Conseiller général des Hauts-de-Seine (92), département francilien abritant le quartier d'affaires de La Défense tout près des rues de Neuilly-sur-Seine, Jean Sarkozy, fils cadet du chef de l'Etat, s'est lancé jeune dans la vie politique sous la bannière de l'UMP, et étonnait déjà par sa précocité et son sens politique.
Mais tout de même. Prétendre à 23 ans tout juste occuper la présidence de l'Epad, l'Etablissement d'aménagement de La Défense, un poste aux enjeux financiers et immobiliers considérables, n'était-ce pas un peu... jeune ? La contestation a grandi dans l'opposition, la grogne atteignant même les rangs de la droite et de l'UMP où bien des cadres ont fait remarquer qu'un étudiant en deuxième année de droit, aussi talentueux soit-il, n'était peut-être pas le mieux placé...
En réalité, c'est l'ombre du père, celle de Nicolas Sarkozy bien sûr, qui a plané dès le début sur toute l'affaire. Le soutien du chef de l'Etat à son fils, réaffirmé à plusieurs reprises, a au moins eu le mérite de la clarté : Jean Sarkozy était bien le candidat de l'Elysée, et il était d'ailleurs certain d'être élu le 4 décembre à la présidence de l'Epad par les autres administrateurs.
Mais le fils cadet a finalement choisi de tirer sa révérence, ne voulant pas porter le poids des accusations de népotisme, d'abus de pouvoir ou de favoritisme que la France entière lui adressait. Décision personnelle ? "oui, dit-il, c'est une décision prise en mon âme et conscience, mais j'en ai parlé à mon père, comme n'importe quel fils l'aurait fait", a-t-il déclaré sur France 2. Mais est-il "n'importe quel fils ?"
Mais tout de même. Prétendre à 23 ans tout juste occuper la présidence de l'Epad, l'Etablissement d'aménagement de La Défense, un poste aux enjeux financiers et immobiliers considérables, n'était-ce pas un peu... jeune ? La contestation a grandi dans l'opposition, la grogne atteignant même les rangs de la droite et de l'UMP où bien des cadres ont fait remarquer qu'un étudiant en deuxième année de droit, aussi talentueux soit-il, n'était peut-être pas le mieux placé...
En réalité, c'est l'ombre du père, celle de Nicolas Sarkozy bien sûr, qui a plané dès le début sur toute l'affaire. Le soutien du chef de l'Etat à son fils, réaffirmé à plusieurs reprises, a au moins eu le mérite de la clarté : Jean Sarkozy était bien le candidat de l'Elysée, et il était d'ailleurs certain d'être élu le 4 décembre à la présidence de l'Epad par les autres administrateurs.
Mais le fils cadet a finalement choisi de tirer sa révérence, ne voulant pas porter le poids des accusations de népotisme, d'abus de pouvoir ou de favoritisme que la France entière lui adressait. Décision personnelle ? "oui, dit-il, c'est une décision prise en mon âme et conscience, mais j'en ai parlé à mon père, comme n'importe quel fils l'aurait fait", a-t-il déclaré sur France 2. Mais est-il "n'importe quel fils ?"
La déclaration de Jean Sarkozy sur France 2
La suite des événements
Jean Sarkozy a précisé qu'il restait candidat au conseil d'administration mais que s'il était élu admnistrateur, il ne se présenterait pas à la présidence de l'EPAD. "Je veux être administrateur pour défendre mes convictions, mais j'ai écouté et je ne veux pas d'une victoire qui porte le poids de soupçons".
Le monde politique a salué la sagesse de sa décision.
Le monde politique a salué la sagesse de sa décision.