Artem, 14 ans, devant «Way Home», le foyer pour enfants des rues où il habite à Odessa, en Ukraine. Il y reçoit de la nourriture, un hébergement, des cours d’alphabétisation et de sensibilisation au VIH/sida. (UNICEF/G. Pirozzi)
Chaque année, la journée mondiale du Sida permet de faire le point sur les avancées scientifiques et thérapeutiques contre le VIH/Sida, maladie infectieuse qui dont souffrent actuellement plus de 35 millions de personnes dans le monde.
Si la mortalité liée à la maladie régresse d'année en année (2,3 millions de morts en 2005, 1,6 million en 2012) grâce à la prévention et aux traitement, en 2013, l'Organisation mondiale de la santé alerte sur le nombre d'adolescents dans le monde porteurs du virus : ils sont plus de 2 millions en 2013, en hausse de 33% depuis 2001 selon l'OMS !
"2,1 millions d'adolescents, âgés de 10 à 19 ans, vivent avec le VIH, et beaucoup d'entre eux ne reçoivent pas les soins et le soutien nécessaires pour rester en bonne santé et empêcher sa transmission", a indiqué l'OMS.
En raison du manque de soins et de services spécialement adaptés aux adolescents, le taux de mortalité chez les jeunes malades du sida a augmenté de 50% entre 2005 et 2012, alors qu'il a baissé de 30% dans la population adulte, ajoute l'OMS.
En 2005, 70.000 adolescents dans le monde sont morts du sida et en 2012, ils étaient 104.000.
Si la mortalité liée à la maladie régresse d'année en année (2,3 millions de morts en 2005, 1,6 million en 2012) grâce à la prévention et aux traitement, en 2013, l'Organisation mondiale de la santé alerte sur le nombre d'adolescents dans le monde porteurs du virus : ils sont plus de 2 millions en 2013, en hausse de 33% depuis 2001 selon l'OMS !
"2,1 millions d'adolescents, âgés de 10 à 19 ans, vivent avec le VIH, et beaucoup d'entre eux ne reçoivent pas les soins et le soutien nécessaires pour rester en bonne santé et empêcher sa transmission", a indiqué l'OMS.
En raison du manque de soins et de services spécialement adaptés aux adolescents, le taux de mortalité chez les jeunes malades du sida a augmenté de 50% entre 2005 et 2012, alors qu'il a baissé de 30% dans la population adulte, ajoute l'OMS.
En 2005, 70.000 adolescents dans le monde sont morts du sida et en 2012, ils étaient 104.000.
Qui sont les adolescents porteurs du VIH ?
La grande majorité sont des adolescents vivant essentiellement en Afrique subsaharienne et en Asie. En Afrique, la majorité des adolescents porteurs du virus sont des jeunes filles ayant eu des relations sexuelles non protégées, très tôt, et parfois sous la contrainte.
En Asie, les adolescents touchés sont en général de jeunes drogués, considérés comme une population à risque, également des jeunes contraints de vivre très jeunes dans les rues.
Ceci explique que sur les 2 millions ou plus d'adolescents vivant avec le VIH, seule une minorité suit un traitement. Beaucoup ne savent d'ailleurs pas qu'ils sont infectés. Selon une estimation de l'organisation internationale, seuls 10% des adolescents et 15% des adolescentes d'Afrique subsaharienne savent qu'il sont porteurs du virus.
Devant cette situation, l'OMS recommande instamment aux gouvernements concernés de réviser la loi pour que les adolescents puissent se faire tester sans l'autorisation des parents.
En Asie, les adolescents touchés sont en général de jeunes drogués, considérés comme une population à risque, également des jeunes contraints de vivre très jeunes dans les rues.
Ceci explique que sur les 2 millions ou plus d'adolescents vivant avec le VIH, seule une minorité suit un traitement. Beaucoup ne savent d'ailleurs pas qu'ils sont infectés. Selon une estimation de l'organisation internationale, seuls 10% des adolescents et 15% des adolescentes d'Afrique subsaharienne savent qu'il sont porteurs du virus.
Devant cette situation, l'OMS recommande instamment aux gouvernements concernés de réviser la loi pour que les adolescents puissent se faire tester sans l'autorisation des parents.
Monica, séropositive, et sa petite-fille Sympathy Tshuma, 14 ans, sont assises chez elles sur un lit, dans le village de Makuzeze à environ 200 kilomètres au sud de Bulawayo, la deuxième plus grande ville du Zimbabwe. L’aide aux adolescents sur les questions de prévention et de traitement est très importante. (UNICEF/G. Pirozzi)
Des jeunes aussi touchés en Europe
Mélanie et Anne-Laure ont contracté le VIH in utero (education.francetv)
Bien que beaucoup moins nombreux, des adolescents sont aussi porteurs du virus en Europe occidentale.
Rappelons que le virus VIH peut se transmettre par le contact étroit et non protégé avec les liquides organiques d’un sujet infecté : sang, lait maternel, sperme et sécrétions vaginales.
Avec la banalisation des relations sexuelles chez les moins de 18 ans, des jeunes peuvent être infectés lors de relations sexuelles non protégées. La présence d’une autre infection sexuellement transmissible comme la syphilis, l'herpès, la chlamydiose, la gonorrhée ou une vaginite bactérienne augmente les risques d'être contaminé.
D'autre part chez les jeunes toxicomanes, le partage d’aiguilles, de seringues, de matériels d’injection et de solutions contaminées lors de l’injection de drogues est aussi une cause de contamination.
Enfin, rappelons que des jeunes peuvent aussi avoir été contaminés dès leur naissance par transmission du virus par leur mère. C'est le cas de Mélanie, 19 ans, et Anne-Laure, 16 ans, qui doivent non seulement vivre avec leur traitement mais subir le regard malveillant de leurs camarades victimes de préjugé comme le montre cette vidéo de education.francetv.fr
Rappelons que le virus VIH peut se transmettre par le contact étroit et non protégé avec les liquides organiques d’un sujet infecté : sang, lait maternel, sperme et sécrétions vaginales.
Avec la banalisation des relations sexuelles chez les moins de 18 ans, des jeunes peuvent être infectés lors de relations sexuelles non protégées. La présence d’une autre infection sexuellement transmissible comme la syphilis, l'herpès, la chlamydiose, la gonorrhée ou une vaginite bactérienne augmente les risques d'être contaminé.
D'autre part chez les jeunes toxicomanes, le partage d’aiguilles, de seringues, de matériels d’injection et de solutions contaminées lors de l’injection de drogues est aussi une cause de contamination.
Enfin, rappelons que des jeunes peuvent aussi avoir été contaminés dès leur naissance par transmission du virus par leur mère. C'est le cas de Mélanie, 19 ans, et Anne-Laure, 16 ans, qui doivent non seulement vivre avec leur traitement mais subir le regard malveillant de leurs camarades victimes de préjugé comme le montre cette vidéo de education.francetv.fr
Le dépistage, stratégique pour ne pas transmettre la maladie
Dans les pays développés comme la France, les efforts se portent sur la poursuite de la prévention, mais aussi du dépistage.
On estime en effet que entre 30 000 et 40 000 personnes ignoreraient leur séropositivité en France. Non seulement elles ne peuvent donc commencer à se traiter et risquent de voir se déclarer la maladie, mais surtout elles augmentent le risque de transmettre le virus à des partenaires sexuels. En effet, l'une des découvertes majeures des dernières années a montré que plus les traitements sont commencés tôt chez les porteurs sains (séropositifs), plus l'on peut réduire la charge virale et donc le risque de transmission du virus...
Précisons que la guérison, c'est-à-dire l'élimination totale du VIH n'a jamais pu être atteinte. Tous les repères sur le Sida sur le site de l'OMS.
Lire aussi :
Journée mondiale du Sida : un chercheur de l'institut Pasteur explique
Conférence internationale sur le Sida : vers la fin de la pandémie ?
Questions sur les infections sexuellement transmissibles
On estime en effet que entre 30 000 et 40 000 personnes ignoreraient leur séropositivité en France. Non seulement elles ne peuvent donc commencer à se traiter et risquent de voir se déclarer la maladie, mais surtout elles augmentent le risque de transmettre le virus à des partenaires sexuels. En effet, l'une des découvertes majeures des dernières années a montré que plus les traitements sont commencés tôt chez les porteurs sains (séropositifs), plus l'on peut réduire la charge virale et donc le risque de transmission du virus...
Précisons que la guérison, c'est-à-dire l'élimination totale du VIH n'a jamais pu être atteinte. Tous les repères sur le Sida sur le site de l'OMS.
Lire aussi :
Journée mondiale du Sida : un chercheur de l'institut Pasteur explique
Conférence internationale sur le Sida : vers la fin de la pandémie ?
Questions sur les infections sexuellement transmissibles