"Sans l’amour de la recherche, le savoir et l’intelligence ne peuvent vraiment faire un savant" disait en 1938 Irène Joliot‐Curie. Rappelons qu'Irène était la fille des physiciens Pierre et Marie Curie. L'amour de la science, elle l'avait donc reçu au berceau ! Née à Paris en 1897, elle travaille d'abord avec sa mère à l'institut Radium à Paris puis se spécialise en physique nucléaire avec son mari Frédéric Joliot. En 1935, ils reçoivent le prix Nobel de chimie pour leur découverte de la radioactivité artificielle.
Devenue sous‐secrétaire d’Etat à la recherche scientifique, Irène Joliot-Curie s'est toujours battue pour faire aimer la recherche aux jeunes et surtout aux filles. D'où le prix qui porte son nom et récompense chaque année des jeunes femmes scientifiques. Car plus de 70 ans après, l'image du chercheur reste trop souvent celle d'un vieux barbu... et les filles ont hélas tendance à bouder les carrières scientifiques.
Devenue sous‐secrétaire d’Etat à la recherche scientifique, Irène Joliot-Curie s'est toujours battue pour faire aimer la recherche aux jeunes et surtout aux filles. D'où le prix qui porte son nom et récompense chaque année des jeunes femmes scientifiques. Car plus de 70 ans après, l'image du chercheur reste trop souvent celle d'un vieux barbu... et les filles ont hélas tendance à bouder les carrières scientifiques.
Anne Peyroche, Prix Joliot-Curie 2010 de la Jeune femme scientifique
Docteur en biologie, Anne Peyroche est chercheur en génétique moléculaire, biochimie des protéines, biologie cellulaire au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) de Saclay, chef d’équipe "Protéasome et réponses aux dommages de l’ADN ".
Après un baccalauréat C mention Très Bien, Anne Peyroche intègre l'Ecole normale supérieure de Cachan pour se préparer à la fois à une carrière de recherche et d'enseignement. Reçue Major à l'agrégation de biochimie-génie biologique en 1994, elle commence son doctorat au CEA où elle est engagée comme chercheur en 1999 après sa thèse. Très rapidement, Anne Peyroche prend la direction scientifique d'un projet propre et encadre des étudiants en thèse et des techniciens. En 2004, elle fonde une équipe indépendante de recherche sur la thématique "Protéasome et réponses aux dommages de l'ADN".
Après un baccalauréat C mention Très Bien, Anne Peyroche intègre l'Ecole normale supérieure de Cachan pour se préparer à la fois à une carrière de recherche et d'enseignement. Reçue Major à l'agrégation de biochimie-génie biologique en 1994, elle commence son doctorat au CEA où elle est engagée comme chercheur en 1999 après sa thèse. Très rapidement, Anne Peyroche prend la direction scientifique d'un projet propre et encadre des étudiants en thèse et des techniciens. En 2004, elle fonde une équipe indépendante de recherche sur la thématique "Protéasome et réponses aux dommages de l'ADN".
Alessandra Carbone, Femme scientifique de l'année : maths et biologie
D'origine italienne, Alessandra Carbone a fait ses études à l'université de Milan avant d'obtenir un doctorat en mathématiques à l'université de New York en 1993. Post-doctorante à l'université Paris-Diderot (Paris VII) de 1993 à 1995 puis à l'université technologique de Vienne (Autriche) en 1995-1996, elle débute sa carrière à 'luniversité Paris XII Val-de-Marne.
Entre 2000 et 2003 Alessandra Carbone participe à la création, au sein de l'Institut des hautes études scientifique (IHES) d'un nouveau programme de recherche, à la croisée des mathématiques, de l'algorythmique et de la biologie moléculaire.
Entre 2000 et 2003 Alessandra Carbone participe à la création, au sein de l'Institut des hautes études scientifique (IHES) d'un nouveau programme de recherche, à la croisée des mathématiques, de l'algorythmique et de la biologie moléculaire.