Des Israéliens demandent la libération de Gilad Shalit.
Gilad Shalit est né en 1986 en Israël, et a grandi auprès de ses parents et de ses frères en Galilée occidentale, dans le nord d'Israël. Il finit ses études secondaires avec mention et à 19 ans, Gilad commence son service militaire dans les forces de défense israéliennes comme le font tous les jeunes Israéliens. Malgré une santé plutôt fragile, le voilà caporal tankiste au sein de l’armée israélienne.
Le dimanche 25 juin 2006, il est à la frontière sud d’Israël, dans un tank où il tient le poste de commande de tir. Soudain des palestiniens qui ont creusé un tunnel depuis Gaza les attaquent à la grenade. L'action est très violente. Deux soldats isréliens et deux palestiniens sont tués. Deux autres soldats israéliens sont blessés, ainsi que Gilad Shalit. Mais lui est capturé et emmené par les attaquants. On apprendra que l’attaque de ce lieu était planifiée. L'enlèvement est revendiqué par une branche armée du Hamas, le mouvement religieux et politique palestinien le plus dur, considéré comme "terroriste" par l'Etat d'Israël.
Trois jours plus tard, I'armée israélienne lance en représailles l'opération "Pluies d'été" pour récupérer Gilad : elle bombarde la bande de Gaza, détruit ponts, bâtiments publics, logements, faisant 200 morts et plus de 800 blessés. Elle arrête et jette en prison des centaines de personnalités palestiennes, mais Gilad n'est pas retrouvé.
Dans les mois et les années qui suivent, l'action diplômatique prend le relais, sans aucun résultat hélas, car les relations entre Israël et le Hamas sont régies par la peur et la violence. Sait-on au moins si le jeune soldat est toujours en vie ? En 2007, un enregistrement audio de sa voix est fournie et en octobre 2009, enfin, le Hamas diffuse une vidéo où on le voit en apparente bonne santé.
Le dimanche 25 juin 2006, il est à la frontière sud d’Israël, dans un tank où il tient le poste de commande de tir. Soudain des palestiniens qui ont creusé un tunnel depuis Gaza les attaquent à la grenade. L'action est très violente. Deux soldats isréliens et deux palestiniens sont tués. Deux autres soldats israéliens sont blessés, ainsi que Gilad Shalit. Mais lui est capturé et emmené par les attaquants. On apprendra que l’attaque de ce lieu était planifiée. L'enlèvement est revendiqué par une branche armée du Hamas, le mouvement religieux et politique palestinien le plus dur, considéré comme "terroriste" par l'Etat d'Israël.
Trois jours plus tard, I'armée israélienne lance en représailles l'opération "Pluies d'été" pour récupérer Gilad : elle bombarde la bande de Gaza, détruit ponts, bâtiments publics, logements, faisant 200 morts et plus de 800 blessés. Elle arrête et jette en prison des centaines de personnalités palestiennes, mais Gilad n'est pas retrouvé.
Dans les mois et les années qui suivent, l'action diplômatique prend le relais, sans aucun résultat hélas, car les relations entre Israël et le Hamas sont régies par la peur et la violence. Sait-on au moins si le jeune soldat est toujours en vie ? En 2007, un enregistrement audio de sa voix est fournie et en octobre 2009, enfin, le Hamas diffuse une vidéo où on le voit en apparente bonne santé.
La vidéo de 2009, preuve que Gilad est en vie !
En Israël, la libération des prisonniers palestiniens inquiète
Pour obtenir cette vidéo, Israël a dû libérer 19 prisonnières palestiniennes. Dès 2009, le Hamas abat ses cartes en demandant en échange de la libération du soldat Shalit celle de 1000 prisonniers palestiniens détenus en Israël, dont plusieurs ont participé à des attentats meurtriers. Israël a pour habitude de tout faire pour récupérer ses soldats. Mais il refuse de libérer "ceux qui ont du sang sur les mains".
Les parents de Gilad, Noam et Aviva Shalit, commencent alors à camper devant le bureau du Premier ministre israélien. La mobilisation pour obtenir sa libération devient internationale. Le président Nicolas Sarkozy appelle à la libération de Gilad Shalit, qui a la double nationalité française (par son père) et israélienne. Le 21 juin 2010, plusieurs milliers de personnes manifestent à Paris, au Trocadéro, en faveur de la libération de Gilad Shalit sur le parvis des droits de l'homme. Les Etats-Unis, la Grèce, l'Allemagne interviennent.
Mais c'est la médiation égyptienne qui permet finalement un accord conclu le 11 octobre 2011. Israël accepte de libérer plus de 1000 prisonniers palestiniens détenus dans ses prisons : 477 dans un premier temps, juste avant Gilad, le 18 octobre. C'est la joie pour la famille, les proches et tous ceux qui s'étaient battus pour faire libérer le jeune homme. Pour d'autres Israéliens au contraire, la libération de prisonniers palestiniens dont plus de 280 condamnés à perpétuité pour leur participation à des attentats est une erreur politique et un affront fait aux familles de victimes.
Les parents de Gilad, Noam et Aviva Shalit, commencent alors à camper devant le bureau du Premier ministre israélien. La mobilisation pour obtenir sa libération devient internationale. Le président Nicolas Sarkozy appelle à la libération de Gilad Shalit, qui a la double nationalité française (par son père) et israélienne. Le 21 juin 2010, plusieurs milliers de personnes manifestent à Paris, au Trocadéro, en faveur de la libération de Gilad Shalit sur le parvis des droits de l'homme. Les Etats-Unis, la Grèce, l'Allemagne interviennent.
Mais c'est la médiation égyptienne qui permet finalement un accord conclu le 11 octobre 2011. Israël accepte de libérer plus de 1000 prisonniers palestiniens détenus dans ses prisons : 477 dans un premier temps, juste avant Gilad, le 18 octobre. C'est la joie pour la famille, les proches et tous ceux qui s'étaient battus pour faire libérer le jeune homme. Pour d'autres Israéliens au contraire, la libération de prisonniers palestiniens dont plus de 280 condamnés à perpétuité pour leur participation à des attentats est une erreur politique et un affront fait aux familles de victimes.
Les retrouvailles du garçon et de sa famille
Tôt le 18 octobre 2011, les premiers des 477 prisonniers palestiniens ont donc commencé à être libérés : certains le sont en Cisjordanie, d'autres dans la bande de Gaza où des foules en liesse les attendaient.
Gilad, lui, a été remis aux autorités égyuyptiennes, puis devait retrouver sa famille sur une base militaire du sud israélien. Des proches qu'il n'a pas vus depuis 1941 jours, soit plus de cinq ans.
Gilad, lui, a été remis aux autorités égyuyptiennes, puis devait retrouver sa famille sur une base militaire du sud israélien. Des proches qu'il n'a pas vus depuis 1941 jours, soit plus de cinq ans.