Camille est partie en échange à Helsinki en Finlande.
Vous pensez partir en échange universitaire et vous hésitez sur la destination ? Moins demandés que les pays anglo-saxons, les pays nordiques sont pourtant à envisager sérieusement, d'autant que de nombreuses universités en Suède, Finlande ou Norvège sont prêtes à vous accueillir via le programme européen Erasmus+.
Etudiante à l'Ecole de management Léonard de Vinci (EMLV), une école de commerce postbac en cinq ans, Camille Goulard est partie durant un semestre lors de sa troisième année d'école et elle a choisi la Finlande : "j’étais curieuse de découvrir ce pays, ainsi que la culture des pays nordiques et d’améliorer mon anglais", explique-t-elle.
Sur le plan linguistique, les pays nordiques ont un gros atout : "En Finlande, explique Camille, les gens sont quasiment tous bilingues en anglais, c’était une belle opportunité pour moi de pouvoir parler anglais tous les jours. Cela m’a bien sûr permis d’obtenir un très bon niveau".
Etudiante à l'Ecole de management Léonard de Vinci (EMLV), une école de commerce postbac en cinq ans, Camille Goulard est partie durant un semestre lors de sa troisième année d'école et elle a choisi la Finlande : "j’étais curieuse de découvrir ce pays, ainsi que la culture des pays nordiques et d’améliorer mon anglais", explique-t-elle.
Sur le plan linguistique, les pays nordiques ont un gros atout : "En Finlande, explique Camille, les gens sont quasiment tous bilingues en anglais, c’était une belle opportunité pour moi de pouvoir parler anglais tous les jours. Cela m’a bien sûr permis d’obtenir un très bon niveau".
Peu de cours et beaucoup de temps pour voyager
Camille a fait son échange universitaire à la Laurea University of Applied Sciences d’Helsinki sur le campus de Lohja qui se trouve à une heure environ de la capitale : "Quand nous sommes arrivés en Finlande, nous avons eu un tuteur qui nous a permis de nous intégrer plus facilement et de régler tous les problèmes administratifs ainsi que les questions de transport".
Et la vie, à quoi ressemblait-elle ? "J’avais peu de cours pendant la semaine, en général nous avions deux jours de cours et le reste du temps nous pouvions visiter le pays. J’ai pu visiter des petites villes aux alentours, visiter Helsinki bien sûr et aller à Talin en Estonie".
"En fin de semestre, je suis partie une semaine en Laponie, où l'on voit des aurores boréales et des plaines complètement blanches une grande partie de l’année. Cette semaine a été incroyable car nous sommes allées au cercle arctique où se trouve le village du Père Noël, nous avons également pu voir des ours polaires. Le premier soir nous avons été très chanceux car juste au-dessus de notre chalet nous avons admiré une magnifique aurore boréale : c'était un moment magique".
Et la vie, à quoi ressemblait-elle ? "J’avais peu de cours pendant la semaine, en général nous avions deux jours de cours et le reste du temps nous pouvions visiter le pays. J’ai pu visiter des petites villes aux alentours, visiter Helsinki bien sûr et aller à Talin en Estonie".
"En fin de semestre, je suis partie une semaine en Laponie, où l'on voit des aurores boréales et des plaines complètement blanches une grande partie de l’année. Cette semaine a été incroyable car nous sommes allées au cercle arctique où se trouve le village du Père Noël, nous avons également pu voir des ours polaires. Le premier soir nous avons été très chanceux car juste au-dessus de notre chalet nous avons admiré une magnifique aurore boréale : c'était un moment magique".
Un travail sur le développement de l'attractivité de la Finlande
Mais la Finlande, c'est aussi un pays très développé où Camille, spécialisé en marketing, a pu exercer ses talents : "Durant mon échange universitaire, j’ai pu aider la ville sur un projet de développement. Cela consistait à augmenter la fréquentation de la ville en proposant soit de créer un parc d’attraction sur la découverte de la Finlande ou bien encore un centre commercial avec des activités autour, comme un bowling.
Ce projet a été très intéressant car il m’a permis de pouvoir donner des idées et de les aider à réaliser un projet pour leur communauté".
Un programme très riche au final : "Cette année à l’étranger m’a considérablement apporté. J’ai pu travailler sur la confiance en soi, sur ma timidité, j’ai pu faire de nouvelles rencontres avec qui je suis toujours en contact. Si cette c'était à refaire, je repartirais les yeux fermés et avec grand plaisir !"
Ce projet a été très intéressant car il m’a permis de pouvoir donner des idées et de les aider à réaliser un projet pour leur communauté".
Un programme très riche au final : "Cette année à l’étranger m’a considérablement apporté. J’ai pu travailler sur la confiance en soi, sur ma timidité, j’ai pu faire de nouvelles rencontres avec qui je suis toujours en contact. Si cette c'était à refaire, je repartirais les yeux fermés et avec grand plaisir !"
Maxime : deux semestres en Suède à l'université de Vaxjö
Etudiant dans la même école de management, Maxime, lui, est parti en semestre d'échange international en Suède, à l'université Linnaeus de Vaxjö, une ville du sud du pays : "J’ai choisi la Suède, explique-t-il, car je voulais partir dans un pays du Nord, pour le climat et car cette université propose un double diplôme, ce qui fait que j'ai effectué 2 semestres universitaires. J’y ai étudié l’entrepreneuriat orienté marketing avec l’écriture d’une thèse en fin d’année pour valider le diplôme".
Pour son voyage aller, Maxime a pris son temps pour parcourir 1 600 km sur 6 pays, avec la traversée en bateau entre l’Allemagne et le Danemark et le fameux pont de l’Øresund.
Pourtant, comme souvent, les premiers jours n'ont pas été faciles : "Avec 2 autres élèves nous sommes arrivés assez tard à Växjö, de plus nous ne vivions pas sur le campus, mais dans une ville à 15 km, du nom de Gemla, sans internet au début. La première soirée a été dure car nous n’avions aucune information sur où et quand les cours commençaient. Le lendemain nous sommes donc partis de bonne heure au campus et nous avons été assez vite orientés au «séminaire d’intégration» qui a pu éclairer la plupart de nos questions".
Pour son voyage aller, Maxime a pris son temps pour parcourir 1 600 km sur 6 pays, avec la traversée en bateau entre l’Allemagne et le Danemark et le fameux pont de l’Øresund.
Pourtant, comme souvent, les premiers jours n'ont pas été faciles : "Avec 2 autres élèves nous sommes arrivés assez tard à Växjö, de plus nous ne vivions pas sur le campus, mais dans une ville à 15 km, du nom de Gemla, sans internet au début. La première soirée a été dure car nous n’avions aucune information sur où et quand les cours commençaient. Le lendemain nous sommes donc partis de bonne heure au campus et nous avons été assez vite orientés au «séminaire d’intégration» qui a pu éclairer la plupart de nos questions".
L'université suédoise : un système basé sur la confiance et la réussite de l'étudiant
Au final, son intégration s'est parfaitement passée : "Tout est fait pour les Erasmus avec une association dédiée qui a permis de faire de nombreuses rencontres autour de soirées, voyages et évènements".
Et l'université en Suède, c'est comment ? "Les cours en Suède sont vraiment différents de ceux proposés en France, raconte Maxime. ils fonctionnent beaucoup avec la pédagogie inversée et le travail à la maison. Résultat, j’avais maximum 8 heures de cours par semaine, mais beaucoup de travail de groupe qui permettait de passer de longues après-midi voire nuits sur le campus : oui, là-bas, nous avions accès 24h/24h aux bâtiments de cours.
En fait tout dans leur système pédagogique repose sur la confiance et la réussite de l’étudiant". Cela commence à vous donner envie ?
Et l'université en Suède, c'est comment ? "Les cours en Suède sont vraiment différents de ceux proposés en France, raconte Maxime. ils fonctionnent beaucoup avec la pédagogie inversée et le travail à la maison. Résultat, j’avais maximum 8 heures de cours par semaine, mais beaucoup de travail de groupe qui permettait de passer de longues après-midi voire nuits sur le campus : oui, là-bas, nous avions accès 24h/24h aux bâtiments de cours.
En fait tout dans leur système pédagogique repose sur la confiance et la réussite de l’étudiant". Cela commence à vous donner envie ?
L'université Linnaeus de Vaxjö
Vivre en Suède, c’est avoir du temps et profiter de la nature
Petit détail à ne pas oublier cependant, dans les pays nordiques, le climat est froid et rigoureux : "Dans la vie de tous les jours, il y a vraiment deux modes de vie : celui de l'hiver et celui pour le reste de l’année, précise l'étudiant français.
"Il est vrai que pendant l’hiver avec les jours très courts et le froid, je restais plus à l’intérieur et mes seules sorties étaient pour aller faire les courses (plusieurs fois par semaines car les produits ne se conservent pas très longtemps), aller voir un match des Växjö Lakers, enlever la neige de devant chez moi, observer les renards dans mon jardin et prendre de nombreux Fika.
Cependant le froid nous a permis de faire du hockey sur les lacs gelés puis à l’intérieur des stades quand les jours se sont réchauffés.
"Il est vrai que pendant l’hiver avec les jours très courts et le froid, je restais plus à l’intérieur et mes seules sorties étaient pour aller faire les courses (plusieurs fois par semaines car les produits ne se conservent pas très longtemps), aller voir un match des Växjö Lakers, enlever la neige de devant chez moi, observer les renards dans mon jardin et prendre de nombreux Fika.
Cependant le froid nous a permis de faire du hockey sur les lacs gelés puis à l’intérieur des stades quand les jours se sont réchauffés.
La Suède ? J'y retournerai en vacances et même pour y travailler
Lac Vattern.
En été les visites étaient beaucoup plus faciles et bien plus chaudes ! Au final vivre en Suède c’est avoir du «temps» et profiter de la nature, nombreuses ont été les balades en forêt ou autour des lacs à la recherche d’animaux ou d’aurores boréales pendant les longues nuits d’hiver.
Le fait d’avoir une voiture m’a permis de visiter la Suède de manière quasi-complète (plus de 21 000 km parcourus en 10 mois) et cela m’a permis de me faire une idée du mode de vie. La Suède a été une expérience exceptionnelle pour moi et il est clair que j’y retournerai en vacances et pourquoi pas pour y travailler !"
Le fait d’avoir une voiture m’a permis de visiter la Suède de manière quasi-complète (plus de 21 000 km parcourus en 10 mois) et cela m’a permis de me faire une idée du mode de vie. La Suède a été une expérience exceptionnelle pour moi et il est clair que j’y retournerai en vacances et pourquoi pas pour y travailler !"
Chloé, lycéenne : un an en Norvège
Impossible d'évoquer les pays nordiques sans parler de la Norvège, le pays situé le plus au nord du continent européen.
C'est le pays qu'a choisi Chloé pour y passer toute une année scolaire alors qu'elle était encore lycéenne. Elle raconte son année en Norvège et l'expérience unique de ces jours qui ne se couchent jamais.
C'est le pays qu'a choisi Chloé pour y passer toute une année scolaire alors qu'elle était encore lycéenne. Elle raconte son année en Norvège et l'expérience unique de ces jours qui ne se couchent jamais.
Alors, décidé pour un échange dans un pays nordique ?