Chaque 1er décembre, le monde entier fait le point sur l'avancée de l'infection par le virus du Sida et sur les progrès de la recherche et des politiques de santé.
En milieu étudiant, les établissements et les associations rappellent que le Sida est toujours l'une des plus graves infections sexuellement transmissibles qui détruit lentement mais sûrement les défenses immunutaires.
Pour faire oeuvre pédagogique, les étudiants de Sup'Biotech, école spécialisée dans les biotechnologies ont donné la parole à Olivier Schwartz, chef de l'unité de "Recherche virus et immunité" à l'Institut Pasteur. C'est là en effet que le virus du Sida (ou VIH) a été découvert par deux chercheurs français en 1983. Laurent Schwartz explique comment le virus du VIH se transmet et où en est la recherche.
En milieu étudiant, les établissements et les associations rappellent que le Sida est toujours l'une des plus graves infections sexuellement transmissibles qui détruit lentement mais sûrement les défenses immunutaires.
Pour faire oeuvre pédagogique, les étudiants de Sup'Biotech, école spécialisée dans les biotechnologies ont donné la parole à Olivier Schwartz, chef de l'unité de "Recherche virus et immunité" à l'Institut Pasteur. C'est là en effet que le virus du Sida (ou VIH) a été découvert par deux chercheurs français en 1983. Laurent Schwartz explique comment le virus du VIH se transmet et où en est la recherche.
Déclin des décès et des infections en Afrique
En 2012, comme en 2011, le thème de la journée mondiale du Sida est "Objectif zéro : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida".
D'année en année, des progrès sont en effet enregistrés : l'Afrique subsaharienne, l'une des régions où vivent 69% des séropositifs dans le monde, les nouvelles infections et les décès liés au Sida déclinent. Plus de 90% des enfants ayant contracté le VIH en 2011 vivent aussi dans cette partie du monde où on estime que 23,5 millions de personnes sont séropositives ou malades du Sida.
L'une des raisons du déclin des décès est que l'accès au traitement (qui permet de juguler la progression du virus) s'améliore à la fois grâce à l'aide internationale et au financement de certains Etats africains eux-même.
D'année en année, des progrès sont en effet enregistrés : l'Afrique subsaharienne, l'une des régions où vivent 69% des séropositifs dans le monde, les nouvelles infections et les décès liés au Sida déclinent. Plus de 90% des enfants ayant contracté le VIH en 2011 vivent aussi dans cette partie du monde où on estime que 23,5 millions de personnes sont séropositives ou malades du Sida.
L'une des raisons du déclin des décès est que l'accès au traitement (qui permet de juguler la progression du virus) s'améliore à la fois grâce à l'aide internationale et au financement de certains Etats africains eux-même.
Plus de 30 000 personnes ignorent leur séropositivité en France
Dans les pays développés comme la France, les efforts se portent sur la poursuite de la prévention (promotion du préservatifs pour les rapports sexuels à risque), mais aussi du dépistage.
Selon l'association Aides en effet, entre 30 000 et 40 000 personnes ignoreraient leur séropositivité en France. Non seulement elles ne peuvent donc commencer à se traiter et risquent de voir se déclarer la maladie, mais surtout elles augmentent le risque de transmettre le virus à des partenaires sexuels. En effet, l'un des découvertes majeures des dernières années a montré que plus les traitements sont commencés tôt chez les porteurs sains (séropositifs), plus l'on peut réduire la charge virale et donc le risque de transmission du virus...
Précisons que, comme le dit Laurent Schwartz, la guérison, c'est-à-dire l'élimination totale du VIH n'a jamais pu être atteinte.
Lire aussi :
Conférence internationale sur le Sida : vers la fin de la pandémie ?
Questions sur les infections sexuellement transmissibles
Selon l'association Aides en effet, entre 30 000 et 40 000 personnes ignoreraient leur séropositivité en France. Non seulement elles ne peuvent donc commencer à se traiter et risquent de voir se déclarer la maladie, mais surtout elles augmentent le risque de transmettre le virus à des partenaires sexuels. En effet, l'un des découvertes majeures des dernières années a montré que plus les traitements sont commencés tôt chez les porteurs sains (séropositifs), plus l'on peut réduire la charge virale et donc le risque de transmission du virus...
Précisons que, comme le dit Laurent Schwartz, la guérison, c'est-à-dire l'élimination totale du VIH n'a jamais pu être atteinte.
Lire aussi :
Conférence internationale sur le Sida : vers la fin de la pandémie ?
Questions sur les infections sexuellement transmissibles