La jeunesse bouge le monde, trois jeunes en font le tour
Au Mali, avec Oumar, 26 ans, formateur en informatique
C'est un tour du monde, un témoignage de jeunesse active au quatre coins de la Terre. L'objectif ? Mettre en relief l'action de jeunes du monde entier qui s'impliquent dans les milieux associatifs pour faire évoluer la vie dans leur pays. "La jeunesse, c'est le futur proche de notre planète, c'est elle qui dans quelques années devra relever le défi que l'avenir nous réserve : paix, environnement, développement, santé !", expliquent nos 3 étudiants qui vont donc faire le tour de ces projets.
Cette action s'adresse aussi aux "aînés", qui n'ont plus la force ou la vigueur de voyager mais sans qui nous ne pourrions compter. A l'issue de leur "road trip", les trois voyageurs prévoient de créer des associations ou de s'associer à des clubs du 3ème âge, des maisons de retraites, pour partager avec les anciens cette vision d'une jeunesse active et impliquée. Un voyage entre les continents et les générations pour porter l'espoir, valoriser la nouvelle génération auprès de l'ancienne, et motiver les plus jeunes.
Cette action s'adresse aussi aux "aînés", qui n'ont plus la force ou la vigueur de voyager mais sans qui nous ne pourrions compter. A l'issue de leur "road trip", les trois voyageurs prévoient de créer des associations ou de s'associer à des clubs du 3ème âge, des maisons de retraites, pour partager avec les anciens cette vision d'une jeunesse active et impliquée. Un voyage entre les continents et les générations pour porter l'espoir, valoriser la nouvelle génération auprès de l'ancienne, et motiver les plus jeunes.
Planète Jeunesse : attention, départ !
L'aventure commence en novembre 2008. Partis d'Europe, nos routards amorcent leur périple en Afrique, où la jeunesse, qui représente 40 % de la population, est le premier acteur du développement du pays. Sénégal, Mali, Burkina-Faso, Ghana. Le tour du monde doit se poursuivre en Amérique du Sud et Amérique centrale. Puis atterrissage en Océanie avec les grandes questions de la sauvegarde de l'environnement et du peuple aborigène. Enfin, l'Asie du Sud-est et le regard de la nouvelle génération sur l'essor récent de certain pays et les conséquences du "boom" économique.
12 mois, 17 pays, 4 continents. "Au total, c'est plus de 60 000 kms que nous parcourons durant ce fantastique voyage, soit plus d'une fois la circonférence de la Terre", ne peut s'empêcher de s'exclamer l'un de nos étudiants.
12 mois, 17 pays, 4 continents. "Au total, c'est plus de 60 000 kms que nous parcourons durant ce fantastique voyage, soit plus d'une fois la circonférence de la Terre", ne peut s'empêcher de s'exclamer l'un de nos étudiants.
Loop-loupe sur l'Afrique de l'Ouest : 'ici, c'est la crise tous les jours !'
Au Sénégal avec Binétou Diagne, engagée dans la protection de l'environnement
Au Sénégal, les globe-trotters rencontrent Binetou Diagne, une jeune fille qui après avoir fait un parcours d'étude internationales, ce qui est plutôt atypique pour une jeune Africaine, et quelque peu "galéré" au démarrage de sa vie active, a intégré le RJJS (Regroupement de la Jeunesse pour la Justice Sociale).
Elle est finalement responsable de la communication d'Océanium, une des principales associations sénégalaises de protection de l’environnement qui replante notamment des palétuviers en Casamance, un projet très médiatisé, jusqu’en France et maintenant aux Etats-Unis.
" En Afrique, explique Binétou, c’est très compliqué de faire quelque chose, surtout quand tu ne sais pas de quoi demain sera fait. A Wall Street, la crise dure quelques mois, mais ici, la crise, c’est tous les jours ! Alors quand on est jeune, qu’on a de l’énergie, on n’a pas le droit de ne rien faire ! Il faut bouger, faire quelque chose, mais on ne peut pas ne rien faire."
Elle est finalement responsable de la communication d'Océanium, une des principales associations sénégalaises de protection de l’environnement qui replante notamment des palétuviers en Casamance, un projet très médiatisé, jusqu’en France et maintenant aux Etats-Unis.
" En Afrique, explique Binétou, c’est très compliqué de faire quelque chose, surtout quand tu ne sais pas de quoi demain sera fait. A Wall Street, la crise dure quelques mois, mais ici, la crise, c’est tous les jours ! Alors quand on est jeune, qu’on a de l’énergie, on n’a pas le droit de ne rien faire ! Il faut bouger, faire quelque chose, mais on ne peut pas ne rien faire."
Se déplacer en Afrique permet déjà de découvrir beaucoup
Rien de tel qu'un voyage pour toucher du doigt les difficultés concrètes de chaque région. Le 23 décembre 2008, les trois globe-trotters arrivent de bon matin à la gare routière de Bamako pour se rendre à Djenné, situé plus au nord le long du fleune Niger, à environ 600 kms de la capitale. Mais prendre un bus en Afrique, c'est toujours l'aventure et parfois, le cauchemar. Dans le blog de voyage, Quentin raconte les heures d'attente sous le soleil, la compagnie de bus qui empoche le prix du voyage avant d'annoncer que le véhicule est en panne, la galère pour se faire rembourser, et au total 14 heures pour parcourir 250 kilomètres !! "
"Se déplacer en Afrique n'est pas toujours facile, mais cela fait pleinement partie du voyage. Etre sur les routes permet déjà de découvrir beaucoup", résume Martin.
"Se déplacer en Afrique n'est pas toujours facile, mais cela fait pleinement partie du voyage. Etre sur les routes permet déjà de découvrir beaucoup", résume Martin.
Qui les aime, les suive !
Pour conclure, une citation de Marcel Proust, joliment énoncée par Quentin : "Le véritable voyage ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux"
Alors à vos lunettes !