Après son stage de fin d'études dans une chaîne de crêperie, on lui a proposé un premier job. Mais non. Après un cursus en entrepreneuriat, Louis, 23 ans, ne se sentait pas encore prêt à se poser. "Avant il fallait que je parte voyager, rencontrer du monde, m'inspirer, échanger, pour découvrir les milliers de possibilités qui s'offrent à nous, voir tout ce qui n'existe pas en France, goûter à du neuf, me rafraîchir !", explique-t-il.
Alors après des vacances en Malaisie et en Indonésie, il a pris son iPhone 5 et ouvert son "blog d'amateur" pour poursuivre le voyage. Presque "sur un coup de tête", dit-il.
En réalité, il avait consacré son mémoire de fin d'études aux entrepreneurs français qui réussissent en Chine. Et le blog d'amateur - Ailleurs du nouveau ou ADN - a vite créé le buzz. "Je voulais en faire un outil personnel, m'en servir pour donner un sens à mon voyage et m'inspirer moi-même, je ne pensais pas qu'il aurait tant d'impact".
Alors après des vacances en Malaisie et en Indonésie, il a pris son iPhone 5 et ouvert son "blog d'amateur" pour poursuivre le voyage. Presque "sur un coup de tête", dit-il.
En réalité, il avait consacré son mémoire de fin d'études aux entrepreneurs français qui réussissent en Chine. Et le blog d'amateur - Ailleurs du nouveau ou ADN - a vite créé le buzz. "Je voulais en faire un outil personnel, m'en servir pour donner un sens à mon voyage et m'inspirer moi-même, je ne pensais pas qu'il aurait tant d'impact".
A Hong Kong, le début de l'aventure ADN
En août 2015, il débarque à Hong Kong pour lancer l'aventure. "Je me suis retrouvé tout seul dans une énorme ville où j'avais juste une amie et où personne ne m'attendait".
Louis part en quête des startups du coin lancées par des Français. Il cible plutôt des jeunes, "fun et sympas", "pour que les vidéos soient naturelles, intéressantes et n'ennuient pas les gens". Heureusement, l'effet réseau joue à plein : "Les entrepreneurs te présentent principalement d'autres entrepreneurs. Ils sont toujours ravis de parler de leur projet."
C'est ainsi qu'il rencontre Karen Farzam, une entrepreneuse qui a lancé à Hong Kong W Hub, une structure d'aide aux startups. Une vraie mine pour Louis et un beau portrait pour le blog.
Louis part en quête des startups du coin lancées par des Français. Il cible plutôt des jeunes, "fun et sympas", "pour que les vidéos soient naturelles, intéressantes et n'ennuient pas les gens". Heureusement, l'effet réseau joue à plein : "Les entrepreneurs te présentent principalement d'autres entrepreneurs. Ils sont toujours ravis de parler de leur projet."
C'est ainsi qu'il rencontre Karen Farzam, une entrepreneuse qui a lancé à Hong Kong W Hub, une structure d'aide aux startups. Une vraie mine pour Louis et un beau portrait pour le blog.
Chaque lundi, un portrait-vidéo plein d'enseignements
Après Hong Kong, il a filé sur Singapour, puis la Thaïlande, le Laos... en jonglant avec les contacts et les demandes de visas. Sur le blog, chaque lundi, cela donne un nouveau portrait-vidéo de jeune entrepreneur, toujours bien rythmé et plein d'enseignements.
Alors vu de France, on guette les conseils de tous ces créateurs, et on attend les avis du business-voyageur qui finit par devenir un expert en startups asiatiques. Au passage, il bouscule des idées reçues : "Si tant de Français s'installent en Asie, ce n’est pas tellement pour une question de facilité. Entreprendre à l’étranger, c'est plus simple sur certains points, mais plus difficile sur d'autres. Par exemple il faut souvent s'associer avec un local, ce qui n'est pas toujours simple.
La preuve avec l'expérience des deux frères qui ont déployé à Bangkok le concept du Café des Stagiaires de Shanghai...
Alors vu de France, on guette les conseils de tous ces créateurs, et on attend les avis du business-voyageur qui finit par devenir un expert en startups asiatiques. Au passage, il bouscule des idées reçues : "Si tant de Français s'installent en Asie, ce n’est pas tellement pour une question de facilité. Entreprendre à l’étranger, c'est plus simple sur certains points, mais plus difficile sur d'autres. Par exemple il faut souvent s'associer avec un local, ce qui n'est pas toujours simple.
La preuve avec l'expérience des deux frères qui ont déployé à Bangkok le concept du Café des Stagiaires de Shanghai...
La clé du succès : un concept français... adapté à l'Asie
D'après l'animateur du blog ADN, ce qui inspire tous ces entrepreneurs français en Asie, c'est plutôt que "tous ont saisi une opportunité".
"Dans un pays étranger au tien, explique-t-il, c'est très simple de repérer ce qui manque et d'avoir beaucoup d'idées de modèles français à installer sur place. Les asiatiques ne connaissent pas encore très bien la culture européenne et ils sont attirés par les nouveaux concepts occidentaux".
"La clé, c’est de changer juste un peu le concept français pour l'adapter aux asiatiques. L'idée n'a pas besoin d'être géniale, tout repose sur le networking". Une démarche qui fonctionne très fort dans la restauration. A Hong Kong, Louis a goûté les Dim Sum (bouchées) à l'européenne d'un ancien de l'Ecole hôtelière de Lausanne. Il aussi interviewé le fondateur de chaînes de restaurants "Le Pastis", "Le Boudoir", "Saint-Germain"...
Et à Singapour, le fondateur de Wander Wine lui a explique comment les concepts liés au vin sont encore tout nouveaux...
"Dans un pays étranger au tien, explique-t-il, c'est très simple de repérer ce qui manque et d'avoir beaucoup d'idées de modèles français à installer sur place. Les asiatiques ne connaissent pas encore très bien la culture européenne et ils sont attirés par les nouveaux concepts occidentaux".
"La clé, c’est de changer juste un peu le concept français pour l'adapter aux asiatiques. L'idée n'a pas besoin d'être géniale, tout repose sur le networking". Une démarche qui fonctionne très fort dans la restauration. A Hong Kong, Louis a goûté les Dim Sum (bouchées) à l'européenne d'un ancien de l'Ecole hôtelière de Lausanne. Il aussi interviewé le fondateur de chaînes de restaurants "Le Pastis", "Le Boudoir", "Saint-Germain"...
Et à Singapour, le fondateur de Wander Wine lui a explique comment les concepts liés au vin sont encore tout nouveaux...
Un projet d'entrepreneuriat dans la restauration... en France
Et après ? Avec toutes ces inspirations, le blogueur voyageur a-t-il des projets de création ? "Clairement, je prévois d'entreprendre, répond-il. Plutôt dans la restauration en France dans un premier temps". Tiens, l'Asie pourrait donc inspirer "du nouveau" pour le retour au pays.
Quand au blog ADN, Louis pensait le stopper avec son voyage (encore en cours au moment où cet article est écrit). Mais là encore, une rencontre lui a donné une idée : celle du fondateur de W Project, un site similaire animé successivement par des personnes différentes. "Alors pourquoi pas passer le flambeau d'ADN à quelqu'un d'autre pour que du contenu soit ajouté chaque année ?", suggère Louis. Avis aux amateurs.
Quand au blog ADN, Louis pensait le stopper avec son voyage (encore en cours au moment où cet article est écrit). Mais là encore, une rencontre lui a donné une idée : celle du fondateur de W Project, un site similaire animé successivement par des personnes différentes. "Alors pourquoi pas passer le flambeau d'ADN à quelqu'un d'autre pour que du contenu soit ajouté chaque année ?", suggère Louis. Avis aux amateurs.
- Pour voir encore plus de reportages, n'hésitez pas à visiter de fond en comble le blog http://ailleursdunouveau.com/
- La page Facebook d'ADN permet aussi de suivre les coulisses du projet et de dialoguer en direct avec Louis Bommelaer.
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Ils ont démarré leur vie pro à l'étranger
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