Laura Flessel aux championnats d'Europe de 2007 / Wikimedia
Le suspense durait depuis plusieurs semaines dans les milieux sportifs : qui allait être le porte-drapeau de la France aux JO de Londres, qui doivent s'ouvrir le 27 juillet 2012 ? Apparemment, ce titre très honorifique, qui récompense un sportif ayant déjà brillé durant des Jeux, était très convoité.
Plusieurs autres noms circulaient : le nageur Alain Bernard (médaillé d'or à Pékin), le handballeur Nikola Karabatic, le cycliste Julien Absalon, le judoka Teddy Riner... Le basketteur vedette Tony Parker avait même surpris en se proposant lui-même.
Mais au final, les membres du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) ont voté pour l'escrimeuse Laura Flessel-Colovic, qui a gagné son ticket pour Londres le 21 avril 2012, lors du championnat de qualification de la zone Europe à Bratislava.
Plusieurs autres noms circulaient : le nageur Alain Bernard (médaillé d'or à Pékin), le handballeur Nikola Karabatic, le cycliste Julien Absalon, le judoka Teddy Riner... Le basketteur vedette Tony Parker avait même surpris en se proposant lui-même.
Mais au final, les membres du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) ont voté pour l'escrimeuse Laura Flessel-Colovic, qui a gagné son ticket pour Londres le 21 avril 2012, lors du championnat de qualification de la zone Europe à Bratislava.
La troisième femme porte-drapeau de la France
A 41 ans, la Guadeloupéenne participera ainsi à Londres à ses cinquièmes Jeux olympiques. Et son palmarès est plutôt brillant : elle a été médaille d'or en épée individuelle et par équipe à Atlanta en 1996, Médaille de bronze en épée individuelle en 2000 à Sydney, médaille d'argent en épée individuelle et médaille de bronze par équipe à Athènes en 2004. Elle a aussi participé aux Jeux de Pékin en 2008 mais sans rapporter de médaille.
Laura avait donc tout ce qu'il fallait pour être porte-drapeau : combattive, celle qu'on surnomme la "guêpe" défend les couleurs de la France dans les compétitions mondiales depuis des années. Elle l'a sans problème emporté sur Tony Parker, l'autre favori, qui joue au basket aux Etats-Unis et n'a encore aucun titre olympique.
Pourtant ce sera seulement la troisième fois qu'une femme emmènera la délégation olympique française, après Christine Caron en 1968 et Marie-José Pérec en 1996.
La tradition du porte-drapeau remonte aux Jeux Olympiques de 1912 à Stockholm.
Lire aussi :
29 nageurs français qualifiés pour les JO de Londres
Laura avait donc tout ce qu'il fallait pour être porte-drapeau : combattive, celle qu'on surnomme la "guêpe" défend les couleurs de la France dans les compétitions mondiales depuis des années. Elle l'a sans problème emporté sur Tony Parker, l'autre favori, qui joue au basket aux Etats-Unis et n'a encore aucun titre olympique.
Pourtant ce sera seulement la troisième fois qu'une femme emmènera la délégation olympique française, après Christine Caron en 1968 et Marie-José Pérec en 1996.
La tradition du porte-drapeau remonte aux Jeux Olympiques de 1912 à Stockholm.
Lire aussi :
29 nageurs français qualifiés pour les JO de Londres