L'Empire du Milieu
Victoire du Chinois Ye Ruyi au sabre
Ils s'y étaient préparés. On les attendait. Ils l'ont fait. La Chine qui voulait profiter de cette tribune sportive et médiatique pour s'affirmer comme une grande puissance mondiale a réussi son pari. Elle a clos le cycle des humiliations pour redevenir cet Empire du Milieu que le monde regarde et admire.
Les chiffres parlent pour elle. Avec 200 médailles, dont 87 d'or, elle termine au premier rang des nations. Loin, très loin devant son premier concurrent, la Grande-Bretagne, qui avec 42 breloques dorées a deux fois moins de titres olympiques.
Les chiffres parlent pour elle. Avec 200 médailles, dont 87 d'or, elle termine au premier rang des nations. Loin, très loin devant son premier concurrent, la Grande-Bretagne, qui avec 42 breloques dorées a deux fois moins de titres olympiques.
Volontaires chinois avec des athlètes aveugles
Mais le succès vient aussi de l'organisation de ces olympiades. Les milliers de volontaires qui sillonnaient les rues et les stades, l'investissement de la population et des pouvoirs publics, ainsi que les sommes colossales investies feront date. Les athlètes ne s'y sont pas trompés. "Il s'agit des meilleurs paralympiques jamais organisés", déclarait le président du comité international paralympique.
La France au milieu du classement
La France n'a pas été à la hauteur de son rang. Neuvième en 2004, elle espérait face à la concurrence mondiale de plus en plus forte pouvoir demeurer parmi les dix meilleures nations mondiales. Le pays des Gaulois devra se contenter d'une modeste 12ème place avec 52 médailles dont 12 en or. Heureusement, l'autosatisfaction règne. "On a eu une très, très belle équipe de France[...] les résultats sont ceux que l'on pouvait espérer." assène Gérard Masson, le président de la fédération nationale handisport.
Une question demeure donc. S'il peut paraître logique que la Chine avec 83 millions d'handicapés (soit plus que l'ensemble de la population française), occupe le premier rang, pourquoi la France n'est que 12ème alors que la Grande-Bretagne est deuxième ? Pour Gérard Masson la réponse est simple. Les Britanniques ont choisi de professionnaliser le handisport et de ne s'occuper véritablement que d'un petit nombre de disciplines. Au contraire de la France dont la fédération gère près de 42 disciplines tout au long de l'année. "Le service public, c'est aussi cela. On a cette philosophie et cette politique de s'occuper de tous les handicapés", précise le président de la fédération.
Une question demeure donc. S'il peut paraître logique que la Chine avec 83 millions d'handicapés (soit plus que l'ensemble de la population française), occupe le premier rang, pourquoi la France n'est que 12ème alors que la Grande-Bretagne est deuxième ? Pour Gérard Masson la réponse est simple. Les Britanniques ont choisi de professionnaliser le handisport et de ne s'occuper véritablement que d'un petit nombre de disciplines. Au contraire de la France dont la fédération gère près de 42 disciplines tout au long de l'année. "Le service public, c'est aussi cela. On a cette philosophie et cette politique de s'occuper de tous les handicapés", précise le président de la fédération.
Succès et espoirs
Indéniablement, ces jeux paralympiques ont été les plus médiatisés de l'histoire du sport (4000 journalistes contre 2 000 à Athènes). Conséquence de l'éclosion de quelques sportifs emblématiques auxquels les spectateurs du monde entier ont pu s'identifier. Assia El Hanounni, la porte-drapeau française double médaillée en est un exemple frappant en France.
Mais la véritable star internationale de cette olympiade fut sans conteste le Sud-Africain Oscar Pistorius. Celui qui avait failli courir avec les Ussain Bolt, et autres Ronald Pognon au mois d'août a réalisé son rêve : Etre triple champion paralympique sur 100, 200, et 400 mètres. Jusqu'où ira-t-il ? "Je travaillerai plus dur. La saison prochaine est vraiment importante.[...] J'essaierai de me qualifier pour les championnats du monde de Berlin (ndlr : valide)", a dit celui qui espère disputer les jeux olympiques et paralympiques de Londres en 2012.
Mais la véritable star internationale de cette olympiade fut sans conteste le Sud-Africain Oscar Pistorius. Celui qui avait failli courir avec les Ussain Bolt, et autres Ronald Pognon au mois d'août a réalisé son rêve : Etre triple champion paralympique sur 100, 200, et 400 mètres. Jusqu'où ira-t-il ? "Je travaillerai plus dur. La saison prochaine est vraiment importante.[...] J'essaierai de me qualifier pour les championnats du monde de Berlin (ndlr : valide)", a dit celui qui espère disputer les jeux olympiques et paralympiques de Londres en 2012.