Le prestigieux quotidien britannique, le Financial Times, établit chaque année un classement des "business schools" européennes au regard des masters en management, MBA ou Executive MBA auxquels elles préparent.
Le classement publié en décembre 2011 réserve peu de surprises, puisque c'est HEC Paris qui arrive en tête, et cela pour la sixième année consécutive. Quatre autres grandes écoles de commerce françaises font partie du top 20 : l'Insead (numéro 2), l'Essec (n°10), ESCP Europe (n°12), et l'EM Lyon Business School (n°20).
Un peu plus loin derrière arrivent Grenoble Graduate School of Business (n°29), l'Edhec (n°32), Euromed Management (n°35), l'ESC Toulouse (n°50), Audencia Nantes (n°51), Rouen Business School (n°51) BEM Bordeaux management school (n°55), Skema (n°57), l'IAE d'Aix-en-Provence (n°61), ICN Business school (n°67), l'ESC Clermont (n°67), l'ESC Tours-Poitiers (n°70).
Le classement publié en décembre 2011 réserve peu de surprises, puisque c'est HEC Paris qui arrive en tête, et cela pour la sixième année consécutive. Quatre autres grandes écoles de commerce françaises font partie du top 20 : l'Insead (numéro 2), l'Essec (n°10), ESCP Europe (n°12), et l'EM Lyon Business School (n°20).
Un peu plus loin derrière arrivent Grenoble Graduate School of Business (n°29), l'Edhec (n°32), Euromed Management (n°35), l'ESC Toulouse (n°50), Audencia Nantes (n°51), Rouen Business School (n°51) BEM Bordeaux management school (n°55), Skema (n°57), l'IAE d'Aix-en-Provence (n°61), ICN Business school (n°67), l'ESC Clermont (n°67), l'ESC Tours-Poitiers (n°70).
18 Françaises sur 75 écoles de management européennes
Au total, sur les 75 écoles classées par le Financial Times il y a 18 écoles françaises, ce que l'univers de l'enseignement supérieur français considère comme une belle réussite.
Toutefois, les restrictions récentes introduites en France pour l'accueil d'étudiants étrangers pourraient priver certaines business schools de très bons éléments et freiner l'internationalisation, une clé de leur réussite.
Quant à l'usage que des étudiants en recherche de formation pourraient faire de ces classements, rappelons qu'il faut bien sûr les nuancer : c'est ce que fait le Financial Times dans de nombreux articles où les classements sont analysés formation par formation. Non seulement il existe en effet d'autres classements, mais il faut rappeler également l'importance du projet professionnel personnel qui doit in fine guider le choix d'un parcours de formation et non l'inverse.
Toutefois, les restrictions récentes introduites en France pour l'accueil d'étudiants étrangers pourraient priver certaines business schools de très bons éléments et freiner l'internationalisation, une clé de leur réussite.
Quant à l'usage que des étudiants en recherche de formation pourraient faire de ces classements, rappelons qu'il faut bien sûr les nuancer : c'est ce que fait le Financial Times dans de nombreux articles où les classements sont analysés formation par formation. Non seulement il existe en effet d'autres classements, mais il faut rappeler également l'importance du projet professionnel personnel qui doit in fine guider le choix d'un parcours de formation et non l'inverse.
La montée des business schools chinoises et indiennes
Enfin, après le cocorico des écoles françaises, n'oublions pas tout de même les 57 très bonnes écoles européennes du classement. En effet la compétition entre écoles est désormais européenne et même mondiale : ainsi derrière HEC et l'Insead trouve-t-on par exemple la London Business School (n°3), Oxford (n°10) et la Stockholm School of Economics (n°19), ou l'Espagnole IE Business School (n°6) toutes devancées par les grandes universités américaines et depuis peu, l'arrivée dans la compétition de business schools indiennes et chinoises.
"La montée des business schools chinoises et indiennes aggrave le problème pour les écoles européennes, car les étudiants américains de MBA s'y portent de plus en plus candidats", écrit dans le Financial Times, la journaliste Della Brashaw.
"Alors qu'il y a une décennie, assure-t-elle, les écoles européennes se précipitaient pour monter des programmes en Chine, ce sont aujourd'hui les universités chinoises qui installent des campus à l'étranger. La plus prestigieuse des business schools privées chinoises, Cheung Kong, s'est ainsi récemment installée à Londres, instillant une compétition accrue avec les Européens sur leur propre territoire."
C'est donc les classements mondiaux qu'il faudra suivre ces prochaines années.
"La montée des business schools chinoises et indiennes aggrave le problème pour les écoles européennes, car les étudiants américains de MBA s'y portent de plus en plus candidats", écrit dans le Financial Times, la journaliste Della Brashaw.
"Alors qu'il y a une décennie, assure-t-elle, les écoles européennes se précipitaient pour monter des programmes en Chine, ce sont aujourd'hui les universités chinoises qui installent des campus à l'étranger. La plus prestigieuse des business schools privées chinoises, Cheung Kong, s'est ainsi récemment installée à Londres, instillant une compétition accrue avec les Européens sur leur propre territoire."
C'est donc les classements mondiaux qu'il faudra suivre ces prochaines années.