Après une grève de trois jours, les lycéens et les étudiants sont descendus dans les rues de Madrid, les 17 et 18 octobre 2012. Pas pour protester contre une réforme particulière, mais pour réclamer tout simplement... des enseignants !
Du fait de la crise, l'éducation espagnole n'a en effet pas échappé aux coupes budgétaire, mettant en péril le système éducatif public. "Une école publique de tous, pour tous", pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants rejoints par les enseignants et les parents. Autre slogan : "L'argent du banquier pour le lycée ouvrier", criaient des jeunes vêtus du tee-shirt vert devenu l'emblême de ces manifestations.
La plupart des villes universitaires ont eu droit à leur manifs. Environ 3000 jeunes ont ainsi défilé à Barcelone, selon la police, et plusieurs milliers à Valence.
Du fait de la crise, l'éducation espagnole n'a en effet pas échappé aux coupes budgétaire, mettant en péril le système éducatif public. "Une école publique de tous, pour tous", pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants rejoints par les enseignants et les parents. Autre slogan : "L'argent du banquier pour le lycée ouvrier", criaient des jeunes vêtus du tee-shirt vert devenu l'emblême de ces manifestations.
La plupart des villes universitaires ont eu droit à leur manifs. Environ 3000 jeunes ont ainsi défilé à Barcelone, selon la police, et plusieurs milliers à Valence.
Le nombre d'élèves par classe s'élève
Les lycéens se plaignent notamment de la réduction du nombre d'enseignants. "Ils ont licencié sept professeurs cette année dans mon lycée et 16 l'année dernière", affirme une lycéenne de 16 ans.
La réduction des effectifs conduit à l'augmentation du nombre d'élèves par classe, ce qui complique à son tour la mise en route de certaines activités comme les expériences en laboratoire, regrettent des parents.
La réduction des effectifs conduit à l'augmentation du nombre d'élèves par classe, ce qui complique à son tour la mise en route de certaines activités comme les expériences en laboratoire, regrettent des parents.
Inscription à l'université : de 700 à 1300 euros !
En plus des amphithéâtres bondés, les étudiants se plaignent, eux, de la hausse du coût des inscriptions à l'université. "Les frais ont énormément augmenté : en 2011, l'inscription coûtait 700 euros et en 2012, 1300 euros", témoigne Laura, étudiante en journalisme de 21 ans.
Engagé dans une cure de rigueur sans précédent, le gouvernement espagnol a réduit les crédits à l'éducation de plus d'un milliard d'euros en 2012 par rapport à 2011 et on comptait déjà près de 3.000 professeurs en moins pendant l'année scolaire 2011-2012, sur un total de 494.000, selon le ministère de l'Education.
Engagé dans une cure de rigueur sans précédent, le gouvernement espagnol a réduit les crédits à l'éducation de plus d'un milliard d'euros en 2012 par rapport à 2011 et on comptait déjà près de 3.000 professeurs en moins pendant l'année scolaire 2011-2012, sur un total de 494.000, selon le ministère de l'Education.