Sur un "salon de la rentrée" où les écoles privées tâchent de recruter ceux qui ne savent pas encore ce qu'ils vont faire après le bac, monsieur Briquet offre, lui, une nouvelle chance à ceux qui n'ont pas pu obtenir le bac. Durant des années, cet agrégé a enseigné la physique-chimie au réputé lycée Sainte-Croix de Neuilly. Aujourd'hui en retraite, il a ouvert dans le même lycée un "cours du soir" (de 17h à 22h) qui prépare aux bac ES ou L tout ceux que le système scolaire classique a laissé sur le bord du chemin : adolescents décrocheurs, jeunes mamans, élèves découragés par les méthodes de l'Education nationale...
"Les élèves doivent avoir approximativement un niveau de seconde, explique-t-il. Nous les présentons en candidats libres ce qui leur permet de conserver leurs notes supérieures à 10. Mais surtout, nous leur parlons comme à des adultes et s'ils n'ont pas su faire un devoir, on ne va pas les eng...", explique l'enseignant qui dit choisir ses enseignants pour leur ouverture d'esprit.
"Les élèves doivent avoir approximativement un niveau de seconde, explique-t-il. Nous les présentons en candidats libres ce qui leur permet de conserver leurs notes supérieures à 10. Mais surtout, nous leur parlons comme à des adultes et s'ils n'ont pas su faire un devoir, on ne va pas les eng...", explique l'enseignant qui dit choisir ses enseignants pour leur ouverture d'esprit.
Ce cours du soir privé hébergé par un lycée classique est une de ces nouvelles structures pouvant accueillir soit des élèves qui ont décroché des études avant la terminale et se retrouvent sans formation, soit qui ont raté le bac plusieurs fois et ne peuvent être repris ailleurs. On peut aussi avoir suivi des cours par correspondance mais avoir besoin d'être encadré pour décrocher le fameux bac...
Ces établissements expérimentent souvent des pédagogies différentes avec des relations enseignants-élèves moins hiérarchiques, du tutorat, une large place laissée à des activités d'expression ou sportives, et une aide à la construction d'un projet personnel.
Seule condition pour en tirer profit : être motivé et ne pas s'y engager en traînant les pieds (ou pour faire plaisir à sa famille). C'est d'ailleurs vous et non vos parents qui devrez passer un entretien de motivation. Il faut aussi choisir l'établissement qui vous convient car tous ne sont pas identiques dans leur projet et ne s'adressent pas exactement au même public.
Ces établissements expérimentent souvent des pédagogies différentes avec des relations enseignants-élèves moins hiérarchiques, du tutorat, une large place laissée à des activités d'expression ou sportives, et une aide à la construction d'un projet personnel.
Seule condition pour en tirer profit : être motivé et ne pas s'y engager en traînant les pieds (ou pour faire plaisir à sa famille). C'est d'ailleurs vous et non vos parents qui devrez passer un entretien de motivation. Il faut aussi choisir l'établissement qui vous convient car tous ne sont pas identiques dans leur projet et ne s'adressent pas exactement au même public.
Des lycées pour ceux qui ont décroché et veulent repasser le bac
1/ Les micro-lycées
Les premiers ont ouvert en région parisienne où on en compte désormais quatre :
- le micro-lycée de Sénart situé à Lieusaint (77) dans les locaux du collège de la Pyramide, est le pionnier puisqu'il a ouvert en 2000
- le lycée Jean Macé de Vitry-sur-Seine (94), a ouvert en septembre 2008
- le microlycée93 est situé à La Courneuve et est rattaché administrativement au lycée Jacques Brel.
- Le micro-lycée Lazare Ponticelli à Paris, rattaché au Pôle innovant lycéen
Le principe : vous êtes inscrit au bac comme candidat libre, mais avec un livret scolaire (et des appréciations pour le jury). En tant que candidat libre, si vous avez déjà passé le bac, vous avez l'avantage de pouvoir garder vos notes supérieures à 10, mais vous êtes tout de même encadré avec des cours, des contrôles, etc.
Pour qui ? Les micro-lycées existants accueillent des élèves de 16 à 26 ans issus de terminale ou sortis de seconde ou première depuis au moins 6 mois, ainsi que des titulaires de CAP et de BEP qui veulent préparer le bac. Ils préparent au bacs L, ES ou STG en deux ans. On peut y être admis après un entretien de motivation, et des soirées porte-ouvertes. Des admissions peuvent se faire jusqu'à Noël mais mieux vaut se manifester dès juin car les places sont limitées (petits effectifs). Chacun est encadré dans son travail, sa motivation et son projet postbac.
- Nouveau : Un micro-lycée a ouvert à la rentrée 2013 à Agen dans le cadre du lycée Antoine Lomet : c'est le premier micro-lycée en Aquitaine et surtout le premier en France qui prépare à un bac professionnel (bac pro gestion administrative ou bac pro commerce), avec de l'alternance en entreprise. Douze élèves ont été admis en 2013. Rens. : Micro-lycée Antoine Lomet à Agen
2/ Le lycée de la nouvelle chance à Villeurbanne (Rhône)
Son projet est très spécifique puisqu'il s'adresse à ceux qui ont fait une première STG complète mais n'ont pas réussi leur bac. L'objectif du lycée est de vous préparer au bac professionnel secrétariat ou comptabilité et cela en alternance (école-entreprise) comme au micro-lycée d'Agen. Avec davantage de matières professionnelles et ce contact avec le monde du travail, vous devriez décrocher le bac pro qui vous permet soit de travailler directement, soit de poursuivre éventuellement en BTS.
Rens. : Lycée de la Nouvelle Chance à Villeurbanne
Sachez que si vous avez échoué à un bac général ou technologique et que vous avez un projet professionnel précis ou une motivation particulière, vous pouvez préparer dans un lycée professionnel un bac pro en un an, soit sous statut professionnel, soit en alternance, et cela dans une douzaine de spécialités : commerce, aéronautique, comptabilité, logistique, secrétariat, maintenance de motocycles, etc.
S'adresser au CIO, ou à votre établissement, ou à la Mission générale d'insertion.
Trouver l'établissement de votre région sur le nouveau site de l'Onisep Ma seconde chance spécialement conçu pour ceux qui ont décroché des études.
Les premiers ont ouvert en région parisienne où on en compte désormais quatre :
- le micro-lycée de Sénart situé à Lieusaint (77) dans les locaux du collège de la Pyramide, est le pionnier puisqu'il a ouvert en 2000
- le lycée Jean Macé de Vitry-sur-Seine (94), a ouvert en septembre 2008
- le microlycée93 est situé à La Courneuve et est rattaché administrativement au lycée Jacques Brel.
- Le micro-lycée Lazare Ponticelli à Paris, rattaché au Pôle innovant lycéen
Le principe : vous êtes inscrit au bac comme candidat libre, mais avec un livret scolaire (et des appréciations pour le jury). En tant que candidat libre, si vous avez déjà passé le bac, vous avez l'avantage de pouvoir garder vos notes supérieures à 10, mais vous êtes tout de même encadré avec des cours, des contrôles, etc.
Pour qui ? Les micro-lycées existants accueillent des élèves de 16 à 26 ans issus de terminale ou sortis de seconde ou première depuis au moins 6 mois, ainsi que des titulaires de CAP et de BEP qui veulent préparer le bac. Ils préparent au bacs L, ES ou STG en deux ans. On peut y être admis après un entretien de motivation, et des soirées porte-ouvertes. Des admissions peuvent se faire jusqu'à Noël mais mieux vaut se manifester dès juin car les places sont limitées (petits effectifs). Chacun est encadré dans son travail, sa motivation et son projet postbac.
- Nouveau : Un micro-lycée a ouvert à la rentrée 2013 à Agen dans le cadre du lycée Antoine Lomet : c'est le premier micro-lycée en Aquitaine et surtout le premier en France qui prépare à un bac professionnel (bac pro gestion administrative ou bac pro commerce), avec de l'alternance en entreprise. Douze élèves ont été admis en 2013. Rens. : Micro-lycée Antoine Lomet à Agen
2/ Le lycée de la nouvelle chance à Villeurbanne (Rhône)
Son projet est très spécifique puisqu'il s'adresse à ceux qui ont fait une première STG complète mais n'ont pas réussi leur bac. L'objectif du lycée est de vous préparer au bac professionnel secrétariat ou comptabilité et cela en alternance (école-entreprise) comme au micro-lycée d'Agen. Avec davantage de matières professionnelles et ce contact avec le monde du travail, vous devriez décrocher le bac pro qui vous permet soit de travailler directement, soit de poursuivre éventuellement en BTS.
Rens. : Lycée de la Nouvelle Chance à Villeurbanne
Sachez que si vous avez échoué à un bac général ou technologique et que vous avez un projet professionnel précis ou une motivation particulière, vous pouvez préparer dans un lycée professionnel un bac pro en un an, soit sous statut professionnel, soit en alternance, et cela dans une douzaine de spécialités : commerce, aéronautique, comptabilité, logistique, secrétariat, maintenance de motocycles, etc.
S'adresser au CIO, ou à votre établissement, ou à la Mission générale d'insertion.
Trouver l'établissement de votre région sur le nouveau site de l'Onisep Ma seconde chance spécialement conçu pour ceux qui ont décroché des études.
Des lycées expérimentaux autogérés pour ceux qui rejettent le système classique
Ces établissements préparent souvent à des bacs généraux et mettent l'accent sur la participation des lycéens à la vie scolaire. Ce sont souvent des lycées "autogérés" dans lesquels élèves et professeurs partagent les repas, les décisions et les projets. Les élèves qui n'ont pas de difficulté particulière mais sont rebelles à l'ambiance du lycée classique s'y épanouissent bien. Les taux de réussite au bac sont cependant très variables (se renseigner là-dessus).
- Le CEPMO ou Centre expérimental pédagogique en Oléron est situé sur l'île d'Oléron, face à la mer. Il a été créé au début des années 80, pour ceux qui souhaitent une pédagogie vraiment très différente, avec une large autonomie laissée aux élèves et des activités d'expression, de création, etc. Il prépare au bac L (spécialité arts plastiques), ES (spécialité SES), et S (toutes spécialités). (www.cepmo.org)
- Le CLEPT ou Collège et lycée élitaire pour tous, à Grenoble, prépare au bac L, ES ou S les jeunes de 16 à 22 ans qui ont décroché depuis plus de six mois. Chacun commence par un module de rattrapage de durée variable, puis embraye sur la préparation du bac. (www.clept.org)
- D'autres établissements autogérés : le Pôle innovant lycéen (Paris 13ème), le lycée pilote innovant international de Jaunay-Clan (86), le lycée expérimental d'Hérouville-Saint-Clair (Calvados), le CLEF collège-lycée expérimental Freinet (La Ciotat), l'Ecole Vitruve à Paris 20ème, L'Ecole-collège Decroly à Saint-Mandé (94), le collège Clisthène à Bordeaux...
- Le CEPMO ou Centre expérimental pédagogique en Oléron est situé sur l'île d'Oléron, face à la mer. Il a été créé au début des années 80, pour ceux qui souhaitent une pédagogie vraiment très différente, avec une large autonomie laissée aux élèves et des activités d'expression, de création, etc. Il prépare au bac L (spécialité arts plastiques), ES (spécialité SES), et S (toutes spécialités). (www.cepmo.org)
- Le CLEPT ou Collège et lycée élitaire pour tous, à Grenoble, prépare au bac L, ES ou S les jeunes de 16 à 22 ans qui ont décroché depuis plus de six mois. Chacun commence par un module de rattrapage de durée variable, puis embraye sur la préparation du bac. (www.clept.org)
- D'autres établissements autogérés : le Pôle innovant lycéen (Paris 13ème), le lycée pilote innovant international de Jaunay-Clan (86), le lycée expérimental d'Hérouville-Saint-Clair (Calvados), le CLEF collège-lycée expérimental Freinet (La Ciotat), l'Ecole Vitruve à Paris 20ème, L'Ecole-collège Decroly à Saint-Mandé (94), le collège Clisthène à Bordeaux...
Des lycées privés sous contrat ou hors contrat
Le privé, en particulier l'enseignement catholique, commence à ouvrir des classes ou des établissements pour ceux qui rencontrent des difficultés scolaires : dyslexie, manque de méthodes, besoin de tutorat et d'aide personnalisée... Impossible de tous les citer : le mieux est de vous renseigner sur les établissements qui peuvent exister dans votre région. Quand le lycée est sous contrat avec l'Etat, les frais de scolarité restent abordables.
Quelques exemples :
- Le lycée des Petits-Champs (Paris 6ème) propose une aide personnalisée et des cours de soutien
- Le lycée Saint-Thomas-d'Aquin (Paris 7ème) a une classe de seconde avec aide méthodologique pour ceux qui ont du mal
- l'école Saint-Sulpice (Paris 6ème) accueille les dyslexiques, de la 6ème à la terminale.
Quelques exemples :
- Le lycée des Petits-Champs (Paris 6ème) propose une aide personnalisée et des cours de soutien
- Le lycée Saint-Thomas-d'Aquin (Paris 7ème) a une classe de seconde avec aide méthodologique pour ceux qui ont du mal
- l'école Saint-Sulpice (Paris 6ème) accueille les dyslexiques, de la 6ème à la terminale.
Des 'lycées du soir' pour ceux qui veulent travailler dans la journée
"Il faut que je retente le bac, mais je n'ai aucune envie de me retrouver dans une classe avec des élèves de 17 ans", témoignent la plupart de ceux qui participent à notre forum sur l'échec au bac. Souvent aussi, certains décident d'arrêter leurs études et de commencer à travailler mais après deux-trois ans de petits boulots, ils se rendent compte que le bac leur serait bien utile pour évoluer. Pas facile alors de se remettre aux études lorsqu'on doit travailler pour gagner sa vie, ou garder ses enfants. D'où l'idée des "lycées du soir".
Le principe : les lycées du soir préparent au bac en 1 ou 2 an en proposant des cours en semaine de 18 h à 22 h et le samedi matin. Vous vous présentez au bac en candidat libre (individuel), mais le lycée vous encadre pour vous préparer (tutorat). Vu le petit nombre d'heures de cours, l'accent est mis sur la méthodologie, la préparation de sujets de bac et d'annales.
Le réseau : Il existe douze "lycées du soir" en France, publics ou privés : le lycée Ste-Agnès à Angers, St-Félix à Nantes, lycée du Parc impérial à Nice, Notre-Dame des Oiseaux à Paris 16ème, Charles-de-Foucault à Paris 18ème, St-Sulpice à Paris 6ème, le lycée municipal d'adultes à Paris 14ème, Ste-Geneviève à Rennes, Ste-Thérèse à Rennes, Notre-Dame Le Riche à Tours, lycée St-Jean Hulst à Versailles et le lycée Sainte-Croix de Neuilly évoqué au début de l'article.
Les frais de scolarité vont de 80 euros par an (LMA de Paris) à plus de 1000 euros avec une moyenne de 500 euros par an.
En savoir plus : www.lycees-du-soir.org
Le principe : les lycées du soir préparent au bac en 1 ou 2 an en proposant des cours en semaine de 18 h à 22 h et le samedi matin. Vous vous présentez au bac en candidat libre (individuel), mais le lycée vous encadre pour vous préparer (tutorat). Vu le petit nombre d'heures de cours, l'accent est mis sur la méthodologie, la préparation de sujets de bac et d'annales.
Le réseau : Il existe douze "lycées du soir" en France, publics ou privés : le lycée Ste-Agnès à Angers, St-Félix à Nantes, lycée du Parc impérial à Nice, Notre-Dame des Oiseaux à Paris 16ème, Charles-de-Foucault à Paris 18ème, St-Sulpice à Paris 6ème, le lycée municipal d'adultes à Paris 14ème, Ste-Geneviève à Rennes, Ste-Thérèse à Rennes, Notre-Dame Le Riche à Tours, lycée St-Jean Hulst à Versailles et le lycée Sainte-Croix de Neuilly évoqué au début de l'article.
Les frais de scolarité vont de 80 euros par an (LMA de Paris) à plus de 1000 euros avec une moyenne de 500 euros par an.
En savoir plus : www.lycees-du-soir.org
Les 'lycées des métiers' pour ceux qui se passionnent pour un secteur
Les "lycées des métiers" sont des établissements centrés sur la préparation de diplômes adaptés à un secteur professionnel particulier : le BTP, la mode, la comptabilité, l'hôtellerie-restauration, le bois, la mécanique poids-lourds, l'eau et l'environnement, etc.
Ce sont souvent des lycées professionnels ou polyvalents : on peut y préparer toute la gamme des diplômes du secteur, du CAP au BTS en passant par le bac professionnel ou le bac technologique correspondant. Exemple, dans un "lycée des métiers" orienté BTP, vous pouvez passer un bac pro ou un bac STI génie civil, puis vous pouvez si vous le désirez poursuivre en BTS bâtiment.
L'intérêt des "lycées des métiers" : ils ont des relations étroites avec le monde professionnel et cela vous permet d'étudier en alternance ou de faire des stages intéressants ; les enseignants sont de bons spécialistes ; les élèves sont là par choix et partagent la même passion ; vous pouvez enchaîner les diplômes en restant dans le même établissement et en profitant des passerelles entre les classes de bac pro, CAP, bac techno....
Pour qui ? : ceux qui sont passionnés par un secteur où ils voudraient travailler. Rien de tel que d'être plongé dans l'univers qu'on aime pour retrouver une motivation au travail.
La liste des lycées des métiers
Ce sont souvent des lycées professionnels ou polyvalents : on peut y préparer toute la gamme des diplômes du secteur, du CAP au BTS en passant par le bac professionnel ou le bac technologique correspondant. Exemple, dans un "lycée des métiers" orienté BTP, vous pouvez passer un bac pro ou un bac STI génie civil, puis vous pouvez si vous le désirez poursuivre en BTS bâtiment.
L'intérêt des "lycées des métiers" : ils ont des relations étroites avec le monde professionnel et cela vous permet d'étudier en alternance ou de faire des stages intéressants ; les enseignants sont de bons spécialistes ; les élèves sont là par choix et partagent la même passion ; vous pouvez enchaîner les diplômes en restant dans le même établissement et en profitant des passerelles entre les classes de bac pro, CAP, bac techno....
Pour qui ? : ceux qui sont passionnés par un secteur où ils voudraient travailler. Rien de tel que d'être plongé dans l'univers qu'on aime pour retrouver une motivation au travail.
La liste des lycées des métiers
Des parcours adaptés pour repasser le bac près de chez vous
Si aucun des établissements cités plus haut ne vous convient mais que vous cherchez à repasser le bac après deux échecs, sachez que l'Education nationale peut vous proposer dans votre académie un parcours adapté pour rester sous statut scolaire mais présenter le bac en candidat libre (en gardant les notes supérieures à 10).
- le dispositif MOREA (module de représentation à l'examen par alternance) regroupe plusieurs élèves en échec dans un établissement de l'académie. Ils y vont un certain nombre d'heures par semaine pour suivre les cours des matières qu'ils doivent repasser, et sont suivis par un tuteur. D'autre part, au cours de l'année, ils font un ou deux stages en entreprise en lien avec leur projet professionnel, ou travaillent en alternance dans l'Education nationale (à la bibliothèque d'un lycée par exempe). On peut leur demander de suivre certains cours par corrrespondance pour compléter la préparation.
- le même type de parcours peut vous être proposé en individuel dans votre ancien lycée ou un autre proche de chez vous s'il n'y a pas de MOREA. Vous avez un tuteur, vous suivez seulement les cours définis avec lui à représenter au bac, vous présentez l'examen en candidat libre mais sous statut scolaire. Bref, c'est un peu du sur-mesure.
- A qui s'adresser pour ces parcours ? dès votre échec, à votre établissement, qui doit vous mettre en lien avec la Mission générale d'insertion (le service de l'Education nationale chargé des élèves qui risquent de se retrouver sans formation). On doit vous accorder un entretien pour cerner votre cas, vos attentes et vous exposer les possibilités. Voir aussi sur le site Ma seconde chance de l'Onisep.
- le dispositif MOREA (module de représentation à l'examen par alternance) regroupe plusieurs élèves en échec dans un établissement de l'académie. Ils y vont un certain nombre d'heures par semaine pour suivre les cours des matières qu'ils doivent repasser, et sont suivis par un tuteur. D'autre part, au cours de l'année, ils font un ou deux stages en entreprise en lien avec leur projet professionnel, ou travaillent en alternance dans l'Education nationale (à la bibliothèque d'un lycée par exempe). On peut leur demander de suivre certains cours par corrrespondance pour compléter la préparation.
- le même type de parcours peut vous être proposé en individuel dans votre ancien lycée ou un autre proche de chez vous s'il n'y a pas de MOREA. Vous avez un tuteur, vous suivez seulement les cours définis avec lui à représenter au bac, vous présentez l'examen en candidat libre mais sous statut scolaire. Bref, c'est un peu du sur-mesure.
- A qui s'adresser pour ces parcours ? dès votre échec, à votre établissement, qui doit vous mettre en lien avec la Mission générale d'insertion (le service de l'Education nationale chargé des élèves qui risquent de se retrouver sans formation). On doit vous accorder un entretien pour cerner votre cas, vos attentes et vous exposer les possibilités. Voir aussi sur le site Ma seconde chance de l'Onisep.
Des écoles de la deuxième chance pour ceux qui ne veulent pas repasser le bac
Certains jeunes ne veulent pas forcément passer le bac, mais ils cherchent un emploi, une formation ou un projet tout simplement. En effet, tous les métiers n'exigent pas le bac et d'autre part on peut être plus motivé par une formation plus professionnalisante.
C'est le choix fait par le réseaux des écoles de la deuxième chance. Il en existe partout en France. Les 16-25 ans peuvent y être accueillis et suivis de façon à faire un bilan, former un projet professionnel qui les motivent, suivre les compléments de formation qui leur manquent ou être orientés vers une autre formation professionnelle.
Lire aussi :
Que faire après un échec au bac ?
Témoignage : L'école de la deuxième chance m'a donné envie d'aller loin
Notre rubrique pour tous les jeunes sans formation
Notre rubrique sur les métiers qui recrutent
C'est le choix fait par le réseaux des écoles de la deuxième chance. Il en existe partout en France. Les 16-25 ans peuvent y être accueillis et suivis de façon à faire un bilan, former un projet professionnel qui les motivent, suivre les compléments de formation qui leur manquent ou être orientés vers une autre formation professionnelle.
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