Depuis des années, ils bataillent pour voir revaloriser leur formation. Jusqu'à présent, les étudiants en kinésithérapie sont formés en trois ans dans des instituts spécialisés et n'ont pas d'équivalence universitaire. Ils y entrent sur concours après un an de prépa privée ou d'année universitaire en faculté de médecine (dans la majorité des cas) ou plus rarement en faculté de sport (Staps).
Le 5 novembre dernier, ils sont encore descendus dans la rue (photo) pour demander à être intégrés dans le système universitaire et obtenir avec leur diplôme le grade de master.
Et voilà que le 13 novembre, le ministère de la Santé leur a annoncé un "nouvel arbitrage" qui leur accorde une grande partie de ce qu'ils réclamaient. La Fédération nationale des étudiants kinésithérapeutes (FNEK) l'a aussitôt fait savoir dans un communiqué.
Le 5 novembre dernier, ils sont encore descendus dans la rue (photo) pour demander à être intégrés dans le système universitaire et obtenir avec leur diplôme le grade de master.
Et voilà que le 13 novembre, le ministère de la Santé leur a annoncé un "nouvel arbitrage" qui leur accorde une grande partie de ce qu'ils réclamaient. La Fédération nationale des étudiants kinésithérapeutes (FNEK) l'a aussitôt fait savoir dans un communiqué.
Qu'est-ce qui va changer ?
- L'année préparatoire au concours sera désormais faite à l'université : soit en PACES (1ère année commune aux études de santé), soit en STAPS, soit en Sciences, et cela dès la rentrée 2016. Les prépas privées ne seront plus autorisées.
- En corollaire, les concours privés de type “PCB” (Physique-chimie-biologie) vont disparaître. Ceux du printemps 2015 seront les derniers. Il y aura cependant toujours une sélection à l'issue de l'année universitaire : concours ? classement su contrôle continu ? Ce point doit encore être précisé.
- La formation en Institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK) va durer 4 années au lieu de 3, et cela dès la rentrée 2015. Cette formation sera "conventionnée avec l'université" comme le demandaient les étudiants.
- Les quatre ans en IFMK permettront aux étudiants d'acquérir 240 ECTS, soit l'équivalent de 4 années universitaires, ce qui permettra à ceux qui le souhaitent de poursuivre des études ou de se réorienter vers d'autres filières universitaires.
La première année, elle, sera sanctionnée par 60 ECTS. On arrive donc à 300 ECTS, qui donne normalement le grade de master, mais le gouvernement n'a pas cédé sur ce point.
- En corollaire, les concours privés de type “PCB” (Physique-chimie-biologie) vont disparaître. Ceux du printemps 2015 seront les derniers. Il y aura cependant toujours une sélection à l'issue de l'année universitaire : concours ? classement su contrôle continu ? Ce point doit encore être précisé.
- La formation en Institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK) va durer 4 années au lieu de 3, et cela dès la rentrée 2015. Cette formation sera "conventionnée avec l'université" comme le demandaient les étudiants.
- Les quatre ans en IFMK permettront aux étudiants d'acquérir 240 ECTS, soit l'équivalent de 4 années universitaires, ce qui permettra à ceux qui le souhaitent de poursuivre des études ou de se réorienter vers d'autres filières universitaires.
La première année, elle, sera sanctionnée par 60 ECTS. On arrive donc à 300 ECTS, qui donne normalement le grade de master, mais le gouvernement n'a pas cédé sur ce point.
'Un pas vers la revalorisation de la profession'
Tout ceci correspond en grande partie à ce que demandaient les étudiants : "La FNEK se réjouit de cet arbitrage car il est synonyme d’accès au système universitaire, à la recherche et à la mobilité internationale, indique le communiqué de la fédération. Il met également fin à une sélection sur critères sociaux. Le gouvernement a fait un pas vers la revalorisation de notre profession".
"Cependant, poursuit la FNEK, il ne contient ni l'intégration universitaire pleine et entière, ni la reconnaissance de notre formation au grade de master."
Or la revendication du grade de master est une demande constante de la profession depuis des années. Le dernier arbitrage, en janvier 2013, rejeté par l’ensemble de la profession, proposait aux kinésithérapeutes une formation en trois ans validée par une licence.
"Cependant, poursuit la FNEK, il ne contient ni l'intégration universitaire pleine et entière, ni la reconnaissance de notre formation au grade de master."
Or la revendication du grade de master est une demande constante de la profession depuis des années. Le dernier arbitrage, en janvier 2013, rejeté par l’ensemble de la profession, proposait aux kinésithérapeutes une formation en trois ans validée par une licence.