Depuis le 12 février 2009, l'exposition "Our body, à corps ouvert" présente au public 17 corps humains conservés selon le procédé d’imprégnation polymérique qui consiste à remplacer les fluides corporels par des résines. Les corps sont disposés dans des positions de vie quotidienne, provoquant un effet saisissant.
Or, depuis son arrivée à Paris, après Marseille et Lyon, l'exposition fait polémique. Le Comité national d'éthique a émis un avis négatif sur l'événement auquel on reproche de désacraliser le corps humain, et d'utiliser des cadavres à des visées commerciales.
Les organisateurs eux, la société Encore Events, font valoir l'intérêt pédagogique de l'exposition pour découvrir l'anatomie humaine.
Or, depuis son arrivée à Paris, après Marseille et Lyon, l'exposition fait polémique. Le Comité national d'éthique a émis un avis négatif sur l'événement auquel on reproche de désacraliser le corps humain, et d'utiliser des cadavres à des visées commerciales.
Les organisateurs eux, la société Encore Events, font valoir l'intérêt pédagogique de l'exposition pour découvrir l'anatomie humaine.
Les associations de défense des droits de l'Homme ont gagné leur procès
Mais il aura fallu que deux associations de défense des droits de l'homme en Chine attaquent les organisateurs en justice pour que "Our body" soit finalement interdite. "Solidarité Chine" et "Ensemble contre la peine de mort" ont attiré l'attention des juges sur le fait que les corps (dont on sait qu'ils viennent de Chine où l'exposition a été conçue) étaient peut-être ceux de condamnés à mort chinois ou de prisonniers dont les familles ne récupèrent jamais les dépouilles.
Après l'audience du 1er avril à Paris, les juges ont tranché en annonçant l'interdiction quasi immédiate de l'exposition, tenue de fermer ses portes dans les 24 heures. Elle devait normalement s'achever le 10 mai 2009 à l'Espace 12, boulevard de la Madeleine, où elle se tient depuis le 12 février, puis être présentée au Parc floral de Paris jusqu'au 23 août.
Les organisateurs ont annoncé qu'ils allaient faire appel de cette décision.
Après l'audience du 1er avril à Paris, les juges ont tranché en annonçant l'interdiction quasi immédiate de l'exposition, tenue de fermer ses portes dans les 24 heures. Elle devait normalement s'achever le 10 mai 2009 à l'Espace 12, boulevard de la Madeleine, où elle se tient depuis le 12 février, puis être présentée au Parc floral de Paris jusqu'au 23 août.
Les organisateurs ont annoncé qu'ils allaient faire appel de cette décision.