Décidément, l'heure est au regroupement des grandes écoles. De plus en plus de business schools ou d'écoles d'ingénieurs choisissent en effet de se regrouper, notamment pour pouvoir dégager des budgets plus importants ou développer des projets de recherche plus ambitieux et pouvoir rivaliser avec de grandes universités étrangères.
C'est ce que vont faire dès 2012-2013, trois écoles d'ingénieurs lilloises : HEI (Hautes études industrielles), qui forme des ingénieurs généralistes pour douze secteurs d'activité, l'ISA (institut supérieur d’agriculture) spécialisée dans l'agriculture, l'agronomie et l'environnement, et l'ISEN Lille (Institut supérieur de l’électronique et du numérique) qui forme notamment des informaticiens et des spécialistes des nanotechnologies.
C'est ce que vont faire dès 2012-2013, trois écoles d'ingénieurs lilloises : HEI (Hautes études industrielles), qui forme des ingénieurs généralistes pour douze secteurs d'activité, l'ISA (institut supérieur d’agriculture) spécialisée dans l'agriculture, l'agronomie et l'environnement, et l'ISEN Lille (Institut supérieur de l’électronique et du numérique) qui forme notamment des informaticiens et des spécialistes des nanotechnologies.
Une association de trois écoles
Ces trois écoles avaient déjà plusieurs points communs : un statut associatif, un lieu de naissance lillois, une habilitation CTI (commission des titres d’ingénieur) de leurs trois diplômes d'ingénieur respectifs, une appartenance à l'Université catholique de Lille, à la FESIC (Fédération d’enseignement supérieur d’ingénieurs et de cadres) et à la CGE (Conférence des grandes écoles).
Mais dès la rentrée 2012-2013, elles vont former le Groupe HEI-ISA-ISEN qui sera une "association unique à établissements autonomes". Concrètement, chaque école garde ses programmes, sa spécificité et son diplôme. Les étudiants qui veulent les intégrer devront toujours passer le concours de chaque école.
Mais le groupe aura un budget unique, une direction générale et surtout une stratégie : favoriser l'innovation au service des entreprises, grâce à de nouveaux projets et programmes transdisciplinaires. L'idée est de garder la valeur ajoutée et la spécialité de chaque école, mais de multiplier les projets communs pour former de nouveaux profils d'ingénieurs, plus créatifs et plus attentifs aux besoins des entreprises.
Mais dès la rentrée 2012-2013, elles vont former le Groupe HEI-ISA-ISEN qui sera une "association unique à établissements autonomes". Concrètement, chaque école garde ses programmes, sa spécificité et son diplôme. Les étudiants qui veulent les intégrer devront toujours passer le concours de chaque école.
Mais le groupe aura un budget unique, une direction générale et surtout une stratégie : favoriser l'innovation au service des entreprises, grâce à de nouveaux projets et programmes transdisciplinaires. L'idée est de garder la valeur ajoutée et la spécialité de chaque école, mais de multiplier les projets communs pour former de nouveaux profils d'ingénieurs, plus créatifs et plus attentifs aux besoins des entreprises.
De nouveaux programmes et projets sur l'innovation
C'est d'ailleurs un projet sur l'innovation lancé depuis 2010, "ADICODE", qui a donné l'idée aux trois écoles de se regrouper. Labellisé "Investissement d’Avenir" et doté de 5 millions d'euros, ce projet propose aux élèves ingénieurs d'élaborer à partir de cas d’entreprises réels, des produits innovants.
Une expérience qui fait dire aux dirigeants du nouveau groupe que "si l'innovation est complexe, c’est parce qu’elle réside de plus en plus souvent à la croisée des disciplines et qu’elle doit intégrer la notion d’usage, à l’instar de la success story de l’I-Phone, élaboré par Apple à partir des besoins des usagers". Pour relever ce défi, "les entreprises ont donc besoin d’expertises nouvelles et complémentaires qui exigent de nouveaux modes d’apprentissage", expliquent-ils. D'où leur idée de rapprocher les trois écoles pour donner un coup d'accélérateur à la pédagogie de l'innovation.
Indépendamment des programmes de formation d’ingénieur qui demeurent pour les trois écoles, plusieurs nouveaux programmes vont d'ailleurs être lancés dès septembre 2012 :
un master international HTID (High Technologies & Innovation Design), qui ouvre l’accès aux métiers de l'innovation technologique, du développement de nouveaux produits et services et de la recherche. Il conjugue une expertise scientifique et technique dans un domaine à des savoirs en management de l’innovation, marketing et design. Une thématique transdisciplinaire de recherche : la chimie verte. Des passerelles entre les formations concrétisées sous la forme des ADICODE (atelier de l’innovation et du co-design), approche de pédagogie par projet au service de l’innovation des entreprises.
Une expérience qui fait dire aux dirigeants du nouveau groupe que "si l'innovation est complexe, c’est parce qu’elle réside de plus en plus souvent à la croisée des disciplines et qu’elle doit intégrer la notion d’usage, à l’instar de la success story de l’I-Phone, élaboré par Apple à partir des besoins des usagers". Pour relever ce défi, "les entreprises ont donc besoin d’expertises nouvelles et complémentaires qui exigent de nouveaux modes d’apprentissage", expliquent-ils. D'où leur idée de rapprocher les trois écoles pour donner un coup d'accélérateur à la pédagogie de l'innovation.
Indépendamment des programmes de formation d’ingénieur qui demeurent pour les trois écoles, plusieurs nouveaux programmes vont d'ailleurs être lancés dès septembre 2012 :
un master international HTID (High Technologies & Innovation Design), qui ouvre l’accès aux métiers de l'innovation technologique, du développement de nouveaux produits et services et de la recherche. Il conjugue une expertise scientifique et technique dans un domaine à des savoirs en management de l’innovation, marketing et design. Une thématique transdisciplinaire de recherche : la chimie verte. Des passerelles entre les formations concrétisées sous la forme des ADICODE (atelier de l’innovation et du co-design), approche de pédagogie par projet au service de l’innovation des entreprises.
Le Groupe HEI ISA ISEN en chiffres
Le nouveau groupe va aussi "peser" plus lourd dans le paysage de l'enseignement supérieur français et européen où de larges réseaux se constituent.
Il aura :
3 750 étudiants et apprentis
24 500 diplômés
3 diplômes d’ingénieur, 1 licence, 2 licences professionnelles, 2 masters (dont 1 master international), 2 mastères spécialisés
395 salariés permanents
23 laboratoires de recherche (dont 3 avec le CNRS)
282 universités partenaires
45 000 000 € de budget
Tous les champs disciplinaires de l’ingénierie couverts.
Des diplômés dans les entreprises de tous les secteurs d’activité.
Lire aussi :
Ecoles de commerce : un nouveau regroupement crée France Business School
Les grandes écoles accélèrent leur rapprochement
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3 750 étudiants et apprentis
24 500 diplômés
3 diplômes d’ingénieur, 1 licence, 2 licences professionnelles, 2 masters (dont 1 master international), 2 mastères spécialisés
395 salariés permanents
23 laboratoires de recherche (dont 3 avec le CNRS)
282 universités partenaires
45 000 000 € de budget
Tous les champs disciplinaires de l’ingénierie couverts.
Des diplômés dans les entreprises de tous les secteurs d’activité.
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