Les questions ont été regroupées ci-dessous par thème. Quelle que soit la formulation exacte de la question, les recruteurs vous entraînent en effet toujours sur les mêmes terrains : études, parcours, expérience, compétences, adéquation avec le poste, motivation, personnalité, etc.
Cela peut vous aider à préparer méthodiquement votre entretien, sans rien laisser au hasard et en trouvant des réponses qui montrent que vous correspondez au poste visé. "Un bon candidat doit savoir argumenter", souligne Peggy Raffy-Hideux, auteur d'un livre sur "Les premiers entretiens de recrutement" (éd. Ellipses).
Cette enseignante en expression et communication à l'IUT d'Angers organise beaucoup de simulations d'entretien pour ses étudiants. Selon elle, "avant chaque entretien, il faut préparer des arguments pour convaincre le recruteur, et des contre-arguments pour répondre à ses objections".
Ainsi armé, vous êtes pouvez aborder l'entretien en mettant toutes les chances de votre côté. Prêt(e) ?
Cela peut vous aider à préparer méthodiquement votre entretien, sans rien laisser au hasard et en trouvant des réponses qui montrent que vous correspondez au poste visé. "Un bon candidat doit savoir argumenter", souligne Peggy Raffy-Hideux, auteur d'un livre sur "Les premiers entretiens de recrutement" (éd. Ellipses).
Cette enseignante en expression et communication à l'IUT d'Angers organise beaucoup de simulations d'entretien pour ses étudiants. Selon elle, "avant chaque entretien, il faut préparer des arguments pour convaincre le recruteur, et des contre-arguments pour répondre à ses objections".
Ainsi armé, vous êtes pouvez aborder l'entretien en mettant toutes les chances de votre côté. Prêt(e) ?
Vos études, votre formation, votre parcours académique
Pourquoi avez-vous choisi ces études ? Que vous ont apporté vos études ? Parlez-moi de vos études... Qu'est-ce qui vous a le plus intéressé dans vos études ? Quelles étaient vos matières les plus fortes ? Quelle a été votre plus belle réussite dans vos études ? Avez-vous connu des difficultés dans vos études ? Etc.
Si vous êtes jeune diplômé, vous serez forcément questionné sur votre formation. Mieux vaut assumer votre choix de filière, dire pourquoi vous l'avez choisie, toujours positivement (pour la pédagogie, ou les échanges internationaux ou une spécialité, et non par hasard, par défaut ou parce que vos parents vous y ont poussé).
"Evoquer des raisons de confort comme la proximité géographique n'est pas non plus très convaincant", dit Peggy Raffy-Hideux. De votre motivation pour vos études, on jugera en effet votre motivation pour la vie professionnelle.
Soulignez plutôt pourquoi le cursus vous a plu et en quoi il vous a préparé au domaine ou au métier pour lesquels vous postulez. Evitez les banalités du style "C'est une bonne école qui m'a bien préparé", mais citez des points concrets pertinents : choix de spécialisation, projets réalisés, mémoire de fin d'études...
Insistez pour cela sur les aspects les plus professionnalisants de vos études : stages, contacts avec des pros, mais aussi missions en junior-entreprise, hackathons, challenge, ou responsabilités dans la vie associative.
"Le plus important pour les recruteurs, c'est vraiment de voir la cohérence entre le parcours du candidat, ses choix, et le profil du poste visé", explique Peggy Raffy-Hideux. Même une césure d'un an à l'étranger doit trouver du sens par rapport au projet".
Quant à vos échecs ou vos faiblesses, il n'est pas utile d'en parler... mais si cela apparaît sur le CV, alors soyez prêt.e à expliquer comment vous avez rebondi, ou compensé d'une autre façon. Préparez vos contre-arguments au cas où...
Si vous êtes jeune diplômé, vous serez forcément questionné sur votre formation. Mieux vaut assumer votre choix de filière, dire pourquoi vous l'avez choisie, toujours positivement (pour la pédagogie, ou les échanges internationaux ou une spécialité, et non par hasard, par défaut ou parce que vos parents vous y ont poussé).
"Evoquer des raisons de confort comme la proximité géographique n'est pas non plus très convaincant", dit Peggy Raffy-Hideux. De votre motivation pour vos études, on jugera en effet votre motivation pour la vie professionnelle.
Soulignez plutôt pourquoi le cursus vous a plu et en quoi il vous a préparé au domaine ou au métier pour lesquels vous postulez. Evitez les banalités du style "C'est une bonne école qui m'a bien préparé", mais citez des points concrets pertinents : choix de spécialisation, projets réalisés, mémoire de fin d'études...
Le plus important pour les recruteurs est de voir la cohérence entre votre parcours et le profil du poste
Insistez pour cela sur les aspects les plus professionnalisants de vos études : stages, contacts avec des pros, mais aussi missions en junior-entreprise, hackathons, challenge, ou responsabilités dans la vie associative.
"Le plus important pour les recruteurs, c'est vraiment de voir la cohérence entre le parcours du candidat, ses choix, et le profil du poste visé", explique Peggy Raffy-Hideux. Même une césure d'un an à l'étranger doit trouver du sens par rapport au projet".
Quant à vos échecs ou vos faiblesses, il n'est pas utile d'en parler... mais si cela apparaît sur le CV, alors soyez prêt.e à expliquer comment vous avez rebondi, ou compensé d'une autre façon. Préparez vos contre-arguments au cas où...
Peggy Raffy-Hideux.
Préparer son pitch : "c'est la clé du succès des premiers entretiens"
En plus des réponses à toutes ces questions, exercez-vous à vous présenter en 3 minutes. Dans son ouvrage sur "Les premiers entretiens de recrutement", Peggy Raffy-Hideux propose de structurer ce pitch en 6 points :
"Il s'agit de dire qui vous êtes (1), quelle est votre situation actuelle (2), et quel a été votre parcours en soulignant les 2-3 étapes qui ont orienté votre projet (3) ; ainsi, vous soulignez vos qualités et compétences (4), puis vous glissez sur vos motivations (5) et vous concluez en demandant si l'interlocuteur souhaite en savoir plus".
L'auteur a testé elle-même ce schéma en entretien et assure que c'est "la clé du succès". "Avoir préparé ce pitch vous donne une vision claire de votre parcours, et même si l'on ne vous demande pas de vous présenter, cela vous aidera à répondre à certaines questions avec aisance", assure l'enseignante en communication.
A plus forte raison si l'on vous dit : "Parlez-moi de vous...". Ou que vous n'avez que 7 minutes d'entretien lors d'un job-dating.
En plus des réponses à toutes ces questions, exercez-vous à vous présenter en 3 minutes. Dans son ouvrage sur "Les premiers entretiens de recrutement", Peggy Raffy-Hideux propose de structurer ce pitch en 6 points :
"Il s'agit de dire qui vous êtes (1), quelle est votre situation actuelle (2), et quel a été votre parcours en soulignant les 2-3 étapes qui ont orienté votre projet (3) ; ainsi, vous soulignez vos qualités et compétences (4), puis vous glissez sur vos motivations (5) et vous concluez en demandant si l'interlocuteur souhaite en savoir plus".
L'auteur a testé elle-même ce schéma en entretien et assure que c'est "la clé du succès". "Avoir préparé ce pitch vous donne une vision claire de votre parcours, et même si l'on ne vous demande pas de vous présenter, cela vous aidera à répondre à certaines questions avec aisance", assure l'enseignante en communication.
A plus forte raison si l'on vous dit : "Parlez-moi de vous...". Ou que vous n'avez que 7 minutes d'entretien lors d'un job-dating.
Votre expérience, vos stages, vos compétences pro
Parlez-moi de vos stages ? Quelle expérience professionnelle avez-vous ? Comment s'est passée votre alternance ? Quelle expérience avez-vous de la vie en entreprise ? Quelles compétences avez-vous acquises ? Pouvez-vous me citer une réalisation dont vous êtes fier(e) ?
Si vous êtes jeune diplômé(e), vous craignez souvent qu'on vous reproche votre manque d'expérience. Or le recruteur sait très bien que vous ne pouvez avoir dix ans de carrière à 22 ans ! Ne vous dévalorisez donc pas, mais évoquez plutôt positivement les expériences vécues au cours de vos études.
"Il ne faut pas partir sur ce qu'on n'a pas, mais rebondir sur ce qu'on a, renchérit Peggy Raffy-Hideux : ce peut être un stage mais aussi un projet dans lequel on a acquis des compétences transférables, ou même un job de base exercé dans le même secteur que celui pour lequel on postule".
Gardez à l'esprit que le recruteur cherche à savoir si vous avez les compétences pour le poste ou l'aptitude à les acquérir. "Les questions sont des perches qu'il vous tend pour vous permettre d'argumenter", dit l'enseignante.
Evoquez donc vos expériences pertinentes pour le poste ou le métier visés. Pour un poste commercial par exemple, soulignez les missions accomplies dans la vente. "j'ai été responsable d'un budget de X euros et j'ai obtenu tel résultat". Pour un métier technique : "J'ai travaillé sur la mise au point de ce logiciel durant trois mois". Et pour du management : "J'ai travaillé pendant mes études dans la restauration rapide et j'avais une équipe de 10 personnes à gérer". Etc.
Citez des faits précis en donnant des chiffres : les recruteurs apprécieront.
Si vous êtes jeune diplômé(e), vous craignez souvent qu'on vous reproche votre manque d'expérience. Or le recruteur sait très bien que vous ne pouvez avoir dix ans de carrière à 22 ans ! Ne vous dévalorisez donc pas, mais évoquez plutôt positivement les expériences vécues au cours de vos études.
"Il ne faut pas partir sur ce qu'on n'a pas, mais rebondir sur ce qu'on a, renchérit Peggy Raffy-Hideux : ce peut être un stage mais aussi un projet dans lequel on a acquis des compétences transférables, ou même un job de base exercé dans le même secteur que celui pour lequel on postule".
Gardez à l'esprit que le recruteur cherche à savoir si vous avez les compétences pour le poste ou l'aptitude à les acquérir. "Les questions sont des perches qu'il vous tend pour vous permettre d'argumenter", dit l'enseignante.
Evoquez donc vos expériences pertinentes pour le poste ou le métier visés. Pour un poste commercial par exemple, soulignez les missions accomplies dans la vente. "j'ai été responsable d'un budget de X euros et j'ai obtenu tel résultat". Pour un métier technique : "J'ai travaillé sur la mise au point de ce logiciel durant trois mois". Et pour du management : "J'ai travaillé pendant mes études dans la restauration rapide et j'avais une équipe de 10 personnes à gérer". Etc.
Citez des faits précis en donnant des chiffres : les recruteurs apprécieront.
Votre personnalité, votre caractère, vos qualités et défauts
Avez-vous beaucoup d'amis ? Quelles étaient vos relations avec vos camarades d'école ou de fac ? Avez-vous déjà dirigé une équipe ? Préférez-vous travailler seul ou en équipe ? Qu'est-ce qui vous motive dans la vie ? Quelles sont vos qualités ? Et vos défauts ? Que pensent vos amis de vous ? Pourquoi vous choisir vous ? Quelles sont vos valeurs ? Parlez-moi un peu de vous... Si vous étiez un animal, vous seriez quoi ?
A travers ces questions parfois étranges, le recruteur cherche à cerner votre personnalité : au-delà du diplôme et des compétences techniques, il/elle veut savoir si vous vous adapterez bien à l'ambiance de l'entreprise, si vous saurez trouver votre place dans une équipe, avoir de bonnes relations avec la hiérarchie, vos collègues, etc.
Vous avez donc intérêt à témoigner d'un relationnel facile et équilibré, et de votre facilité d'adaptation.
Quant à vos qualités et défauts, vous n'y couperez pas, même si les formulations ont tendance à varier. "Il faut absolument avoir préparé sa réponse, dit Peggy Raffy-Hideux, et je conseillerai d'évoquer une qualité ou un défaut qui vous différencient un peu des autres candidats".
Evitez par exemple de dire "je suis dynamique", ou "je suis parfois un peu perfectionniste" : les recruteurs ont entendu cela des milliers de fois (!), et ne vont pas vous croire sur parole : "Il faut absolument illustrer ce que vous dites par un exemple, une réussite, une activité précise qui prouvent ce que vous affirmez", dit Peggy Raffy-Hideux.
Et puis comme pour les autres domaines du CV, vous tâcherez aussi d'avoir des qualités intéressantes pour le poste à pourvoir. Regardez au passage si l'annonce à laquelle vous avez répondu en mentionne certaines. "Autonomie", "Rigueur", "Capacité d'innovation"... voilà des indices à ne pas négliger.
Quant à ce fameux défaut, profitez-en pour dire que c'était une faiblesse que vous avez commencé à combler à travers une expérience ou une activité : "J'avais du mal à prendre la parole en public, mais mes cours de théâtre m'ont beaucoup aidé".
A travers ces questions parfois étranges, le recruteur cherche à cerner votre personnalité : au-delà du diplôme et des compétences techniques, il/elle veut savoir si vous vous adapterez bien à l'ambiance de l'entreprise, si vous saurez trouver votre place dans une équipe, avoir de bonnes relations avec la hiérarchie, vos collègues, etc.
Vous avez donc intérêt à témoigner d'un relationnel facile et équilibré, et de votre facilité d'adaptation.
Quant à vos qualités et défauts, vous n'y couperez pas, même si les formulations ont tendance à varier. "Il faut absolument avoir préparé sa réponse, dit Peggy Raffy-Hideux, et je conseillerai d'évoquer une qualité ou un défaut qui vous différencient un peu des autres candidats".
Evitez par exemple de dire "je suis dynamique", ou "je suis parfois un peu perfectionniste" : les recruteurs ont entendu cela des milliers de fois (!), et ne vont pas vous croire sur parole : "Il faut absolument illustrer ce que vous dites par un exemple, une réussite, une activité précise qui prouvent ce que vous affirmez", dit Peggy Raffy-Hideux.
Et puis comme pour les autres domaines du CV, vous tâcherez aussi d'avoir des qualités intéressantes pour le poste à pourvoir. Regardez au passage si l'annonce à laquelle vous avez répondu en mentionne certaines. "Autonomie", "Rigueur", "Capacité d'innovation"... voilà des indices à ne pas négliger.
Quant à ce fameux défaut, profitez-en pour dire que c'était une faiblesse que vous avez commencé à combler à travers une expérience ou une activité : "J'avais du mal à prendre la parole en public, mais mes cours de théâtre m'ont beaucoup aidé".
Vos loisirs, vos engagements, vos valeurs
Comment occupez-vous vos temps libres ? Quelles étaient vos activités extra-scolaires ? Parlez-moi de vos voyages... Vous aimez le cinéma : quel est le dernier film que vous avez vu ?
Les loisirs et les engagements peuvent aussi en dire long sur votre personnalité, vos centres d'intérêt et vos valeurs. Attendez-vous donc à ce qu'on vous questionne sur la rubrique "Autres" de votre CV.
Un engagement dans une association, un sport pratiqué en compétition ou en club, un projet humanitaire peuvent par exemple souligner votre dynamisme, votre combativité ou votre altruisme. Cela vient-il renforcer votre profil de candidat ? Oui ? Non ?
Evitez donc de mentionner des activités banales ("je fais du foot") qui ne vous démarqueront pas ou sur lesquels vous n'avez rien à apporter : si vous indiquez le cinéma, il faut pouvoir parler d'un film de façon détaillée et avoir une culture cinématographique.
En revanche, si vous évoquez un engagement particulier, assurez-vous qu'il est compatible avec l'ADN de l'entreprise. Peggy Raffy-Hideux donne l'exemple d'une candidate qui avait mentionné des engagements dans l'écologie alors qu'elle postulait chez EDF : "Quand le recruteur lui a demandé son opinion sur le nucléaire, elle s'est prononcée pour une transition énergétique rapide sans se rendre compte que cela ne collait pas."
Moralité : "En entretien, il ne faut jamais baisser la garde", conseille Peggy. Vous êtes en entretien, ne l'oubliez pas, non en conversation avec des amis. Donc même si le ton est détendu et le sujet léger, restez vigilant et "pro" car que le recruteur évalue aussi votre niveau d'expression, votre gestuelle et vos capacités d'écoute.
Les loisirs et les engagements peuvent aussi en dire long sur votre personnalité, vos centres d'intérêt et vos valeurs. Attendez-vous donc à ce qu'on vous questionne sur la rubrique "Autres" de votre CV.
Un engagement dans une association, un sport pratiqué en compétition ou en club, un projet humanitaire peuvent par exemple souligner votre dynamisme, votre combativité ou votre altruisme. Cela vient-il renforcer votre profil de candidat ? Oui ? Non ?
Evitez donc de mentionner des activités banales ("je fais du foot") qui ne vous démarqueront pas ou sur lesquels vous n'avez rien à apporter : si vous indiquez le cinéma, il faut pouvoir parler d'un film de façon détaillée et avoir une culture cinématographique.
"En entretien, il ne faut jamais baisser la garde"
En revanche, si vous évoquez un engagement particulier, assurez-vous qu'il est compatible avec l'ADN de l'entreprise. Peggy Raffy-Hideux donne l'exemple d'une candidate qui avait mentionné des engagements dans l'écologie alors qu'elle postulait chez EDF : "Quand le recruteur lui a demandé son opinion sur le nucléaire, elle s'est prononcée pour une transition énergétique rapide sans se rendre compte que cela ne collait pas."
Moralité : "En entretien, il ne faut jamais baisser la garde", conseille Peggy. Vous êtes en entretien, ne l'oubliez pas, non en conversation avec des amis. Donc même si le ton est détendu et le sujet léger, restez vigilant et "pro" car que le recruteur évalue aussi votre niveau d'expression, votre gestuelle et vos capacités d'écoute.
Le poste à pouvoir, l'entreprise qui recrute, le secteur économique
Pourquoi postulez-vous pour ce poste ? Qu'est-ce qui vous a attiré dans notre annonce ? Que savez-vous de notre entreprise ? Pourquoi voulez-vous exercer ce métier ? Ce poste de ...., comment l'imaginez-vous ? Si nous vous confions ce poste, que feriez-vous en premier ? Comment vous voyez-vous dans dix ans ?
Toutes ces questions sur l'adéquation entre votre profil et le poste proposé exigent une grosse préparation. Pour répondre de façon pertinente, vous devez avoir mené une recherche approfondie sur l'entreprise (chiffre d'affaires, activité, structure des emplois, nouveaux produits, perspectives de développement) et si possible sur le poste pour lequel vous postulez (interrogez vos contacts sur LinkedIn, visitez le site de l'entreprise, renseignez-vous tous azimuts).
Vous pourrez ainsi revenir à vous et réfléchir en amont à ce qui vous motive dans cet emploi : le secteur économique, la fonction, le challenge, l'environnement de travail, les perspectives de formation... Vous êtes alors en mesure de répondre à toutes les questions ci-dessus de façon personnelle, et de témoigner d'une réelle motivation.
"Or, une enquête citée dans mon livre indique que le manque de motivation des candidats est le troisième obstacle à l'embauche", indique l'auteure des "Premiers entretiens de recrutement".
Votre connaissance de l'entreprise vous permet aussi d'être plus à l'aise pour poser à votre tour des questions et demander courtoisement des précisions sur le poste à pourvoir : "Si je comprends bien, il s'agit d'une création de poste pour renforcer l'équipe de vente sur le nouveau site ?".
Il est important en effet de profiter de l'entretien pour comprendre exactement quel est le contenu du poste proposé : tout particulièrement s'il s'agit d'un deuxième ou troisième rendez-vous avec les supérieurs hiérarchiques. Sans couper la parole de votre interlocuteur ou paraître inquisiteur, vous pouvez engager un dialogue et vous faire préciser les attentes pour le poste, les conditions (mobilité ? rythme de travail ? Evolution ? et à la fin de l'entretien, salaire ?)
Prévoyez aussi quelques "cartouches" si l'on vous demande ce que vous pourriez faire dans ce nouveau poste : Il faut montrer que vous pouvez être actif et créatif, mais toujours souple et prêt à travailler avec d'autres.
Idem pour l'expression de votre "plan de carrière" : vous pouvez évoquer des centres d'intérêt, des souhaits d'évolution qui vous plairaient, mais en restant souple sur les modalités et les échéances de façon à ne pas paraître intransigeant ou méprisant vis à vis de l'emploi pour lequel vous postulez : "J'ai vraiment envie de travailler dans l'audit pendant plusieurs années, car c'est une façon passionnante de découvrir la gestion, mais ensuite, pourquoi ne pas évoluer vers une responsabilité financière ou commerciale, "...
Toutes ces questions sur l'adéquation entre votre profil et le poste proposé exigent une grosse préparation. Pour répondre de façon pertinente, vous devez avoir mené une recherche approfondie sur l'entreprise (chiffre d'affaires, activité, structure des emplois, nouveaux produits, perspectives de développement) et si possible sur le poste pour lequel vous postulez (interrogez vos contacts sur LinkedIn, visitez le site de l'entreprise, renseignez-vous tous azimuts).
Vous pourrez ainsi revenir à vous et réfléchir en amont à ce qui vous motive dans cet emploi : le secteur économique, la fonction, le challenge, l'environnement de travail, les perspectives de formation... Vous êtes alors en mesure de répondre à toutes les questions ci-dessus de façon personnelle, et de témoigner d'une réelle motivation.
"Or, une enquête citée dans mon livre indique que le manque de motivation des candidats est le troisième obstacle à l'embauche", indique l'auteure des "Premiers entretiens de recrutement".
Posez des questions à votre tour
Votre connaissance de l'entreprise vous permet aussi d'être plus à l'aise pour poser à votre tour des questions et demander courtoisement des précisions sur le poste à pourvoir : "Si je comprends bien, il s'agit d'une création de poste pour renforcer l'équipe de vente sur le nouveau site ?".
Il est important en effet de profiter de l'entretien pour comprendre exactement quel est le contenu du poste proposé : tout particulièrement s'il s'agit d'un deuxième ou troisième rendez-vous avec les supérieurs hiérarchiques. Sans couper la parole de votre interlocuteur ou paraître inquisiteur, vous pouvez engager un dialogue et vous faire préciser les attentes pour le poste, les conditions (mobilité ? rythme de travail ? Evolution ? et à la fin de l'entretien, salaire ?)
Prévoyez aussi quelques "cartouches" si l'on vous demande ce que vous pourriez faire dans ce nouveau poste : Il faut montrer que vous pouvez être actif et créatif, mais toujours souple et prêt à travailler avec d'autres.
Idem pour l'expression de votre "plan de carrière" : vous pouvez évoquer des centres d'intérêt, des souhaits d'évolution qui vous plairaient, mais en restant souple sur les modalités et les échéances de façon à ne pas paraître intransigeant ou méprisant vis à vis de l'emploi pour lequel vous postulez : "J'ai vraiment envie de travailler dans l'audit pendant plusieurs années, car c'est une façon passionnante de découvrir la gestion, mais ensuite, pourquoi ne pas évoluer vers une responsabilité financière ou commerciale, "...
Les questions pièges
Pourquoi avez-vous fait cette école : ne pouviez-vous faire mieux ? Vous êtes beaucoup trop jeune pour ce type de poste... Il me semble que vous n'avez pas du tout le profil du poste ? Nous avons déjà reçu de nombreux candidats, pourquoi devrais-je vous retenir ? Quelle question n'aimeriez-vous pas qu'on vous pose ? Racontez-moi une histoire drôle... Quelle place accordez-vous à la vie de famille ?
Ces questions ne sont pas toujours posées, mais cela peut arriver. Certains recruteurs cherchent ainsi à déstabiliser volontairement le candidat pour tester plusieurs choses : d'abord sa motivation pour le poste et sa capacité à se "vendre" notamment pour des carrières exigeant des qualités de conviction et de négociation.
Il est donc important de ne pas se laisser démonter par la question, mais de répondre calmement, en maîtrisant son stress, et de démontrer arguments à l'appui que l'on est au contraire le candidat qui convient pour telle ou telle raison...
Exercez-vous par avance avec des amis en "jouant" sérieusement ce type de scène : cela vous aidera beaucoup ! La question que vous n'aimeriez pas qu'on vous pose ? Vous pouvez faire une "pirouette" en disant que "c'est celle-là justement" !
Ces questions ne sont pas toujours posées, mais cela peut arriver. Certains recruteurs cherchent ainsi à déstabiliser volontairement le candidat pour tester plusieurs choses : d'abord sa motivation pour le poste et sa capacité à se "vendre" notamment pour des carrières exigeant des qualités de conviction et de négociation.
Il est donc important de ne pas se laisser démonter par la question, mais de répondre calmement, en maîtrisant son stress, et de démontrer arguments à l'appui que l'on est au contraire le candidat qui convient pour telle ou telle raison...
Exercez-vous par avance avec des amis en "jouant" sérieusement ce type de scène : cela vous aidera beaucoup ! La question que vous n'aimeriez pas qu'on vous pose ? Vous pouvez faire une "pirouette" en disant que "c'est celle-là justement" !
Vie privée : ces questions qu'on ne doit plus vous poser
Le recruteur n'est en revanche pas autorisé à vous poser de questions sur votre vie privée : situation de couple, enfants ou projet d'enfant, santé, orientation sexuelle, opinions politiques, religion, etc. L'article L1221 - 6 du Code du Travail stipule en effet que les questions posées au candidat.e "ne peuvent avoir comme finalité que d'apprécier sa capacité à occuper l'emploi proposé ou ses aptitudes professionnelles. Ces informations doivent présenter un lien direct et nécessaire avec l'emploi proposé ou avec l'évaluation des aptitudes professionnelles".
Reste à savoir comment réagir si vous sentez que les questions prennent un tour trop personnel. Si l'emploi que vous visez ou le secteur de l'entreprise n'ont rien à voir avec des produits ou des services liés à la famille, une question "générale" sur la famille est une tentative maladroite de vous emmener sur le terrain de votre vie privée.
Revenez à l'emploi ou à l'entreprise : "Ce sujet concerne-t-il le poste que vous cherchez à pourvoir ?" Vous restez ainsi professionnel.le et indiquez au recruteur qu'il a franchi la ligne jaune.
Le recruteur n'est en revanche pas autorisé à vous poser de questions sur votre vie privée : situation de couple, enfants ou projet d'enfant, santé, orientation sexuelle, opinions politiques, religion, etc. L'article L1221 - 6 du Code du Travail stipule en effet que les questions posées au candidat.e "ne peuvent avoir comme finalité que d'apprécier sa capacité à occuper l'emploi proposé ou ses aptitudes professionnelles. Ces informations doivent présenter un lien direct et nécessaire avec l'emploi proposé ou avec l'évaluation des aptitudes professionnelles".
Reste à savoir comment réagir si vous sentez que les questions prennent un tour trop personnel. Si l'emploi que vous visez ou le secteur de l'entreprise n'ont rien à voir avec des produits ou des services liés à la famille, une question "générale" sur la famille est une tentative maladroite de vous emmener sur le terrain de votre vie privée.
Revenez à l'emploi ou à l'entreprise : "Ce sujet concerne-t-il le poste que vous cherchez à pourvoir ?" Vous restez ainsi professionnel.le et indiquez au recruteur qu'il a franchi la ligne jaune.