Pour un jeune doctorant, la thèse est le couronnement d'un long travail de recherche sur un sujet novateur et très pointu. Mathieu Buonafine, lui, a fait une thèse au titre barbare : "Etude du rôle de la Neutrophil Gelatinase Associated Lipocalin dans les effets cardiovasculaires de l'activation du récepteur minéralocorticoïde" !
Vous n'avez pas envie d'aller plus loin ? Eh bien vous avez tort parce que Mathieu a remporté le premier prix du concours "Ma Thèse en 180 secondes". Le 31 mai, il a enchanté le jury composé de chercheurs, de journalistes et d'universitaires, mais aussi l'assistance profane du Palais de la Bourse.
Non seulement il est parvenu à expliquer son sujet de recherche médicale en 3 minutes, mais il l'a fait de façon vivante et magistrale. Si c'est cela la recherche, on se verrait bien devenir tous chercheurs...
Vous n'avez pas envie d'aller plus loin ? Eh bien vous avez tort parce que Mathieu a remporté le premier prix du concours "Ma Thèse en 180 secondes". Le 31 mai, il a enchanté le jury composé de chercheurs, de journalistes et d'universitaires, mais aussi l'assistance profane du Palais de la Bourse.
Non seulement il est parvenu à expliquer son sujet de recherche médicale en 3 minutes, mais il l'a fait de façon vivante et magistrale. Si c'est cela la recherche, on se verrait bien devenir tous chercheurs...
Mathieu Buonafine, 1er prix : à l'assaut des maladies cardio-vasculaires
Bertrand Cochard, un philosophe rafle le 2ème prix
Bertrand Cochard, lui, représentait le regroupement Université Côte d'Azur. Et pour une fois, ce jeune doctorant n'est pas un fort en maths, en physique ou en biologie mais un philosophe !
On peut en effet poursuivre un doctorat dans toutes les disciplines universitaires, et faire des thèses de littérature, de sociologie ou de philo. La thèse de Bertrand a pour titre : "Réification, spectacle et imagification dans la philosophie de Guy Debord"...
Et vous allez voir qu'on se sent tout de suite concerné...
On peut en effet poursuivre un doctorat dans toutes les disciplines universitaires, et faire des thèses de littérature, de sociologie ou de philo. La thèse de Bertrand a pour titre : "Réification, spectacle et imagification dans la philosophie de Guy Debord"...
Et vous allez voir qu'on se sent tout de suite concerné...
Nicolas Urruty, 3ème prix : une thèse pour réduire les pesticides dans les champs de blé
Nicolas Urruty, lui, s'est attaqué à un sujet de recherche passionnant : "Impact de la réduction des pesticides sur le rendement du blé"... Il a l'art de trouver des images et des comparaisons pour nous introduire au coeur de son sujet...
On comprend surtout combien la recherche peut être utile à la planète et à la société.
On comprend surtout combien la recherche peut être utile à la planète et à la société.
Un concours francophone dans six autres pays
Les trois chercheurs lauréats ont remporté la finale française, mais ils n'ont pas fini pour autant : le 29 septembre, ils iront en effet défendre leur université lors de la finale internationale francophone qui aura lieu à Rabat au Maroc.
Le concours "Ma Thèse en 180 secondes" (#MT180) se déroule en effet dans d'autres pays francophones : la Belgique, le Maroc, la Tunisie, le Cameroun, le Sénégal et le Québec.
C'est le Québec qui l'a organisé pour la première fois en 2012 en reprenant l'idée d'un concours australien anglophone créé en 2008 ("Three Minute Thesis").
Le concours "Ma Thèse en 180 secondes" (#MT180) se déroule en effet dans d'autres pays francophones : la Belgique, le Maroc, la Tunisie, le Cameroun, le Sénégal et le Québec.
C'est le Québec qui l'a organisé pour la première fois en 2012 en reprenant l'idée d'un concours australien anglophone créé en 2008 ("Three Minute Thesis").
Pour en savoir plus et voir les prestations des lauréats 2015 :
De jeunes chercheurs expliquent leur sujet de thèse en 180 secondes !
De jeunes chercheurs expliquent leur sujet de thèse en 180 secondes !