Aussitôt élu par les cardinaux catholiques, le nouveau pape a commencé à présider diverses cérémonies. Le 16 mars, c'est à l'ensemble des journalistes et des représentants des moyens de communication qu'il s'est adressé, et à travers eux, au monde entier.
Un discours chaleureux ponctué de remarques parfois familières comme lorsqu'il les a remerciés pour leur travail compétent et intense de ces derniers jours : "vous avez travaillé, hé ! vous avez travaillé !", leur a-t-il lancé, semblant presque s'excuser de leur avoir donné autant de travail.
Le pape a aussi profité de l'occasion pour dévoiler ce qui l'avait poussé à choisir le nom de pape de "François", ce qu'aucun autre n'avait jamais fait avant lui. "Certains ne savaient pas pourquoi l’évêque de Rome a voulu s’appeler François, a-t-il dit. Certains pensaient à François Xavier, à François de Sales, et aussi à François d’Assise".
Précisons qu'il s'agit là de divers saints de l'Eglise: saint François-Xavier, fut un des premiers jésuites au 16ème siècle et porta la foi chrétienne en Asie où il mourut. Saint François de Sales fut évêque de Genève au début du 17ème siècle. Mais c'est bien à saint François d'Assise, né à la fin du 12ème siècle qu'a pensé le pape. Fils d'une famille italienne fortunée, celui-ci choisit en effet de renoncer à tous ses biens pour choisir la prière et la pauvreté avec des religieux qui se joignirent à lui et allaient porter l'Evangile en mendiant.
Un discours chaleureux ponctué de remarques parfois familières comme lorsqu'il les a remerciés pour leur travail compétent et intense de ces derniers jours : "vous avez travaillé, hé ! vous avez travaillé !", leur a-t-il lancé, semblant presque s'excuser de leur avoir donné autant de travail.
Le pape a aussi profité de l'occasion pour dévoiler ce qui l'avait poussé à choisir le nom de pape de "François", ce qu'aucun autre n'avait jamais fait avant lui. "Certains ne savaient pas pourquoi l’évêque de Rome a voulu s’appeler François, a-t-il dit. Certains pensaient à François Xavier, à François de Sales, et aussi à François d’Assise".
Précisons qu'il s'agit là de divers saints de l'Eglise: saint François-Xavier, fut un des premiers jésuites au 16ème siècle et porta la foi chrétienne en Asie où il mourut. Saint François de Sales fut évêque de Genève au début du 17ème siècle. Mais c'est bien à saint François d'Assise, né à la fin du 12ème siècle qu'a pensé le pape. Fils d'une famille italienne fortunée, celui-ci choisit en effet de renoncer à tous ses biens pour choisir la prière et la pauvreté avec des religieux qui se joignirent à lui et allaient porter l'Evangile en mendiant.
Ah, comme je voudrais uneEglise pauvre et pour les pauvres
Le pape François a même raconté comment s'était fait son choix durant le conclave : "À l’élection, a-t-il raconté, j’avais à côté de moi l’Archevêque émérite de Sao Paulo et aussi le préfet émérite de la Congrégation pour le clergé, le cardinal Claudio Hummes : un grand ami, un grand ami ! Quand la chose devenait un peu dangereuse (quand il voyait qu'il risquait d'être élu), lui me réconfortait. Et quand les votes sont montés aux deux tiers, l’applaudissement habituel a eu lieu, parce que le pape a été élu".
Le pape a continué ce récit émouvant des coulisses de l'élection : "Et lui m’a serré dans ses bras, il m’a embrassé et m’a dit : «N’oublie pas les pauvres !» Et cette parole est entrée en moi : les pauvres, les pauvres. Ensuite, aussitôt, en relation aux pauvres j’ai pensé à François d’Assise. Ensuite j’ai pensé aux guerres, alors que le scrutin se poursuivait, jusqu’à la fin des votes. Et François est l’homme de la paix. Et ainsi est venu le nom, dans mon cœur : François d’Assise."
Le pape François a ainsi précisé qui et quelles valeurs il mettait derrière son nom : "François, c’est pour moi l’homme de la pauvreté, l’homme de la paix, l’homme qui aime et préserve la création ; en ce moment nous avons aussi avec la création une relation qui n’est pas très bonne, non ? C’est l’homme qui nous donne cet esprit de paix, l’homme pauvre… Ah, comme je voudrais une Église pauvre et pour les pauvres !
Le pape a continué ce récit émouvant des coulisses de l'élection : "Et lui m’a serré dans ses bras, il m’a embrassé et m’a dit : «N’oublie pas les pauvres !» Et cette parole est entrée en moi : les pauvres, les pauvres. Ensuite, aussitôt, en relation aux pauvres j’ai pensé à François d’Assise. Ensuite j’ai pensé aux guerres, alors que le scrutin se poursuivait, jusqu’à la fin des votes. Et François est l’homme de la paix. Et ainsi est venu le nom, dans mon cœur : François d’Assise."
Le pape François a ainsi précisé qui et quelles valeurs il mettait derrière son nom : "François, c’est pour moi l’homme de la pauvreté, l’homme de la paix, l’homme qui aime et préserve la création ; en ce moment nous avons aussi avec la création une relation qui n’est pas très bonne, non ? C’est l’homme qui nous donne cet esprit de paix, l’homme pauvre… Ah, comme je voudrais une Église pauvre et pour les pauvres !
"Après, a poursuivi le pape sur le ton de l'humour, certains ont fait diverses plaisanteries : «Mais, tu devrais t’appeler Adrien, parce que Adrien VI a été le réformateur, il y a besoin de réformer…». Et un autre m’a dit : «Non, non : ton nom devrait être Clément». «Mais pourquoi ?». «Clément XV : ainsi tu te venges de Clément XIV qui a supprimé la Compagnie de Jésus ! » Ce sont des plaisanteries…"
Le pape François a fini son allocution à la presse en adressant à tous sa bénédiction, mais "en silence", en expliquant qu'il voulait ainsi respecter ceux qui n’appartiennent pas à l’Église catholique, et ceux qui ne sont pas croyants.
Le pape François a fini son allocution à la presse en adressant à tous sa bénédiction, mais "en silence", en expliquant qu'il voulait ainsi respecter ceux qui n’appartiennent pas à l’Église catholique, et ceux qui ne sont pas croyants.