"Quel pourcentage de vos devoirs contient au moins un passage copié à l'identique sur Internet ?" La question a été posée à près de 3000 étudiants dans une enquête réalisée en avril-mai 2012 par le logiciel anti-plagiat compilatio.net (à télécharger en pdf ci-dessous).
Résultat : 21% des élèves ont reconnu que plus de 25% de leurs devoirs contenaient au moins un passage copié sur Internet à l'identique. Et 67% des enseignants, interrogés par la même enquête, ont estimé que plus de 25% des élèves avaient recours au copier‐coller !
Le mal est donc plus grave que les étudiants ne veulent bien l'admettre. Pourtant, de plus en plus d'établissements utilisent des logiciels qui repèrent les passages des devoirs "recopiés". Beaucoup ont aussi une "charte anti-plagiat" et donnent de plus en plus de conseils méthodologiques sur la façon de faire des citations ou de mentionner ses sources. Mais cela ne suffit pas à contrer la terrible facilité que nous offrent désormais les outils numériques !
Résultat : 21% des élèves ont reconnu que plus de 25% de leurs devoirs contenaient au moins un passage copié sur Internet à l'identique. Et 67% des enseignants, interrogés par la même enquête, ont estimé que plus de 25% des élèves avaient recours au copier‐coller !
Le mal est donc plus grave que les étudiants ne veulent bien l'admettre. Pourtant, de plus en plus d'établissements utilisent des logiciels qui repèrent les passages des devoirs "recopiés". Beaucoup ont aussi une "charte anti-plagiat" et donnent de plus en plus de conseils méthodologiques sur la façon de faire des citations ou de mentionner ses sources. Mais cela ne suffit pas à contrer la terrible facilité que nous offrent désormais les outils numériques !
Pourquoi sommes-nous tentés par le copié-collé ?
1. Internet nous offre en un instant une abondance de textes et de ressources sur tout domaine. On y trouve même parfois le sujet de sa dissertation ou de son mémoire déjà traité. Pourquoi tenter de produire ce qui existe déjà et que je peux "récupérer" en deux clics : "copier-coller" ?
2. Ce texte paraît souvent parfaitement écrit, voire élégamment tourné. "Je ne saurais jamais faire aussi bien", se dit-on alors, en un subtil mélange de manque de confiance en soi et de paresse inavouée.
3. Bien souvent, le travail à rendre a été entamé bien trop tard. Les notions qui auraient permis de produire un travail personnel n'ont pas été assimilées. Vingt pages de rapport à rendre pour demain ? Plus le temps de travailler. Les ressources trouvées à droite à gauche sur le web sont assemblées à la va-vite et les 20 pages vites noircies.
4. Après tout, pourquoi ne pas utiliser les nouveaux outils numériques ? Les connaissances ne sont-elles pas faites pour être mondialement partagées comme à travers l'encyclopédie en ligne Wikipédia ? Alors, pourquoi ne pas "copier-coller" ?
2. Ce texte paraît souvent parfaitement écrit, voire élégamment tourné. "Je ne saurais jamais faire aussi bien", se dit-on alors, en un subtil mélange de manque de confiance en soi et de paresse inavouée.
3. Bien souvent, le travail à rendre a été entamé bien trop tard. Les notions qui auraient permis de produire un travail personnel n'ont pas été assimilées. Vingt pages de rapport à rendre pour demain ? Plus le temps de travailler. Les ressources trouvées à droite à gauche sur le web sont assemblées à la va-vite et les 20 pages vites noircies.
4. Après tout, pourquoi ne pas utiliser les nouveaux outils numériques ? Les connaissances ne sont-elles pas faites pour être mondialement partagées comme à travers l'encyclopédie en ligne Wikipédia ? Alors, pourquoi ne pas "copier-coller" ?
Copié-collé : où est le danger pour l'étudiant ?
Même si les sanctions peuvent désormais être très sévères (jusqu'à une exclusion), le risque le plus grave n'est pas de se faire repérer. Il est d'appauvrir votre activité intellectuelle.
En effet le "copier-coller" vous empêche de formuler vous-même votre propos : vous ne réfléchissez pas vraiment à ce que vous voulez dire ou démontrer. Vous ne progressez donc pas dans la compréhension de votre sujet. Et bien sûr vous n'apportez pas d'idée vraiment personnelle. A terme, votre motivation pour vos études faiblit !
Sur le plan de l'expression écrite, vous ne faites pas non plus de progrès : car c'est en écrivant que l'on parvient à mieux écrire et non l'inverse.
En effet le "copier-coller" vous empêche de formuler vous-même votre propos : vous ne réfléchissez pas vraiment à ce que vous voulez dire ou démontrer. Vous ne progressez donc pas dans la compréhension de votre sujet. Et bien sûr vous n'apportez pas d'idée vraiment personnelle. A terme, votre motivation pour vos études faiblit !
Sur le plan de l'expression écrite, vous ne faites pas non plus de progrès : car c'est en écrivant que l'on parvient à mieux écrire et non l'inverse.
Les deux défis à relever : savoir que dire, et comment le dire
Pour ne pas piller les textes écrits par d'autres mais produire les vôtres, il y a deux défis à relever :
- En amont de la rédaction, il faut savoir ce que vous voulez dire : quelle idée, quelle thèse, quelle argumentation, quel point fort voulez-vous défendre et transmettre à vos lecteurs dans ce devoir ? C'est vous qui étudiez, c'est vous qui réfléchissez et pouvez apporter votre pierre au débat.
- Au moment de la rédaction, il faut savoir comment le dire : comment présenter vos idées, les articuler, les illustrer, les justifier, tout cela de la façon la plus claire possible.
Et maintenant nos conseils "anti-copier-coller" pour acquérir ces deux compétences.
- En amont de la rédaction, il faut savoir ce que vous voulez dire : quelle idée, quelle thèse, quelle argumentation, quel point fort voulez-vous défendre et transmettre à vos lecteurs dans ce devoir ? C'est vous qui étudiez, c'est vous qui réfléchissez et pouvez apporter votre pierre au débat.
- Au moment de la rédaction, il faut savoir comment le dire : comment présenter vos idées, les articuler, les illustrer, les justifier, tout cela de la façon la plus claire possible.
Et maintenant nos conseils "anti-copier-coller" pour acquérir ces deux compétences.
En amont : que voulez-vous dire ?
- Quand vous avez un devoir à rendre, entamez le chantier assez longtemps à l'avance. Vous avez besoin de temps pour assimiler les connaissances, les apprendre, les comprendre, les digérer ; et il faut du temps pour que germent vos idées. Pour un rapport de stage par exemple, c'est durant le stage lui-même qu'il faut commencer à prendre des notes sur vos observations.
- Il faut bien sûr se documenter, rassembler toute l'information qui vous est nécessaire sans éliminer internet, mais en privilégiant les sources les plus sûres : les institutions officielles, les sites ou revues spécialisées indiquées par vos enseignants, les travaux de recherche liés à votre sujet. Faites la liste de tous les documents trouvés.
- Soulignez les passages, les phrases ou les citations qui vous paraissent intéressants : si vous les "copiez-collez" dans un brouillon, n'oubliez surtout pas d'indiquer d'où ils viennent (le site, la revue, l'article) et qui en est l'auteur (un enseignant, un chercheur, un écrivain, etc.)
- Un document est plus long ? plus difficile à comprendre ? Imprimez-le (à moins que ce soit un ouvrage papier) et lisez-le dans un bon fauteuil : le support papier est mieux adapté à la lecture "profonde et attentive" que la lecture sur écran, comme le montrent les travaux de Véronique Drai-Zerbib, chercheur en psychologie cognitive au Laboratoire des usages en technologies d'information numériques (Lutin).
- Et maintenant, prenez de la hauteur, faites la synthèse de toute votre documentation : vous pouvez utiliser par exemple la technique du mind-mapping en représentant visuellement toutes les idées sur un grand tableau. Ordonnez les en faisant apparaître les liens logiques (avec des flèches ou d'autres symboles) entre les thèmes. Posez-vous des questions, classez les arguments, les exemples, etc.
- Une idée centrale vous apparaît ? Une grande problématique à développer ? Une question que vous souhaitez poser ? Vous tenez l'essentiel de votre devoir : le contenu à exprimer et à transmettre.
- Il faut bien sûr se documenter, rassembler toute l'information qui vous est nécessaire sans éliminer internet, mais en privilégiant les sources les plus sûres : les institutions officielles, les sites ou revues spécialisées indiquées par vos enseignants, les travaux de recherche liés à votre sujet. Faites la liste de tous les documents trouvés.
- Soulignez les passages, les phrases ou les citations qui vous paraissent intéressants : si vous les "copiez-collez" dans un brouillon, n'oubliez surtout pas d'indiquer d'où ils viennent (le site, la revue, l'article) et qui en est l'auteur (un enseignant, un chercheur, un écrivain, etc.)
Le papier reste le support privilégié de la lecture profonde et attentive
- Un document est plus long ? plus difficile à comprendre ? Imprimez-le (à moins que ce soit un ouvrage papier) et lisez-le dans un bon fauteuil : le support papier est mieux adapté à la lecture "profonde et attentive" que la lecture sur écran, comme le montrent les travaux de Véronique Drai-Zerbib, chercheur en psychologie cognitive au Laboratoire des usages en technologies d'information numériques (Lutin).
- Et maintenant, prenez de la hauteur, faites la synthèse de toute votre documentation : vous pouvez utiliser par exemple la technique du mind-mapping en représentant visuellement toutes les idées sur un grand tableau. Ordonnez les en faisant apparaître les liens logiques (avec des flèches ou d'autres symboles) entre les thèmes. Posez-vous des questions, classez les arguments, les exemples, etc.
- Une idée centrale vous apparaît ? Une grande problématique à développer ? Une question que vous souhaitez poser ? Vous tenez l'essentiel de votre devoir : le contenu à exprimer et à transmettre.
Au moment de la rédaction : comment exprimer vos idées par vous-même
- Vous pouvez maintenant faire un plan autour de votre idée centrale. C'est votre message, ce que vous voulez dire qui sert de colonne vertébrale à votre devoir. Tout en respectant les consignes de forme données par l'enseignant (par exemple, faire un plan en deux ou en trois parties), tâchez de ne pas perdre votre propre fil directeur : ne cherchez pas à faire du "remplissage" pour respecter à tout prix une numérotation imposée.
- A ce stade, vous vous rendez déjà compte que les textes ou devoirs "tout faits" que vous pourriez avoir trouvé sur internet ne correspondent pas à ce que vous voulez dire : vous pouvez les mettre à la corbeille ! Ne gardez que les documents de référence dont vous pourrez éventuellement citer des extraits ou qui vont serviront à vérifier certaines informations.
- S'il s'agit d'un travail écrit assez long, par exemple un mémoire de fin d'études, faites un plan très détaillé : écrivez avec vos mots les titres, sous-titres et l'idée centrale de chaque partie et sous-partie. Indiquez bien toutes les articulations logiques nécessaires : les arguments qui s'opposent, les exemples ou au contraire les exceptions. Quelle que soit votre discipline, les idées doivent s'enchaîner de façon logique et proportionnée. Notez aussi dans votre plan l'endroit où vous allez placer des citations, des exemples ou des résultats de recherche trouvés dans des ouvrages.
- Et maintenant, commencez la rédaction : pour chaque paragraphe, efforcez-vous de relire votre plan pour voir où vous en êtes et ce que vous voulez dire à cet endroit. Concentrez-vous pour saisir mentalement votre idée, et écrivez-la directement avec vos mots, sans vous soucier du style dans un premier temps.
- Si vous avez besoin de consulter un document avant de rédiger une partie, relisez-le, puis fermez-le avant de commencer à rédiger de façon à ne pas être tenté de le copier mot à mot : d'une part, ce serait du plagiat (voir ci-dessous), et d'autre part, ce passage écrit par un(e) autre risque de ne pas correspondre exactement à votre pensée, ou au style de votre propre écrit. Par exemple dans un rapport de stage, ne copiez-collez pas l'historique de l'entreprise trouvé dans la plaquette corporate, mais efforcez-vous de garder uniquement les éléments objectifs intéressants pour votre propos.
- Vous pouvez bien sûr citer des textes écrits par d'autres. C'est même souvent nécessaire pour étayer ou illustrer ce que vous affirmez : veillez toutefois à bien citer vos sources. Les propos extraits in extenso d'un autre écrit (livre, article) doivent être mis entre guillemets et il faut indiquer la référence de cet écrit. De même si vous citez un passage d'article trouvé sur internet : il faut indiquer l'auteur et le nom du site (voire l'adresse URL sur votre version numérique). Si vous résumez l'idée trouvée dans l'ouvrage, il faut aussi en donner la provenance, pour ne faire croire qu'il s'agit de votre propre idée.
- Par contre si vous énoncez des vérités connues de tous (par exemple "Il y a quatre saisons dans la zone tempérée de l'hémisphère nord), il est inutile de donner une source.
- A ce stade, vous vous rendez déjà compte que les textes ou devoirs "tout faits" que vous pourriez avoir trouvé sur internet ne correspondent pas à ce que vous voulez dire : vous pouvez les mettre à la corbeille ! Ne gardez que les documents de référence dont vous pourrez éventuellement citer des extraits ou qui vont serviront à vérifier certaines informations.
- S'il s'agit d'un travail écrit assez long, par exemple un mémoire de fin d'études, faites un plan très détaillé : écrivez avec vos mots les titres, sous-titres et l'idée centrale de chaque partie et sous-partie. Indiquez bien toutes les articulations logiques nécessaires : les arguments qui s'opposent, les exemples ou au contraire les exceptions. Quelle que soit votre discipline, les idées doivent s'enchaîner de façon logique et proportionnée. Notez aussi dans votre plan l'endroit où vous allez placer des citations, des exemples ou des résultats de recherche trouvés dans des ouvrages.
Quand vous écrivez, écartez de vos yeux
les documents que vous pourriez être tenté de copier mot à mot
les documents que vous pourriez être tenté de copier mot à mot
- Et maintenant, commencez la rédaction : pour chaque paragraphe, efforcez-vous de relire votre plan pour voir où vous en êtes et ce que vous voulez dire à cet endroit. Concentrez-vous pour saisir mentalement votre idée, et écrivez-la directement avec vos mots, sans vous soucier du style dans un premier temps.
- Si vous avez besoin de consulter un document avant de rédiger une partie, relisez-le, puis fermez-le avant de commencer à rédiger de façon à ne pas être tenté de le copier mot à mot : d'une part, ce serait du plagiat (voir ci-dessous), et d'autre part, ce passage écrit par un(e) autre risque de ne pas correspondre exactement à votre pensée, ou au style de votre propre écrit. Par exemple dans un rapport de stage, ne copiez-collez pas l'historique de l'entreprise trouvé dans la plaquette corporate, mais efforcez-vous de garder uniquement les éléments objectifs intéressants pour votre propos.
- Vous pouvez bien sûr citer des textes écrits par d'autres. C'est même souvent nécessaire pour étayer ou illustrer ce que vous affirmez : veillez toutefois à bien citer vos sources. Les propos extraits in extenso d'un autre écrit (livre, article) doivent être mis entre guillemets et il faut indiquer la référence de cet écrit. De même si vous citez un passage d'article trouvé sur internet : il faut indiquer l'auteur et le nom du site (voire l'adresse URL sur votre version numérique). Si vous résumez l'idée trouvée dans l'ouvrage, il faut aussi en donner la provenance, pour ne faire croire qu'il s'agit de votre propre idée.
- Par contre si vous énoncez des vérités connues de tous (par exemple "Il y a quatre saisons dans la zone tempérée de l'hémisphère nord), il est inutile de donner une source.
Bien faire les citations pour éviter le plagiat
Dans l'enseignement supérieur, on vous demande d'être particulièrement rigoureux sur la façon de mentionner les sources dans un devoir. Ne pas le faire est considéré comme un "plagiat", c'est-à-dire une fraude. Si par exemple vous copiez-collez un extrait de texte trouvé sur internet et écrit par un(e) autre sans indiquer la source ou mettre de guillemets :
- vous faites passer le travail d'un autre (son texte) pour le vôtre
- vous privez votre lecteur de références utiles qui pourraient lui permettre d'aller plus loin
- vous appauvrissez votre devoir.
Les universités donnent maintenant des conseils précis aux étudiants sur la façon de mentionner les sources, de rédiger les mentions bibliographiques (par exemple avec des logiciels spécifiques), et d'être vigilants dans le travail de groupe (si un étudiant fait du plagiat, tous les autres sont co-responsables). Renseignez-vous donc sur ce que votre établissement a mis en place et en cas de doute, demandez conseil à un enseignant.
- vous faites passer le travail d'un autre (son texte) pour le vôtre
- vous privez votre lecteur de références utiles qui pourraient lui permettre d'aller plus loin
- vous appauvrissez votre devoir.
Les universités donnent maintenant des conseils précis aux étudiants sur la façon de mentionner les sources, de rédiger les mentions bibliographiques (par exemple avec des logiciels spécifiques), et d'être vigilants dans le travail de groupe (si un étudiant fait du plagiat, tous les autres sont co-responsables). Renseignez-vous donc sur ce que votre établissement a mis en place et en cas de doute, demandez conseil à un enseignant.
Pour en savoir plus sur le plagiat
Divers établissements d'enseignement supérieur ont créé des sites ou des pages qui expliquent précisément aux étudiants ce qu'ils peuvent faire et ne pas faire :
- l'université Toulouse Jean-Jaurès a lancé la campagne de sensibilisation "C'est moi qui écris " pour prévenir le plagiat
- l'université catholique de Louvain (en Belgique) a créé un site internet sur le plagiat Il comporte un quiz pour tester vos connaissances
- la bibliothèque de l'université canadienne de Laval consacre des pages très détaillées au plagiat et au droit d'auteur: www.bibl.ulaval.ca/infosphere/sciences/evaciter1.html On y trouve également un quiz
- Madame Michelle Bergadàa, professeur à l'université de Genève, anime le site http://responsable.unige.ch/accueil.html plus particulièrement destiné aux universitaires, mais aussi très intéressant.
Divers établissements d'enseignement supérieur ont créé des sites ou des pages qui expliquent précisément aux étudiants ce qu'ils peuvent faire et ne pas faire :
- l'université Toulouse Jean-Jaurès a lancé la campagne de sensibilisation "C'est moi qui écris " pour prévenir le plagiat
- l'université catholique de Louvain (en Belgique) a créé un site internet sur le plagiat Il comporte un quiz pour tester vos connaissances
- la bibliothèque de l'université canadienne de Laval consacre des pages très détaillées au plagiat et au droit d'auteur: www.bibl.ulaval.ca/infosphere/sciences/evaciter1.html On y trouve également un quiz
- Madame Michelle Bergadàa, professeur à l'université de Genève, anime le site http://responsable.unige.ch/accueil.html plus particulièrement destiné aux universitaires, mais aussi très intéressant.
Relisez-vous
Une fois votre première jet rédigé, vous êtes loin d'avoir terminé : il faut vous relire attentivement (sur écran et si possible sur papier) pour détecter toutes les fautes et les passages à réécrire.
C'est le moment d'améliorer le style (voir si nécessaire notre guide Améliorer son expression écrite), mais aussi d'affiner vos idées, de compléter précisément les références manquantes, puis de finaliser la mise en page.
Ce travail sur la forme vous aide aussi à mieux maîtriser votre sujet. Pour un travail important (thèse, mémoire), il est vivement conseillé de recueillir l'avis d'un enseignant (tuteur, responsable de thèse) sur la qualité du travail avant le rendu final.
Comme le disait Nicolas Boileau (1636-1711), "Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez" (extrait de Il est certains esprits). Mais ne copiez-collez pas !
C'est le moment d'améliorer le style (voir si nécessaire notre guide Améliorer son expression écrite), mais aussi d'affiner vos idées, de compléter précisément les références manquantes, puis de finaliser la mise en page.
Ce travail sur la forme vous aide aussi à mieux maîtriser votre sujet. Pour un travail important (thèse, mémoire), il est vivement conseillé de recueillir l'avis d'un enseignant (tuteur, responsable de thèse) sur la qualité du travail avant le rendu final.
Comme le disait Nicolas Boileau (1636-1711), "Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez" (extrait de Il est certains esprits). Mais ne copiez-collez pas !