D'abord, le raz-de-marée annoncé a bien eu lieu. Les Américains se sont déplacés en masse pour aller voter et le taux de participation, qui ne dépasse pas habituellement 50%, a atteint 66%. Des électeurs ont fait 3 à 4 heures de queue pour voter.
Le résultat est sans appel et a été connu en France vers 5 heures au matin du 5 novembre, lorsqu'il a été sûr que Barack Obama dépassait les 270 grands électeurs au collège qui choisit le président : il obtient en définitive 349 grands électeurs ce qui lui assure une victoire confortable avec 52% des suffrages au niveau national.
Obama est gagnant dans plusieurs des grands Etats stratégiques, les "swing states" qu'il fallait gagner : Californie, Floride, Illinois, Ohio, Pennsylvanie, Nouveau Mexique, Colorado... 66% des jeunes ont voté pour lui. John McCain l'emporte au Texas, en Alaska et dans les Etats du centre des Etats-Unis.
Les électeurs, qui ont voté pour plusieurs points, donnent aussi la victoire au parti Démocrate dont fait partie Obama, qui renforce largement sa majorité au Congrès américain, ainsi qu'au Sénat et à la Chambre des représentants.
Le résultat est sans appel et a été connu en France vers 5 heures au matin du 5 novembre, lorsqu'il a été sûr que Barack Obama dépassait les 270 grands électeurs au collège qui choisit le président : il obtient en définitive 349 grands électeurs ce qui lui assure une victoire confortable avec 52% des suffrages au niveau national.
Obama est gagnant dans plusieurs des grands Etats stratégiques, les "swing states" qu'il fallait gagner : Californie, Floride, Illinois, Ohio, Pennsylvanie, Nouveau Mexique, Colorado... 66% des jeunes ont voté pour lui. John McCain l'emporte au Texas, en Alaska et dans les Etats du centre des Etats-Unis.
Les électeurs, qui ont voté pour plusieurs points, donnent aussi la victoire au parti Démocrate dont fait partie Obama, qui renforce largement sa majorité au Congrès américain, ainsi qu'au Sénat et à la Chambre des représentants.
La victoire historique de Barack Obama
Le résultat est historique pour plusieurs raisons : Barack Obama, 47 ans, de mère américaine et de père kényan, sera (à partir du 20 janvier 2009, date de sa prise de fonctions) le premier président noir des Etats-Unis. 96% des Noirs et 43% des Blancs ont voté pour lui.
Même s'il n'a pas voulu donner à sa campagne de caractère racial, l'événement est symbolique dans une Nation marquée par l'esclavage, la discrimination raciale, et le combat des Noirs pour l'égalité des droits initié notamment par le pasteur Martin Luther King dans les années 60.
L'enthousiasme soulevé par la candidature Obama, et le style du candidat qui s'est appuyé sur les valeurs américaines de démocratie, d'unité, et sur le "rêve américain", marque aussi un tournant dans l'histoire des Etats-Unis après les années Bush.
"Le changement est arrivé", a d'ailleurs proclamé Obama dans son premier discours de victoire à Chicago : "Il a fallu longtemps. Mais ce soir, grâce à ce que nous avons accompli aujourd'hui et pendant cette élection, en ce moment historique, le changement est arrivé en Amérique", a-t-il affirmé. "Si jamais quelqu'un doute encore que l'Amérique est un endroit où tout est possible, se demande si le rêve de nos pères fondateurs est toujours vivant, doute encore du pouvoir de notre démocratie, la réponse lui est donnée ce soir."
Même s'il n'a pas voulu donner à sa campagne de caractère racial, l'événement est symbolique dans une Nation marquée par l'esclavage, la discrimination raciale, et le combat des Noirs pour l'égalité des droits initié notamment par le pasteur Martin Luther King dans les années 60.
L'enthousiasme soulevé par la candidature Obama, et le style du candidat qui s'est appuyé sur les valeurs américaines de démocratie, d'unité, et sur le "rêve américain", marque aussi un tournant dans l'histoire des Etats-Unis après les années Bush.
"Le changement est arrivé", a d'ailleurs proclamé Obama dans son premier discours de victoire à Chicago : "Il a fallu longtemps. Mais ce soir, grâce à ce que nous avons accompli aujourd'hui et pendant cette élection, en ce moment historique, le changement est arrivé en Amérique", a-t-il affirmé. "Si jamais quelqu'un doute encore que l'Amérique est un endroit où tout est possible, se demande si le rêve de nos pères fondateurs est toujours vivant, doute encore du pouvoir de notre démocratie, la réponse lui est donnée ce soir."
John McCain a reconnu sa défaite
Bon joueur et de façon assez fair play, le candidat du parti Républicain, Jonh McCain, a reconnu sa défaite : "Le peuple américain a parlé, et il a parlé clairement (...) C'est une élection historique. Je reconnais la signification particulière qu'elle a pour les Noirs américains, la fierté qui doit être la leur ce soir". Georges W. Bush a promis une "transition en douceur".
Les réactions et les félicitations ont bien sûr afflué du monde entier. La joie a éclaté au Kenya dans le petit village où vit encore la grand-mère paternelle de Barack Obama.
Lire le discours de victoire de Barack Obama traduit en français
Les réactions et les félicitations ont bien sûr afflué du monde entier. La joie a éclaté au Kenya dans le petit village où vit encore la grand-mère paternelle de Barack Obama.
Lire le discours de victoire de Barack Obama traduit en français