Si le "moi profond" était un lieu, ce pourrait être un puits, image de profondeur obscure où il faut descendre pour trouver l'eau vive. A moins qu'on ne le compare à un roc fondateur, solide soubassement de tout notre être. Ou encore au mystère qui émane de certains visages...
En tout cas pour Jean-Paul Lannegrace, auteur de "Trouver son identité profonde" (éd. Salvator), il y a bien en chaque être un centre authentique, coeur de la personne, un "moi profond" à faire émerger, comme un diamant à faire resplendir. C'est bien cette identité profonde - souvent ignorée ou négligée - qui provoquerait en nous tant d'états d'âme. Impression de ne pas "être à sa place". De ne pas vivre sa vie. Soif d'un ailleurs ou d'un "autre chose".
Et l'auteur de citer le grand poète persan Rûmi, adepte du soufisme :
"Il y a une bougie dans ton coeur,
Prête à être allumée
Il y a un vide dans ton âme,
Prêt à être comblé
Tu le sens, n'est-ce pas ?".
En tout cas pour Jean-Paul Lannegrace, auteur de "Trouver son identité profonde" (éd. Salvator), il y a bien en chaque être un centre authentique, coeur de la personne, un "moi profond" à faire émerger, comme un diamant à faire resplendir. C'est bien cette identité profonde - souvent ignorée ou négligée - qui provoquerait en nous tant d'états d'âme. Impression de ne pas "être à sa place". De ne pas vivre sa vie. Soif d'un ailleurs ou d'un "autre chose".
Et l'auteur de citer le grand poète persan Rûmi, adepte du soufisme :
"Il y a une bougie dans ton coeur,
Prête à être allumée
Il y a un vide dans ton âme,
Prêt à être comblé
Tu le sens, n'est-ce pas ?".
Une personne humaine qui est à la fois corps, coeur et âme
C'est un des charmes de cet ouvrage ancré dans la philosophie d'éclairer son propos de très belles citations empruntées aux poètes ou à de grands maîtres de la spiritualité. Leur point commun ? Tous ont une conception de l'homme ouverte à la transcendance.
Dès l'introduction, Jean-Paul Lannegrace affiche son postulat métaphysique, sa vision philosophique : l'homme n'est, selon lui, pas limité à son corps et à son psychisme, mais il a aussi une âme qui lui permet d'accéder au monde spirituel. Il est une "personne" unique - en référence à la philosophie "personnaliste" - composée d'un corps, d'un psychisme et d'une âme, trois réalités d'ordre différent mais interconnectées pour former l'unité de la personne.
Alors, ce "moi profond", quel est-il et où se situe-t-il ? Il est bien une manifestation de l'âme mais il s'exprime aussi dans le psychisme, la vie affective, la volonté, la liberté... et peut même affleurer dans les gestes et les expressions de la personne. Ce "moi profond" dit notre unicité dans la diversité des zones de notre être. Il est un appel permanent au recentrement, au ressourcement, à l'unification.
Dès l'introduction, Jean-Paul Lannegrace affiche son postulat métaphysique, sa vision philosophique : l'homme n'est, selon lui, pas limité à son corps et à son psychisme, mais il a aussi une âme qui lui permet d'accéder au monde spirituel. Il est une "personne" unique - en référence à la philosophie "personnaliste" - composée d'un corps, d'un psychisme et d'une âme, trois réalités d'ordre différent mais interconnectées pour former l'unité de la personne.
Alors, ce "moi profond", quel est-il et où se situe-t-il ? Il est bien une manifestation de l'âme mais il s'exprime aussi dans le psychisme, la vie affective, la volonté, la liberté... et peut même affleurer dans les gestes et les expressions de la personne. Ce "moi profond" dit notre unicité dans la diversité des zones de notre être. Il est un appel permanent au recentrement, au ressourcement, à l'unification.
Comment se manifeste notre "moi profond" ?
Avançons dans la quête philosophique de Jean-Paul Lannegrace. Notre "moi profond", nous explique-t-il, est à la fois "le foyer de l'authenticité, l'initiateur de notre vocation personnelle", cette "personnalité" que nous cherchons à exprimer. "Il est la source de la dynamique de l'accomplissement de soi et du dépassement de soi pour "la tâche de la vie"".
Mais il est aussi "le centre du coeur", c'est-à-dire le lieu des sentiments les plus profonds et des attachements, d'abord aux êtres mais aussi aux choses et aux idées. En lui réside donc la source des choix importants, "la source du courage de faire face", dit Jean-Paul Lannegrace. "Le moi profond fonde notre dignité et notre liberté par rapport au monde".
Enfin, le "moi profond" est le lieu secret de la présence cachée de la divinité, lieu où Dieu transmet sa vie, sa joie, sa paix et où l'homme peut se mettre à son écoute, par exemple en faisant l'expérience de la prière.
Mais il est aussi "le centre du coeur", c'est-à-dire le lieu des sentiments les plus profonds et des attachements, d'abord aux êtres mais aussi aux choses et aux idées. En lui réside donc la source des choix importants, "la source du courage de faire face", dit Jean-Paul Lannegrace. "Le moi profond fonde notre dignité et notre liberté par rapport au monde".
Enfin, le "moi profond" est le lieu secret de la présence cachée de la divinité, lieu où Dieu transmet sa vie, sa joie, sa paix et où l'homme peut se mettre à son écoute, par exemple en faisant l'expérience de la prière.
Sur le même sujet, lire :
Comment construire sa personnalité ?
Corps, coeur, esprit : comment trouver l'unité ?
Comment construire sa personnalité ?
Corps, coeur, esprit : comment trouver l'unité ?
Se trouver dans la rencontre de l'autre
Sans doute vous attendez-vous à recevoir de précieux conseils de méditation ou de développement personnel... Mais pas vraiment. Car pour la philosophie personnaliste, la personne n'est pas limitée à son "ego". Certes, chacun de nous se perçoit séparé des autres, dans une apparente solitude. Mais si "l'ego est nécessaire, il n'est pas suffisant pour vivre", cite Jean-Paul Lannegrace. Un peu plus loin, il va même jusqu'à dire : "l'ego et le moi profond s'excluent l'un l'autre".
C'est que la personne est à la fois séparée d'avec autrui mais aussi "relation". Elle est "dialogale", selon l'expression du philosophe Paul Ricoeur : elle se construit et se reçoit dans le dialogue avec autrui. Comme le petit enfant qui accède à la conscience de soi dans le regard et les bras de sa mère, nous nous recevons mutuellement les uns les autres.
"La personne, écrit Jean-Paul Lannegrace, se développe toujours par des relations, qu'elle soient relations au monde, aux autres, à Dieu ou à soi-même, et ces relations sont interdépendantes."
C'est que la personne est à la fois séparée d'avec autrui mais aussi "relation". Elle est "dialogale", selon l'expression du philosophe Paul Ricoeur : elle se construit et se reçoit dans le dialogue avec autrui. Comme le petit enfant qui accède à la conscience de soi dans le regard et les bras de sa mère, nous nous recevons mutuellement les uns les autres.
"La personne, écrit Jean-Paul Lannegrace, se développe toujours par des relations, qu'elle soient relations au monde, aux autres, à Dieu ou à soi-même, et ces relations sont interdépendantes."
Du désir d'être soi au désir d'être plus au monde
Dès lors, l'auteur nous met en garde contre l'individualisme contemporain qui flatte l'ego et conduit à la "centration sur soi". Gare aussi aux "identités illusoires" que nous nous donnons ! Sur l'écran de notre vie, elles projettent des "images de soi" qui alimentent le narcissisme - l'amour de soi - mais nous laissent au final vides et insatisfaits.
Parfois, nos désirs d'authenticité se réveillent. Vous cherchez votre identité profonde ? votre vraie vocation ? Relisez votre histoire et vos expériences à la lumière de votre relation aux autres et au monde. Ne portez-vous pas d'ailleurs le désir d'être utile à la société et de donner ainsi un sens à votre vie ?
"Ne plus me demander ce que j'attends de la vie, mais ce que la vie attend de moi."
"La recherche de sa vocation lie le désir d'être soi-même à celui de trouver sa place, son utilité pour la société. Le désir de vivre une vie qui soit plus "la sienne" se confond avec le désir d'être plus au monde, le désir d'incarnation" (Trouver son identité profonde, p. 39).
Au final, "le sens de notre vie est dans sa fécondité pour les autres", affirme l'auteur qui illustre son propos par l'expérience du psychiatre Viktor Frankl, déporté en camp de concentration. De retour des camps, Frankl prend cette décision : "Ne plus me demander ce que j'attends de la vie, mais ce que la vie attend de moi."
Parfois, nos désirs d'authenticité se réveillent. Vous cherchez votre identité profonde ? votre vraie vocation ? Relisez votre histoire et vos expériences à la lumière de votre relation aux autres et au monde. Ne portez-vous pas d'ailleurs le désir d'être utile à la société et de donner ainsi un sens à votre vie ?
"Ne plus me demander ce que j'attends de la vie, mais ce que la vie attend de moi."
"La recherche de sa vocation lie le désir d'être soi-même à celui de trouver sa place, son utilité pour la société. Le désir de vivre une vie qui soit plus "la sienne" se confond avec le désir d'être plus au monde, le désir d'incarnation" (Trouver son identité profonde, p. 39).
Au final, "le sens de notre vie est dans sa fécondité pour les autres", affirme l'auteur qui illustre son propos par l'expérience du psychiatre Viktor Frankl, déporté en camp de concentration. De retour des camps, Frankl prend cette décision : "Ne plus me demander ce que j'attends de la vie, mais ce que la vie attend de moi."
Ecouter sa conscience pour trouver son "moi profond"
Autre piste pour trouver son identité profonde, écouter sa conscience. "Le sujet qui agit contre sa conscience morale s'exile de son moi profond", écrit Jean-Paul Lannegrace. Pour lui, le "cri éthique" face au Mal sort du moi profond.
Vous avez des remords, vous n'êtes pas à l'aise face à certaines pratiques, vous étouffez sans cesse une petite voix qui vous dit de ne pas poursuivre... Et si vous écoutiez en vous ce gémissement, ce questionnement, même si cela fait mal, même si c'est inconfortable ? "Je portais le fardeau de mon âme ensanglantée", livre saint Augustin dans ses Confessions.
En réalité, "cette voix de la conscience morale est triple, nous dit Jean-Paul Lannegrace : elle est irrécusablement et inséparablement ma voix et à ce titre émane du moi le plus authentique ; elle est impératif catégorique et à ce titre émane de Dieu ; enfin, elle défend à l'intérieur de moi le droit d'autrui, ce que permet l'ouverture à l'universel du moi profond". Où l'on retrouve une personne autonome mais profondément reliée à Dieu et aux autres.
Vous avez des remords, vous n'êtes pas à l'aise face à certaines pratiques, vous étouffez sans cesse une petite voix qui vous dit de ne pas poursuivre... Et si vous écoutiez en vous ce gémissement, ce questionnement, même si cela fait mal, même si c'est inconfortable ? "Je portais le fardeau de mon âme ensanglantée", livre saint Augustin dans ses Confessions.
En réalité, "cette voix de la conscience morale est triple, nous dit Jean-Paul Lannegrace : elle est irrécusablement et inséparablement ma voix et à ce titre émane du moi le plus authentique ; elle est impératif catégorique et à ce titre émane de Dieu ; enfin, elle défend à l'intérieur de moi le droit d'autrui, ce que permet l'ouverture à l'universel du moi profond". Où l'on retrouve une personne autonome mais profondément reliée à Dieu et aux autres.
S'ouvrir à la présence de Dieu pour se trouver
Enfin, parce qu'il reçoit son être de Dieu, dans la philosophie défendue par l'auteur, l'homme se trouve réellement dans la rencontre de celui qui est son créateur. Jean-Paul Lannegrace laisse alors la parole à de nombreux mystiques - chrétiens car il est de religion chrétienne - mais aussi juifs ou parfois musulmans, qui livrent leur expérience.
Ainsi Etty Hillesum, jeune femme juive hollandaise morte en 1943 au camp de concentration d'Auschwitz, écrit dans son journal : "Un puits très profond est en moi. Et Dieu est dans ce puits. Parfois, j'arrive à le rejoindre, le plus souvent la pierre et le sable le recouvrent : alors Dieu est enterré. Il faut à nouveau le déterrer" (Journal, 97). Malgré les épreuves extérieures, elle trouve une paix surnaturelle dans cette intimité spirituelle et vit ses derniers jours dans l'attention continuelle aux autres.
Augustin (354-430), grand saint du christianisme antique, évoque sa conversion tardive en ces mots : "Tard je vous ai aimée, Beauté si ancienne et si nouvelle, tard je vous ai aimée. C'est que vous étiez au-dedans de moi, et moi, j'étais en dehors de moi (...) Vous étiez avec moi et je n'étais pas avec vous (...). Vous avez appelé, vous avez crié, et vous êtes venu à bout de ma surdité (...). Vous m'avez touché et je brûle du désir de votre paix".
Ainsi Etty Hillesum, jeune femme juive hollandaise morte en 1943 au camp de concentration d'Auschwitz, écrit dans son journal : "Un puits très profond est en moi. Et Dieu est dans ce puits. Parfois, j'arrive à le rejoindre, le plus souvent la pierre et le sable le recouvrent : alors Dieu est enterré. Il faut à nouveau le déterrer" (Journal, 97). Malgré les épreuves extérieures, elle trouve une paix surnaturelle dans cette intimité spirituelle et vit ses derniers jours dans l'attention continuelle aux autres.
Augustin (354-430), grand saint du christianisme antique, évoque sa conversion tardive en ces mots : "Tard je vous ai aimée, Beauté si ancienne et si nouvelle, tard je vous ai aimée. C'est que vous étiez au-dedans de moi, et moi, j'étais en dehors de moi (...) Vous étiez avec moi et je n'étais pas avec vous (...). Vous avez appelé, vous avez crié, et vous êtes venu à bout de ma surdité (...). Vous m'avez touché et je brûle du désir de votre paix".
Ou s'ouvrir à l'infini de l'amour ?
Faut-il donc chercher à atteindre les sommets de la spiritualité pour trouver son identité profonde ? Oui et non. A ce stade de sa démonstration, Jean-Paul Lannegrace va rassurer tous ceux qui n'ont pas la foi, ou ne se sont pas encore questionnés.
D'abord, écrit-il "le miracle d'une conversion reste toujours possible : Dieu peut ressusciter des âmes mortes." Ensuite, "réciproquement, le salut ne nécessite pas la rencontre de Dieu en cette vie." Il fait référence à un célèbre passage de l'Evangile - le livre des chrétiens retraçant la vie de Jésus-Christ - dans lequel Jésus dit que ceux qui ont servi les pauvres sur cette terre l'ont servi sans le savoir et seront avec Lui dans son royaume (Mathieu 25).
Découvrir son "moi profond" n'est donc pas réservé aux croyants, mais il ressort du livre de Jean-Paul Lannegrace que chacun de nous est porteur d'une unicité ouverte sur l'infini, d'un moi créé par amour et donc appelé à s'épanouir dans le don et l'amour... "Le moi profond est infini par son ouverture illimitée à autrui, son inlassable dépassement de soi et son désir de Dieu"...
D'abord, écrit-il "le miracle d'une conversion reste toujours possible : Dieu peut ressusciter des âmes mortes." Ensuite, "réciproquement, le salut ne nécessite pas la rencontre de Dieu en cette vie." Il fait référence à un célèbre passage de l'Evangile - le livre des chrétiens retraçant la vie de Jésus-Christ - dans lequel Jésus dit que ceux qui ont servi les pauvres sur cette terre l'ont servi sans le savoir et seront avec Lui dans son royaume (Mathieu 25).
Découvrir son "moi profond" n'est donc pas réservé aux croyants, mais il ressort du livre de Jean-Paul Lannegrace que chacun de nous est porteur d'une unicité ouverte sur l'infini, d'un moi créé par amour et donc appelé à s'épanouir dans le don et l'amour... "Le moi profond est infini par son ouverture illimitée à autrui, son inlassable dépassement de soi et son désir de Dieu"...
Le livre de Jean-Paul Lannegrace offre d'abord une réflexion philosophique et spirituelle sur l'existence du "moi profond". Il laisse ouverte la question des chemins et des méthodes pour se mettre à l'écoute de soi-même.
Les nombreuses démarches de connaissance de soi et de développement personnel - avec des coachs ou des conseillers d'orientation - sont selon lui légitimes mais doivent bien intégrer toutes les dimensions du moi profond : son accomplissement personnel, sa place dans la société et le sens de sa vie.
Il renvoie à ce sujet aux nombreux ouvrages du moine allemand Anselm Grün (Accomplis ce pour quoi tu es fait, ou Ne rate pas ta vie).
Les nombreuses démarches de connaissance de soi et de développement personnel - avec des coachs ou des conseillers d'orientation - sont selon lui légitimes mais doivent bien intégrer toutes les dimensions du moi profond : son accomplissement personnel, sa place dans la société et le sens de sa vie.
Il renvoie à ce sujet aux nombreux ouvrages du moine allemand Anselm Grün (Accomplis ce pour quoi tu es fait, ou Ne rate pas ta vie).
Ils ont dit :
Pour finir, nous vous livrons encore quelques-unes des belles citations de l'ouvrage sur la façon de trouver son identité profonde :
- "Je crois que l'on grandit aussi grâce au regard habité des autres posé sur soi. Certains de ces regards diffusent une clarté particulière, capable d'infuser en soi le désir intense d'être enveloppé par leur sérénité et leur paix intérieure.
Michel Cool, écrivain né en 1956 (Conversion au silence. Itinéraire spirituel d'un journaliste, Salvator).
- 'L'âme a deux yeux : l'un regarde dans le temps, l'autre est tourné vers l'éternité ; l'oeuvre de l'homme est de marcher les deux yeux ouverts, d'unir le temps et l'éternité".
Angelus Silesius (1624-1677), mystique allemand franciscain (Le pèlerin chérubinique, Cerf).
- "Au centre de son âme, l'homme passe par un seuil, là il ne subsiste dans son être que de ce qu'un Autre l'y précède".
Denis Vasse, jésuite et psychanalyste, né en 1934. (L'Autre du désir et le Dieu de la foi, Seuil).
- "Je crois que l'on grandit aussi grâce au regard habité des autres posé sur soi. Certains de ces regards diffusent une clarté particulière, capable d'infuser en soi le désir intense d'être enveloppé par leur sérénité et leur paix intérieure.
Michel Cool, écrivain né en 1956 (Conversion au silence. Itinéraire spirituel d'un journaliste, Salvator).
- 'L'âme a deux yeux : l'un regarde dans le temps, l'autre est tourné vers l'éternité ; l'oeuvre de l'homme est de marcher les deux yeux ouverts, d'unir le temps et l'éternité".
Angelus Silesius (1624-1677), mystique allemand franciscain (Le pèlerin chérubinique, Cerf).
- "Au centre de son âme, l'homme passe par un seuil, là il ne subsiste dans son être que de ce qu'un Autre l'y précède".
Denis Vasse, jésuite et psychanalyste, né en 1934. (L'Autre du désir et le Dieu de la foi, Seuil).