La banquise de glace qui recouvre le pôle Nord, Jean-Louis Etienne devait la survoler en avril 2008, à bord d'un dirigeable équipé d'un appareil qui devait mesurer l'épaisseur de la glace. Soigneusement préparée durant des mois, l'expédition Total Pole Airship n'aura finalement pu avoir lieu, une tempête ayant malheureusement détruit le dirigeable en France avant le départ.
Mais Jean-Louis Etienne, fameux explorateur et amoureux des pôles, n'en perd pas le Nord pour autant. Fort des observations qui montrent que l'épaisseur de la banquise arctique diminue sous l'effet du réchauffement climatique, il a lancé le 16 septembre un appel sur son site internet (www.jeanlouisetienne.com).
Mais Jean-Louis Etienne, fameux explorateur et amoureux des pôles, n'en perd pas le Nord pour autant. Fort des observations qui montrent que l'épaisseur de la banquise arctique diminue sous l'effet du réchauffement climatique, il a lancé le 16 septembre un appel sur son site internet (www.jeanlouisetienne.com).
Des conséquences graves pour les peuples arctiques et un chaos climatique
"Je souhaiterais, écrit-il, que le gouvernement français, dans le cadre de la présidence du Conseil de l'Union européenne, adresse un signal fort à la communauté internationale, afin de proposer à l'Assemblée générale des Nations unies, le vote d'une résolution qui classerait la banquise de l'océan Arctique, "Zone d'intérêt commun pour l'humanité". En appelant chaque citoyen à signer électroniquement la pétition, Jean-Louis Etienne espère créer un mouvement d'opinion qui pousserait la communauté internationale à réagir.
Il rappelle les conséquences graves de la fonte des glaces sur la vie des peuples du Grand Nord et l'écosystème polaire, notamment sur l'ours blanc. "Mais, ajoute-t-il, la disparition de la banquise au pôle Nord va nous conduire inévitablement vers une période de chaos climatique, notamment dans l'hémisphère Nord".
L'explorateur salue une première initiative : la France et la principauté de Monaco vont organiser une conférence internationale sur les enjeux de l'Arctique en présence des représentants des gouvernements des 27 pays de l'Union. Et la création d'un observatoire sur le changement climatique et des pollutions en Arctique est envisagée. Jean-Louis Etienne veut simplement aller plus loin pour que tous les grands pays se mobilisent.
Lire notre article :
Expédition en terre arctique, sur le voyage scientifique d'étudiants au Svalbard
Il rappelle les conséquences graves de la fonte des glaces sur la vie des peuples du Grand Nord et l'écosystème polaire, notamment sur l'ours blanc. "Mais, ajoute-t-il, la disparition de la banquise au pôle Nord va nous conduire inévitablement vers une période de chaos climatique, notamment dans l'hémisphère Nord".
L'explorateur salue une première initiative : la France et la principauté de Monaco vont organiser une conférence internationale sur les enjeux de l'Arctique en présence des représentants des gouvernements des 27 pays de l'Union. Et la création d'un observatoire sur le changement climatique et des pollutions en Arctique est envisagée. Jean-Louis Etienne veut simplement aller plus loin pour que tous les grands pays se mobilisent.
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