Jean-Louis Etienne est presque un habitué du Grand Nord. En 1986, il avait atteint le pôle Nord en tirant son traîneau en solitaire durant 63 jours, puis en 2002, avait dérivé sur la banquise durant 4 mois à bord du Polar Observer. Mais l'aventurier est aussi un scientifique, médecin de formation, spécialiste de médecine sportive et passionné d'environnement.
Durant son périple au-dessus de l'Arctique, il doit donc mesurer les teneurs en gaz carbonique (CO2) de l'atmosphère, ainsi que le champ magnétique terrestre. Un des objectifs de plus long terme de l'expédition est que la banquise arctique soit inscrite au patrimoine mondial de l'humanité.
Durant son périple au-dessus de l'Arctique, il doit donc mesurer les teneurs en gaz carbonique (CO2) de l'atmosphère, ainsi que le champ magnétique terrestre. Un des objectifs de plus long terme de l'expédition est que la banquise arctique soit inscrite au patrimoine mondial de l'humanité.
Un ballon uniquement porté par les vents !
Cette fois, c'est à bord d'un ballon que l'explorateur, âgé de 62 ans, va atteindre le pôle. Mais attention : ce n'est pas un dirigeable mais une "rozière", comprenez un engin gonflé à l'hélium et à l'air chaud. L'enveloppe, en polyester et nylon mesure 25 mètres de hauteur et 16 mètres de diamètre. Pour se déplacer, le "Generali", c'est son nom, ne peut compter que sur les vents que le pilote doit donc capter en montant ou en descendant. Pour monter, il faut chauffer l'enveloppe, et pour descendre, la refroidir. Des manoeuvres que Jean-Louis Etienne pourra faire manuellement ou via son pilote automatique.
Jean-Louis Etienne à l'entraînement dans la nacelle
Jean-Louis Etienne a donc dû apprendre à piloter ce type de ballon auprès des meilleurs spécialistes. Il a lui-même dessiné une nacelle adaptée à ce vol transpolaire. Chauffé au propane, l'intérieur devrait atteindre la douillette température de 15°C tandis qu'à l'extérieur, il devrait faire entre - 20° et - 35°C. La nacelle, de 3m2, est équipée d'une seule banquette où l'explorateur pourra s'asseoir devant ses instruments de navigation, ou tenter de dormir un peu. Comme tous les navigateurs en solitaire, il devra en effet gérer son sommeil de manière à rester le plus longtemps possible aux commandes, afin de positionner au mieux le ballon entre le niveau de la banquise et 5000 mètres d'altitude.
3500 km au-dessus du pôle Nord
Le départ, lundi 6 avril, de Longyearbyen, dans l'archipel norvégien du Spitzberg, s'est bien passé. Si tout va bien, le périple devrait conduire la rozière jusqu'en Alaska, 3 500 km plus loin. A terre, une équipe de 16 scientifiques et techniciens assistent Jean-Louis Etienne, à la fois en Norvège mais aussi au PC de vol... à Paris.
Nh'ésitez pas à suivre l'expédition en temps réel sur le site de Jean-Louis Etienne et surtout sur le blog dédiée à cette expédition : tous les jours à 11h, l'explorateur fera en effet le compte rendu de ses découvertes. De fabuleuses vidéos aussi à découvrir et pour les passionnés de sciences, un dossier technique complet.
Nh'ésitez pas à suivre l'expédition en temps réel sur le site de Jean-Louis Etienne et surtout sur le blog dédiée à cette expédition : tous les jours à 11h, l'explorateur fera en effet le compte rendu de ses découvertes. De fabuleuses vidéos aussi à découvrir et pour les passionnés de sciences, un dossier technique complet.
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