"Elève sérieuse mais des difficultés à l’oral". En cette fin d'année scolaire, Aurélie, élève en classe de troisième dans un collège du 7ème arrondissement de Paris, vient de recevoir le compte-rendu de son conseil de classe. L'appréciation de ses professeurs est sans surprise pour cette adolescente timide. "Quand il faut prendre la parole en classe, je bafouille, je rougis, j'ai peur des moqueries, donc je ne lève presque jamais la main", explique-t-elle.
A l’adolescence, nombreux sont ceux à partager les angoisses d'Aurélie. C'est d'autant plus vrai que c’est aussi souvent le temps des premières amours. "Je n’ai jamais été timide auparavant, précise Benjamin, également en classe de troisième, mais maintenant, je perds un peu mes moyens lorsque je dois aborder une fille. Du coup, j'envoie des amis ou je me cache derrière des SMS !"
Période de grands bouleversements, l'adolescence est, en effet, une étape que l'on traverse souvent en manquant de confiance en soi. "Les adolescents sont vulnérables, confirme Michèle Freud, psychothérapeute et sophrologue. Ils font face à des changements hormonaux et corporels, et l'image qu'ils ont d'eux-mêmes ne correspond souvent pas à ce qu'ils souhaiteraient. Pour beaucoup, la timidité passera naturellement, après plusieurs petits succès : une relation amoureuse, une réussite au bac... Pour d'autres, le chemin à parcourir peut être plus long, notamment lorsque ce manque de confiance est lié à une humiliation ou à un traumatisme."
Mais que votre timidité soit passagère ou plus profondément ancrée, certaines astuces peuvent vous permettre de vous sentir plus à l'aise avec vous-même et avec les autres.
A l’adolescence, nombreux sont ceux à partager les angoisses d'Aurélie. C'est d'autant plus vrai que c’est aussi souvent le temps des premières amours. "Je n’ai jamais été timide auparavant, précise Benjamin, également en classe de troisième, mais maintenant, je perds un peu mes moyens lorsque je dois aborder une fille. Du coup, j'envoie des amis ou je me cache derrière des SMS !"
"Pour beaucoup, la timidité passera naturellement, après plusieurs petits succès"
Période de grands bouleversements, l'adolescence est, en effet, une étape que l'on traverse souvent en manquant de confiance en soi. "Les adolescents sont vulnérables, confirme Michèle Freud, psychothérapeute et sophrologue. Ils font face à des changements hormonaux et corporels, et l'image qu'ils ont d'eux-mêmes ne correspond souvent pas à ce qu'ils souhaiteraient. Pour beaucoup, la timidité passera naturellement, après plusieurs petits succès : une relation amoureuse, une réussite au bac... Pour d'autres, le chemin à parcourir peut être plus long, notamment lorsque ce manque de confiance est lié à une humiliation ou à un traumatisme."
Mais que votre timidité soit passagère ou plus profondément ancrée, certaines astuces peuvent vous permettre de vous sentir plus à l'aise avec vous-même et avec les autres.
Apprendre à mieux se connaître
Afin d'oser et de s'affirmer en société, commencez par faire le plein d'ondes positives. La timidité est souvent liée à une mauvaise image de soi. Alors, plutôt que de vous focaliser sur ce qui vous déplait, dressez plutôt la liste de vos qualités et concentrez-vous sur ces points forts.
Si cet exercice vous semble trop compliqué, demandez à un ami ou à un parent de vous aider : qu'est-ce qui lui plait le plus dans votre personnalité ? Pourquoi apprécie-t-il votre compagnie ? Si l'on est parfois trop dur avec soi-même, on peut faire appel à la bienveillance de ses proches. Ils sauront certainement vous aider à découvrir des talents, des compétences et des trésors que vous ignorez. "Ce qui m'aide le plus, c’est le soutien de mes amis, témoigne encore Aurélie. Ils me répètent, par exemple, que je ne risque rien à prendre la parole. Certains profs aussi m'aident à me sentir plus en confiance."
Et pourquoi ne pas vous imaginer en plus un ami intérieur ? C'est le conseil que donne la psychothérapeute Sophie Braun, auteure d'un excellent livre adressé à tous les jeunes un peu perdus dans la vie : "Imaginez que vous êtes un copain ou une copine. Quels conseils vous donneriez-vous ?".
Vous pouvez également prendre l'habitude de noter tout ce dont vous pouvez être fier : avoir aidé un ami, trouvé un job d'été... Habituez-vous à vous féliciter, même pour de petites choses. Cela booste l'ego et vous incite à aller de l’avant. Acceptez et appréciez aussi tous les compliments et les remarques positives que l’on peut vous faire.
Pour vous aider à mieux vous connaître, lisez également notre article sur les différents types d’intelligence ou de compétences.
Si cet exercice vous semble trop compliqué, demandez à un ami ou à un parent de vous aider : qu'est-ce qui lui plait le plus dans votre personnalité ? Pourquoi apprécie-t-il votre compagnie ? Si l'on est parfois trop dur avec soi-même, on peut faire appel à la bienveillance de ses proches. Ils sauront certainement vous aider à découvrir des talents, des compétences et des trésors que vous ignorez. "Ce qui m'aide le plus, c’est le soutien de mes amis, témoigne encore Aurélie. Ils me répètent, par exemple, que je ne risque rien à prendre la parole. Certains profs aussi m'aident à me sentir plus en confiance."
Et pourquoi ne pas vous imaginer en plus un ami intérieur ? C'est le conseil que donne la psychothérapeute Sophie Braun, auteure d'un excellent livre adressé à tous les jeunes un peu perdus dans la vie : "Imaginez que vous êtes un copain ou une copine. Quels conseils vous donneriez-vous ?".
Vous pouvez également prendre l'habitude de noter tout ce dont vous pouvez être fier : avoir aidé un ami, trouvé un job d'été... Habituez-vous à vous féliciter, même pour de petites choses. Cela booste l'ego et vous incite à aller de l’avant. Acceptez et appréciez aussi tous les compliments et les remarques positives que l’on peut vous faire.
Pour vous aider à mieux vous connaître, lisez également notre article sur les différents types d’intelligence ou de compétences.
S’affranchir du regard de l’autre
S'il peut-être intéressant de rechercher le regard bienveillant d'un proche pour gagner en confiance en soi, il est aussi nécessaire de se détacher, peu à peu, du jugement des autres. Car à force de craindre de leur déplaire, de faire un faux pas ou d'être mal compris, on risque tout simplement de ne plus rien faire et de se replier dans sa coquille. "Ceux qui n'osent pas s’exprimer vivent dans une totale soumission au regard des autres", explique Frédéric Fanget, psychiatre et auteur du livre "Affirmez-vous !".
Il est donc important de trouver la bonne distance. "Adolescente, je passais beaucoup de temps à imaginer ce que les autres pouvaient bien penser de moi, raconte Marion, 25 ans, ancienne grande timide. Puis j'ai réalisé que je perdais mon temps, car les gens avaient autre chose à faire et à penser que d’analyser mes faits et gestes !"
Utilisez donc plutôt votre énergie pour aller vers eux, les découvrir (vraiment), leur poser des questions. Plutôt que : "Que pense-t-il de moi ?", demandez-vous : "Qui est-il ?", "Quels sont ses goûts ? ses passions ?" Tentez également d’adopter un discours intérieur plus objectif. Plutôt que de vous dire : "Cet élève ne m'a pas dit bonjour parce qu’il ne m'aime pas", peut-être pourriez-vous simplement vous dire qu'il avait certainement la tête ailleurs.
Il est donc important de trouver la bonne distance. "Adolescente, je passais beaucoup de temps à imaginer ce que les autres pouvaient bien penser de moi, raconte Marion, 25 ans, ancienne grande timide. Puis j'ai réalisé que je perdais mon temps, car les gens avaient autre chose à faire et à penser que d’analyser mes faits et gestes !"
Utilisez donc plutôt votre énergie pour aller vers eux, les découvrir (vraiment), leur poser des questions. Plutôt que : "Que pense-t-il de moi ?", demandez-vous : "Qui est-il ?", "Quels sont ses goûts ? ses passions ?" Tentez également d’adopter un discours intérieur plus objectif. Plutôt que de vous dire : "Cet élève ne m'a pas dit bonjour parce qu’il ne m'aime pas", peut-être pourriez-vous simplement vous dire qu'il avait certainement la tête ailleurs.
Anticiper pour mieux se préparer
Lorsqu'une situation angoissante se profile à l’horizon, plutôt que de compter les jours et d’angoisser, mieux vaut prendre les devants et s'y préparer. Ainsi à l’approche d'une date d’exposé, Victoire, lycéenne, répète à haute voix, parfois avec un vrai public, et s’imagine en situation : "Comme cela je l’ai déjà fait, je maîtrise mieux et je ressens moins de stress avant et pendant que je passe à l’oral".
Michèle Freud recommande d’ailleurs l’emploi de techniques de relaxation et de visualisation positive afin de "mieux appréhender la situation anxiogène, de la vivre de façon plus sereine et de la maîtriser". Ainsi s'imaginer réussir son oral d’anglais avec brio permet d’aborder l’épreuve avec davantage de tranquillité.
Michèle Freud recommande d’ailleurs l’emploi de techniques de relaxation et de visualisation positive afin de "mieux appréhender la situation anxiogène, de la vivre de façon plus sereine et de la maîtriser". Ainsi s'imaginer réussir son oral d’anglais avec brio permet d’aborder l’épreuve avec davantage de tranquillité.
Travailler son langage corporel
"60% de la communication humaine est non verbale et 30% passe par le ton de votre voix, ce qui signifie que 90% de ce que vous dites ne sort pas de votre bouche", explique Alex Hitchens, entremetteur professionnel, interprété par Will Smith, dans le film "Hitch". De nombreux chercheurs s'accordent, en effet, à estimer que de 60% à 90 % de la communication ne passerait pas par les mots.
Les recruteurs le disent, la première impression est souvent déterminante : une poignée de main, un regard, une posture en disent déjà bien long ! Dans son livre "Et si je faisais bonne impression !", Cécile Gevrey-Guinnebault donne une série de conseils pratiques sur le langage corporel à adopter pour mettre toutes les chances de son côté. Elle insiste d’abord sur le regard qui ne doit être ni fuyant, ni trop lourd : "Un contact visuel peut durer quelques secondes sans être appuyé, écrit-elle. L’important c’est qu’il soit renouvelé fréquemment."
Bien sûr, pour briser la glace, rien de tel que d'accompagner ce regard d’un sourire. Il faut également veiller à rester bien en phase avec votre interlocuteur : ayez l’air concentré quand il s’adresse à vous, répondez à ses sourires... Enfin, et on vous l'a sûrement déjà répété, mais pensez bien à respirer, à vous tenir droit et à faire des gestes suffisamment amples.
Autre petit conseil à l'attention des plus timides : si vous êtes en tête-à-tête avec quelqu'un, essayez de vous asseoir à côté de lui plutôt qu'en face, cela crée davantage de proximité. Et n'hésitez pas à rester debout si vous devez animer une réunion ou vous exprimer publiquement, cela renforcera votre autorité naturelle.
Les recruteurs le disent, la première impression est souvent déterminante : une poignée de main, un regard, une posture en disent déjà bien long ! Dans son livre "Et si je faisais bonne impression !", Cécile Gevrey-Guinnebault donne une série de conseils pratiques sur le langage corporel à adopter pour mettre toutes les chances de son côté. Elle insiste d’abord sur le regard qui ne doit être ni fuyant, ni trop lourd : "Un contact visuel peut durer quelques secondes sans être appuyé, écrit-elle. L’important c’est qu’il soit renouvelé fréquemment."
Si vous êtes en tête-à-tête avec quelqu'un, essayer de vous asseoir à côté plutôt qu'en face
Bien sûr, pour briser la glace, rien de tel que d'accompagner ce regard d’un sourire. Il faut également veiller à rester bien en phase avec votre interlocuteur : ayez l’air concentré quand il s’adresse à vous, répondez à ses sourires... Enfin, et on vous l'a sûrement déjà répété, mais pensez bien à respirer, à vous tenir droit et à faire des gestes suffisamment amples.
Autre petit conseil à l'attention des plus timides : si vous êtes en tête-à-tête avec quelqu'un, essayez de vous asseoir à côté de lui plutôt qu'en face, cela crée davantage de proximité. Et n'hésitez pas à rester debout si vous devez animer une réunion ou vous exprimer publiquement, cela renforcera votre autorité naturelle.
Se lancer des défis au quotidien
Pour progresser, rien de tel que les petits challenges de tous les jours ! C’est ce que Michèle Freud appelle "l'exposition progressive" ou la "technique des petits pas".
"Chaque jour un peu plus ! Fixez-vous un certain nombre de défis par semaine. Exposez-vous progressivement à des situations nouvelles. Osez par exemple vous asseoir à côté d’une personne qui vous plait, et que vous n'avez jamais osé aborder. Intervenez dans une conversation pour donner votre point de vue. Interpellez cette personne qui n'arrête pas de parler derrière votre dos au cinéma..."
Comme pour vos qualités, il peut être intéressant de dresser régulièrement un bilan de toutes ces petites choses accomplies. N'oubliez pas de toujours aller au bout de vos objectifs, cela vous évitera de remettre le pied dans une spirale de dévalorisation. Et évitez de vous éparpiller en vous lançant dans une multitude de défis que vous finiriez par perdre de vue.
"Chaque jour un peu plus ! Fixez-vous un certain nombre de défis par semaine. Exposez-vous progressivement à des situations nouvelles. Osez par exemple vous asseoir à côté d’une personne qui vous plait, et que vous n'avez jamais osé aborder. Intervenez dans une conversation pour donner votre point de vue. Interpellez cette personne qui n'arrête pas de parler derrière votre dos au cinéma..."
Comme pour vos qualités, il peut être intéressant de dresser régulièrement un bilan de toutes ces petites choses accomplies. N'oubliez pas de toujours aller au bout de vos objectifs, cela vous évitera de remettre le pied dans une spirale de dévalorisation. Et évitez de vous éparpiller en vous lançant dans une multitude de défis que vous finiriez par perdre de vue.
Analyser ses échecs et relativiser
Pourquoi ai-je redoublé ? Pourquoi ma relation avec cet ami s’est-elle détériorée ? Pourquoi me suis-je remis à fumer ? Pourquoi ai-je renoncé à participer à cette compétition sportive ? Même lancé sur le chemin de la confiance et du succès, nul n'est à l’abri d’un échec. L’erreur est humaine, d’accord ?
Donc plutôt que de replonger dans la dévalorisation et le dénigrement de soi, mieux vaut prendre le temps de la réflexion. L'objectif est de comprendre ce qui n’a pas bien fonctionné et ainsi de donner du sens à cet échec. Vous ferez ainsi de ces "baisses de régime" des étapes constructives sur le chemin du succès.
Donc plutôt que de replonger dans la dévalorisation et le dénigrement de soi, mieux vaut prendre le temps de la réflexion. L'objectif est de comprendre ce qui n’a pas bien fonctionné et ainsi de donner du sens à cet échec. Vous ferez ainsi de ces "baisses de régime" des étapes constructives sur le chemin du succès.
Faire du théâtre, du sport, du bénévolat !
L’action est aussi souvent un excellent moyen de sortir de sa bulle, de "mettre son cerveau sur pause" et d'en finir avec le cycle infernal de "la rumination". Pratiquer un sport, du théâtre, du yoga ou s’engager dans une association en tant que bénévole permet bien souvent de faire un bond en avant. On y apprend des choses intéressantes, on est au contact des autres. Et engagés dans une action commune - une pièce de théâtre, un match de hand-ball, une distribution de repas aux sans-abris - on passe moins de temps à s’observer et à se juger.
Pour Amélie, jeune professeure de français, monter des pièces de théâtre avec ses élèves adolescents est un excellent moyen d’aider les plus réservés à se révéler : "Le théâtre permet aux timides de s’exprimer, de discuter avec d'autres élèves avec qui ils ne parlaient jamais auparavant. Il y a une espèce de rapport privilégié entre eux, parce qu'il y a cette ambiance spéciale, cette connivence du théâtre. Mais avant de se lancer dans une pièce, si la prise de parole en public est trop difficile, on peut aussi s’essayer au mime !".
Michèle Freud confirme : "Se mettre dans la peau d’un autre contribue très souvent à vaincre son appréhension et à donner confiance. Alors pourquoi ne pas essayer ?"
Pour Amélie, jeune professeure de français, monter des pièces de théâtre avec ses élèves adolescents est un excellent moyen d’aider les plus réservés à se révéler : "Le théâtre permet aux timides de s’exprimer, de discuter avec d'autres élèves avec qui ils ne parlaient jamais auparavant. Il y a une espèce de rapport privilégié entre eux, parce qu'il y a cette ambiance spéciale, cette connivence du théâtre. Mais avant de se lancer dans une pièce, si la prise de parole en public est trop difficile, on peut aussi s’essayer au mime !".
Michèle Freud confirme : "Se mettre dans la peau d’un autre contribue très souvent à vaincre son appréhension et à donner confiance. Alors pourquoi ne pas essayer ?"
Participer à un stage d’affirmation de soi
Certains spécialistes en coaching proposent également des stages collectifs, souvent de courte durée, qui peuvent donner des pistes et des astuces pour gérer les situations angoissantes de la vie quotidienne. Par le biais de jeux de rôle ou de discussions de groupe, il s’agit d’aborder des thématiques aussi concrètes que "savoir exprimer son désaccord", "répondre aux critiques" ou encore "prendre la parole en public".
Ces stages peuvent vous donner des outils pour que telle ou telle petite étape de votre vie sociale cesse de se présenter comme une montagne insurmontable.
Ces stages peuvent vous donner des outils pour que telle ou telle petite étape de votre vie sociale cesse de se présenter comme une montagne insurmontable.
Consulter un thérapeute
Parfois, la timidité est si étouffante qu’elle empêche d’avancer, de prendre son envol et d’envisager sereinement l'avenir. C’est ce qui transparait dans de nombreux témoignages, comme dans celui de Sami posté sur le forum de RéussirmaVie.Net : "Je suis nouvellement diplômée mais j'ai peur d'accéder au monde professionnel. Le problème c'est que je ne me suis jamais sentie soutenue depuis mon enfance. J'avais toujours mes parents qui me critiquaient, j'avais très peur d'eux surtout de mon papa, J'ai peur de communiquer avec les gens, je me dévalorise, je suis tout le temps maladroite."
Poser ses bagages, confier son histoire personnelle à un professionnel peut être la bonne solution. Marion 25 ans, notre ancienne timide, a fait ce choix : "Je suis allée voir une psychologue à l’âge de 18 ans, car j'avais du mal à trouver ma place au sein d’une famille recomposée, explique-t-elle. Au fur et à mesure des séances, des choses se débloquaient et j’ai gagné en confiance en moi. Grâce à cette thérapie, j’ai pris des décisions importantes : consulter un nutritionniste, manger plus sainement, prendre les cours de chant dont je rêvais. Je me suis aussi obligée à faire des choses qui m'intimidaient : prendre un café seule ou tout simplement faire du shopping. A force on s'habitue et cela devient naturel !"
Parfois quelques séances avec un professionnel suffisent à dénouer les angoisses. Si vous êtes étudiants, n’hésitez pas à vous adresser aux bureaux d’aide psychologiques universitaires" (BAPU).
Enfin, n'oubliez pas que le plus important est de vous habituer à poser un regard plus doux sur vous-même, d'accepter que les changements puissent nécessiter du temps et de la patience. Et comme le souligne Michèle Freud : "C’est en accumulant les expériences que l’on se révèle à soi-même et aux autres. Alors, osez, simplement. Oser, pour un ou une timide, c’est déjà réussir !"
Poser ses bagages, confier son histoire personnelle à un professionnel peut être la bonne solution. Marion 25 ans, notre ancienne timide, a fait ce choix : "Je suis allée voir une psychologue à l’âge de 18 ans, car j'avais du mal à trouver ma place au sein d’une famille recomposée, explique-t-elle. Au fur et à mesure des séances, des choses se débloquaient et j’ai gagné en confiance en moi. Grâce à cette thérapie, j’ai pris des décisions importantes : consulter un nutritionniste, manger plus sainement, prendre les cours de chant dont je rêvais. Je me suis aussi obligée à faire des choses qui m'intimidaient : prendre un café seule ou tout simplement faire du shopping. A force on s'habitue et cela devient naturel !"
Parfois quelques séances avec un professionnel suffisent à dénouer les angoisses. Si vous êtes étudiants, n’hésitez pas à vous adresser aux bureaux d’aide psychologiques universitaires" (BAPU).
Enfin, n'oubliez pas que le plus important est de vous habituer à poser un regard plus doux sur vous-même, d'accepter que les changements puissent nécessiter du temps et de la patience. Et comme le souligne Michèle Freud : "C’est en accumulant les expériences que l’on se révèle à soi-même et aux autres. Alors, osez, simplement. Oser, pour un ou une timide, c’est déjà réussir !"
Pour aller plus loin
Michèle Freud est psychothérapeute, sophrologue et directrice de l'Ecole de sophrologie du Sud-Est.
Elle est également l'auteure de "Réconcilier l'âme et le corps, 40 exercices faciles de sophrologie" (Albin Michel) dans lequel elle consacre tout un chapitre à la confiance en soi .
Elle est également l'auteure de "Réconcilier l'âme et le corps, 40 exercices faciles de sophrologie" (Albin Michel) dans lequel elle consacre tout un chapitre à la confiance en soi .
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