www.sncf-developpement.fr/devenez-developpeur-web
Des métiers qui n'existaient pas il y a dix ans et qui recrutent
Ces formations, comme bien d'autres, soulignent l'ampleur des besoins de nouvelles compétences pour des métiers qui souvent n'existaient pas il y a dix ans.
Environ 50 000 embauches sont réalisées dans le numérique en France chaque année, 94% des contrats de travail sont en CDI, et on estime qu'il manque 10 000 diplômés par an pour répondre aux besoins des entreprises.
Les "millenials", c'est-à-dire les jeunes nés après l'an 2000, sont particulièrement appréciés des entreprises et ils ont désormais le choix entre différents types de filières :
- les formations classiques des métiers de l'informatique, qui recrutent des profils scientifiques et technologiques ;
- les écoles des métiers du web, plus récentes, ouvertes à tout profil (même littéraire), qui offrent des formations de niveau bac+3 à bac+5 ;
- les formations labellisées "Grande écoles du numérique", citées plus haut, qui sont plus courtes (moins de deux ans) et admettent les personnes sans diplôme.
Environ 50 000 embauches sont réalisées dans le numérique en France chaque année, 94% des contrats de travail sont en CDI, et on estime qu'il manque 10 000 diplômés par an pour répondre aux besoins des entreprises.
Les "millenials", c'est-à-dire les jeunes nés après l'an 2000, sont particulièrement appréciés des entreprises et ils ont désormais le choix entre différents types de filières :
- les formations classiques des métiers de l'informatique, qui recrutent des profils scientifiques et technologiques ;
- les écoles des métiers du web, plus récentes, ouvertes à tout profil (même littéraire), qui offrent des formations de niveau bac+3 à bac+5 ;
- les formations labellisées "Grande écoles du numérique", citées plus haut, qui sont plus courtes (moins de deux ans) et admettent les personnes sans diplôme.