Photo : université Claude Bernard, Lyon I.
Il y a des années qu'on le dit mais que rien ne change : les bacheliers technologiques et professionnels devraient s'orienter prioritairement vers les IUT et les BTS, des formations technologiques courtes spécialement créées pour eux où ils ont de bonnes chances de réussite, et non vers l'université.
En effet le taux de réussite des bacheliers professionnels en STS est de 54,5%, pour 4,6% seulement en licence à l'université. De même, 68% des bacheliers technologiques réussissent en IUT, contre 13,5% en licence. Or, si tant de bacheliers professionnels et technologiques s'orientent vers l'université, c'est souvent parce qu'ils n'ont pas été admis en BTS ou IUT où l'accès est sélectif et où les bacheliers généraux leur ravissent la place.
Certes, depuis 2008, les bacheliers technos et pros qui ont décroché une mention bien ou très bien au bac sont censés être prioritaires. Mais cela n'a pas suffi à changer les choses, car beaucoup de lycéens n'obtiennent pas ces mentions et d'autre part nombre d'établissements continuent de donner priorité aux bacheliers généraux de tout niveau.
En effet le taux de réussite des bacheliers professionnels en STS est de 54,5%, pour 4,6% seulement en licence à l'université. De même, 68% des bacheliers technologiques réussissent en IUT, contre 13,5% en licence. Or, si tant de bacheliers professionnels et technologiques s'orientent vers l'université, c'est souvent parce qu'ils n'ont pas été admis en BTS ou IUT où l'accès est sélectif et où les bacheliers généraux leur ravissent la place.
Certes, depuis 2008, les bacheliers technos et pros qui ont décroché une mention bien ou très bien au bac sont censés être prioritaires. Mais cela n'a pas suffi à changer les choses, car beaucoup de lycéens n'obtiennent pas ces mentions et d'autre part nombre d'établissements continuent de donner priorité aux bacheliers généraux de tout niveau.
Des proportions minimales de bacheliers technos ou pros seront fixées
Dans son projet de loi présenté en Conseil des ministres le 20 mars, la ministre de l'Enseignement supérieur veut donc rééquilibrer l'orientation en BTS et IUT en faveut des bacs technos et pros. Comment ? Genevière Fioraso avait d'abord indiqué fin janvier qu'elle ne croyait pas aux quotas et préférait agir par la concertation. Mais le Conseil d'Etat a donné un autre avis en demandant qu'on fixe des minimums à atteindre.
Le projet de loi prévoit donc d'instaurer des "proportions minimales" de bacheliers technologique dans les sections de technicien supérieur et les IUT. "Des textes réglementaires préciseront les modalités de mise en oeuvre de cette priorité, qui seront ajustées aux réalités des territoires et aux spécificités des spécialités", indique le ministère qui précise que ces taux pourraient aller "jusqu'à 50%".
Il n'est donc pas question d'interdire l'accès des filières technologiques courtes aux bacs généraux mais de rééquilibrer les proportions. "On va simplement déplacer le curseur de 10 à 15% en faveur de ces bacheliers" a indiqué Geneviève Fioraso le 7 mars en visitant un IUT à Reims. Pas question non plus d'accepter tout le monde, car l'accès à ces formations va rester sélectif. Toutefois l'accent sera mis sur la motivation des candidats. "Il faut avoir envie de faire une formation pour la réussir" a fort justement déclaré Geneviève Fioraso le même jour.
Si vous êtes en sections technologiques ou professionnelles, vos chances d'être accepté via APB en IUT ou BTS devraient donc augmenter à l'avenir mais à certaines conditions : bien avoir préparé son orientation et choisi son cursus et pouvoir témoigner de sa motivation par des résultats, des réalisations ou des stages.
Le projet de loi prévoit donc d'instaurer des "proportions minimales" de bacheliers technologique dans les sections de technicien supérieur et les IUT. "Des textes réglementaires préciseront les modalités de mise en oeuvre de cette priorité, qui seront ajustées aux réalités des territoires et aux spécificités des spécialités", indique le ministère qui précise que ces taux pourraient aller "jusqu'à 50%".
Il n'est donc pas question d'interdire l'accès des filières technologiques courtes aux bacs généraux mais de rééquilibrer les proportions. "On va simplement déplacer le curseur de 10 à 15% en faveur de ces bacheliers" a indiqué Geneviève Fioraso le 7 mars en visitant un IUT à Reims. Pas question non plus d'accepter tout le monde, car l'accès à ces formations va rester sélectif. Toutefois l'accent sera mis sur la motivation des candidats. "Il faut avoir envie de faire une formation pour la réussir" a fort justement déclaré Geneviève Fioraso le même jour.
Si vous êtes en sections technologiques ou professionnelles, vos chances d'être accepté via APB en IUT ou BTS devraient donc augmenter à l'avenir mais à certaines conditions : bien avoir préparé son orientation et choisi son cursus et pouvoir témoigner de sa motivation par des résultats, des réalisations ou des stages.