This browser does not support the video element.
Le quotidien économique britannique a passé en revue 65 grandes écoles de management internationales, en étudiant notamment le taux de recrutement de leurs diplômés et leur niveau de leur rémunération.
Résultats : cinq écoles françaises de management se placent dans le top 10, et 12 figurent dans les 30 premières places. Au total, dix-sept écoles de management françaises sont représentées dans le classement du Financial Times 2010.
Cette bonne performance est le résultat d'une stratégie tout particulière pour se distinguer de la concurrence anglo-saxonne. Dans le modèle gagnant du master à la française, l'intégration dans les programmes de l'expérience professionnelle est fondamental, souligne Françoise Rey, directeur de l'ESSEC, qui entre pour la première fois dans le classement FT 2010 au 9ème rang et rappelle que L'Essec a été dès 1994 la première business school en France à ouvrir ses programmes à l'apprentissage.
Résultats : cinq écoles françaises de management se placent dans le top 10, et 12 figurent dans les 30 premières places. Au total, dix-sept écoles de management françaises sont représentées dans le classement du Financial Times 2010.
Cette bonne performance est le résultat d'une stratégie tout particulière pour se distinguer de la concurrence anglo-saxonne. Dans le modèle gagnant du master à la française, l'intégration dans les programmes de l'expérience professionnelle est fondamental, souligne Françoise Rey, directeur de l'ESSEC, qui entre pour la première fois dans le classement FT 2010 au 9ème rang et rappelle que L'Essec a été dès 1994 la première business school en France à ouvrir ses programmes à l'apprentissage.
Autre point fort : l'internationalisation
Pascal Morand, dg de l'ESCP Europe.
L'internationalisation est depuis longtemps l'autre élément fort de la stratégie des écoles françaises, comme le démontre l'ESCP Europe, ex ESCParis dont le changement de nom n'est pas qu'un coup de marketing : avec ses cinq campus dans les principaux pays européens, l'école a définitivement changé d'échelle. "C'est notre projet européen que ce classement a récompensé", explique son directeur général Pascal Morand.
"Selon une enquête récente auprès de nos étudiants, leur principale motivation pour choisir notre programme porte sur les perspectives de carrière internationale", confirme François Collin, directeur exécutif de l'alliance CEMS (2ème du classement).
Même constat du côté de Grenoble Graduate School of Business (GGSB, Groupe Grenoble EM), qui se place au 5ème rang alors qu'elle ne fait pas partie traditionnellement du peloton de tête des "cinq grandes" écoles de commerce françaises (HEC, EM Lyon, ESCPEurope, Essec, Edhec). Avec ce résultat, le diplôme devient "un atout majeur sur le marché du travail international, toujours plus compétitif et multiculturel", se félicite sa directrice Judith Bouvard.
"Selon une enquête récente auprès de nos étudiants, leur principale motivation pour choisir notre programme porte sur les perspectives de carrière internationale", confirme François Collin, directeur exécutif de l'alliance CEMS (2ème du classement).
Même constat du côté de Grenoble Graduate School of Business (GGSB, Groupe Grenoble EM), qui se place au 5ème rang alors qu'elle ne fait pas partie traditionnellement du peloton de tête des "cinq grandes" écoles de commerce françaises (HEC, EM Lyon, ESCPEurope, Essec, Edhec). Avec ce résultat, le diplôme devient "un atout majeur sur le marché du travail international, toujours plus compétitif et multiculturel", se félicite sa directrice Judith Bouvard.
Des rapprochements entre écoles de management françaises
La Grenoble business School, classée 5ème, se distingue par son internationalisation.
La recherche de la taille critique (qui permet de disposer de davantage de moyens notamment pour embaucher des enseignants internationaux) devrait donc devenir une des grandes préoccupations d'un certain nombre d'écoles françaises. On le voit avec SKEMA Business School, qui entre pour la première fois dans ce classement, un an à peine après sa naissance suite au mariage entre l'ESC de Lille et le CERAM de Nice Sophia-Antipolis.
Cette course à la masse critique pourrait-elle pousser au rapprochement avec les Instituts d'administration des entreprises (IAE) universitaires, dans le cadre des pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) ? "Une logique pertinente, mais pas universelle", répond Patrick Rousseau, directeur de l'IAE Aix - Graduate School of Management, qui revient dans le classement sur une 45ème place, après une année d'absence."Les grandes écoles ne sont pas la seule voie vers la réussite professionnelle" et le classement montre "très clairement la grande valeur du système universitaire français dans le domaine du management", plaide Patrick Rousseau. Les IAE, dotés d'excellents enseignants-chercheurs, apportent en particulier une ouverture vers la recherche et c'est sur ce terrain que des accords se dessinent déjà entre IAE et business schools. Cette dimension, qualité de la recherche, n'était pas prise en compte par le classement du Financial Times qui s'en tenait à l'analyse des masters professionnels et de leurs débouchés.
Cette course à la masse critique pourrait-elle pousser au rapprochement avec les Instituts d'administration des entreprises (IAE) universitaires, dans le cadre des pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) ? "Une logique pertinente, mais pas universelle", répond Patrick Rousseau, directeur de l'IAE Aix - Graduate School of Management, qui revient dans le classement sur une 45ème place, après une année d'absence."Les grandes écoles ne sont pas la seule voie vers la réussite professionnelle" et le classement montre "très clairement la grande valeur du système universitaire français dans le domaine du management", plaide Patrick Rousseau. Les IAE, dotés d'excellents enseignants-chercheurs, apportent en particulier une ouverture vers la recherche et c'est sur ce terrain que des accords se dessinent déjà entre IAE et business schools. Cette dimension, qualité de la recherche, n'était pas prise en compte par le classement du Financial Times qui s'en tenait à l'analyse des masters professionnels et de leurs débouchés.
Les 20 premières bussiness schools d'après le FT
1. ESCP Europe (rang 2009 : 3e)
2. Cems (1e)
3. HEC Paris (2e)
4. Université de St-Gallen, Suisse (non classée)
5. ex-aequo EM Lyon (6e) et Grenoble GSB (7e)
7. London school of economics and political sciences, Grande-Bretagne (4e)
8. IIM Ahmedabad, Inde (non classée)
9. Essec business school (non classée avec ce programme)
10. Esade business school, Espagne (non classée)
11. Rotterdam school of management, Pays-Bas (10e)
12. WHU - Otto Beisheim school of management, Allemagne (non classée)
13. Mannheim business school, Allemagne (8e)
14. ex-aequo Edhec business school (11e) et Stockholm school of economics, Suède (12e)
16. ESC Toulouse (18e)
17. City university, Cass business school, Grande-Bretagne (15e)
18. Andencia Nantes (13e)
19. IAG - Louvain school of management, Belgique (21e)
20. Solvay business school, Belgique (14e).
A lire : Les critères pour choisir votre école de commerce
2. Cems (1e)
3. HEC Paris (2e)
4. Université de St-Gallen, Suisse (non classée)
5. ex-aequo EM Lyon (6e) et Grenoble GSB (7e)
7. London school of economics and political sciences, Grande-Bretagne (4e)
8. IIM Ahmedabad, Inde (non classée)
9. Essec business school (non classée avec ce programme)
10. Esade business school, Espagne (non classée)
11. Rotterdam school of management, Pays-Bas (10e)
12. WHU - Otto Beisheim school of management, Allemagne (non classée)
13. Mannheim business school, Allemagne (8e)
14. ex-aequo Edhec business school (11e) et Stockholm school of economics, Suède (12e)
16. ESC Toulouse (18e)
17. City university, Cass business school, Grande-Bretagne (15e)
18. Andencia Nantes (13e)
19. IAG - Louvain school of management, Belgique (21e)
20. Solvay business school, Belgique (14e).
A lire : Les critères pour choisir votre école de commerce